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ZanZanA L'émission Metal in noise we trust...

 

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Northern Prince of Evil

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Roberto Succo (Cédric Kahn, 2001, France/Suisse)



L'histoire vraie de Roberto Succo, un jeune homme extrêmement dangereux qui a terrorisé la France et d'autres pays européens au courant des années 80.

Ca me fait toujours plaisir de tomber sur des bijoux pareils, surtout que c'est du genre de films dont personne ne parle et qui ne sont pas du tout connus. Pourtant c'est étonnant de voir à quel point le réalisme est poussé ici.

Pour l'histoire, Roberto Succo a été inculpé pour meutre au début des année 80. Il a brutalement tué ses parents en poignardant la mère et en étranglant le père de façon très sauvage et ce pour une raison débile : ne pas lui avoir donné la voiture...
Il est par la suite mis dans un asile, puis relaché, cinq ans plus tard, en conditionelle pour bonne conduite. Il choisit la France comme destination pour y être "libre", comme il le dit. Il ne connait personne et personne ne le connais là-bas, un très bon choix pour vivre "en liberté" donc, mais c'est sa "folie" qui va causer sa chute.

On se rend compte de cette "folie" depuis le début. Il n'arrête pas de mentir, il est très impulsif et agit sans réfléchir aux conséquences de ses actes. Il ne prend pas garde quand il commet un quelconque acte criminel, et pourtant, et malgré les très nombreux témoins, la police met du temps pour l'attraper. Les policiers français ici sont loin d'être du genre stupide, mais difficile d'en dire autant sur leurs voisins suisses.
On voit combien c'est "facile" pour quelqu'un comme Roberto Succo de répandre la terreur dans plusieurs pays sans qu'on ne puisse l'arrêter. Ses activités principales se résument à : sortir avec des filles, entrer dans les maisons pour violer les femmes ou voler et prendre une douche, ou tout simplement braquer les gens dans la rue pour leur voler leurs voitures et les prendre en otage, et parfois les tuer.

Ca m'a un peu surpris de le voir mentionner la Tunisie comme destination après la France. Il voulait s'y rendre afin de fuire la police, mais il a fini par abandonner cette idée par la suite.

Le film nous présente l'histoire de façon simple, parfois se rapprochant un peu d'un documentaire. Il n'y a pas de morale ou de leçon à tenir ici, on se contente de nous montrer les faits sans plus, et c'est l'un des points forts qui m'ont le plus plu. Ca donne un degré de réalisme très élevé qu'on ne voit pas tous les jours. Les agissements de Roberto m'ont un peu rappelé ceux de Henry dans Henry: Portrait of a Serial Killer, sauf que Roberto n'est pas vraiment un "serial killer" mais tout silmplement un homme fou.

Des films de ce genre on en redemande !

9/10
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Death Note (デスノート, Desu Nōto)

L’histoire est centrée sur Light Yagami, un lycéen qui découvre un cahier aux pouvoirs surnaturels, le « Death Note ». Ancienne propriété d’un dieu de la mort, le Death Note permet à son utilisateur de tuer toute personne dont il connaît le nom et le visage. Le scénario suit les efforts de Light pour créer un monde utopique débarrassé du mal grâce au Death Note, ainsi que les conflits entre lui et ses opposants.



Light Yagami (prononciation en japonais : Raito) est un brillant lycéen qui trouve un jour un carnet ayant le pouvoir de faire mourir tout être humain dont le nom y est inscrit, mais cela doit être fait en respectant certaines règles précises. Grâce à ce Death Note, il espère rendre le monde meilleur, afin de créer une société dépourvue de criminels, de vices... Pour cela il entame sa quête en éliminant les plus grands criminels du monde. Le Death Note permet de tuer d'une crise cardiaque la personne dont on inscrit le nom, à condition de connaître son visage, ainsi, rapidement la police comprend qu'un individu tue les criminels. Mais comment le trouver? Comment trouver celui que l'on nomme Kira et qui semble avoir les pouvoirs d'un Dieu?

Mais rapidement, un certain L, détective hors du commun et ayant résolu des affaires que nul ne semblait pouvoir élucider, va se mettre en travers de son chemin et tenter de démasquer ce mystérieux tueur de criminels, pour cela, Light et L devront confronter leurs intelligences, leur talents et leurs capacités de raisonnement. (c'est vraiment un film qui déserve qu'on on le regarde Cry)

Death Note (the Last name)


Ce film est la suite du premier opus, sorti en 2006 au Japon. Kira (Light) et L se sont rencontrés, et Light intègre l'équipe chargée d'enquêter sur l'affaire Kira. Un deuxième Kira apparaît, en la personne de Misa Amane, qui veut plus que tout rencontrer Kira (Light)...

Death Note (L change the world)

L : Change the WorLd ou Death Note 3 (ou encore Death Note: L, Change the WorLd) est un film japonais réalisé par Hideo Nakata, sorti en 2008. C'est le troisième film live adapté du manga Death Note, mais celui-ci repose sur un scénario original, tout en se centrant sur le personnage de L.



L, détective renommé au Japon et dans le monde, a écrit son nom dans un Death Note pour arrêter le tueur Kira. Il ne lui reste plus que 23 jours à vivre. Pendant ce temps une organisation essaie de détruire la population pour purifier la planète en utilisant un virus mortel. L est alors appelé pour arrêter l'organisation. Il sera accompagné d'un garçon thaï, seul survivant d'un village qui a été contaminée par le virus, puis détruit par l’armée, et d'une fille porteuse du virus, qui est aussi la fille du professeur qui réussi à trouvé l’antidote à ce virus mais qui se donna la mort alors que l’organisation tentait de le lui dérober. Il ne reste donc plus que quelques jours à L pour sauver le monde …Smile

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Northern Prince of Evil

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The Thing (John Carpenter, 1982, USA)



Des scientifiques, en Antarctique, doivent faire face à une entité qui prend la forme des créatures qu'elle tue.

Ce classique m'a toujours échappé pour je ne sais quelle raison. Pourtant j'aime beaucoup les films de John Carpenter et les films d'horreur de ce genre en général.

Un film d'horreur de Carpenter veut dire qu'il y aura plein de sang et d'entrailles qui explosent de tous les côtés, avec en plus de ça un scénario solide, et c'est tout à fait le cas ici.
Il est important de noter aussi l'efficacité des effets spéciaux utilisés, c'est à en couper le souffle ! J'ai rarement vu des effets spéciaux du genre "gore" si bien faits et qui, surtout, ne semblent pas du tout fabriqués ou "faux". Des chiens qui se transforment, des tentacules qui font explsoer des corps, des têtes qui se balladent toutes seules... et tout ça avec la bonne dose de gore nécessaire pour donner un certain aspect "réaliste" à la chose et qui donne un effet époustouflant !

L'autre côté très bien réussi du film est le truc de la "confiance". Un peu comme dans le fameux Invasion of the Body Snatchers, tout le monde suspecte tout le monde d'être "l'ennemi". Personne ne fait confiance à personne, et petit à petit, la tension monte jusqu'à éclater, laissant les personnages en face à face non seulement avec le "mal" en question, mais surtout face à eux-mêmes.

C'est un film rempli de suspens, de gore et de moments vraiment "horribles" dignes des plus grands films d'horreur !

9.5/10

À l'Intérieur (Alexandre Bustillo & Julien Maury, 2007, France)



Une femme enceinte et son mari font un terrible accident de voiture qui coûte la vie à ce dernier. Quatre mois plus tard, la femme vivant seule et souffrant encore de cette lourde perte, elle reçoit une visite qui ne va pas la laisser tranquille...

Je suis de plus en plus étonné par le degré de violence que peuvent atteindre certains films. Les limites ne cessent d'être encore et toujours poussées plus loin, pour notre plus grand plaisir macabre...

L'histoire est assez simple : une femme veut du mal à une autre femme enceinte. Au début on ne comprend pas très bien ce qu'elle lui veut, surtout que la femme "méchante" ne semble pas trop se soucier de la police ou des nombreux cris que pousse Sarah, la femme enceinte.
Et ça continue pendant une bonne heure, avec pas mal d'idées qui viennent enrichir le côté "horreur" du film.
Il y a souvent, dans des films du même style, des moments où on est de tout coeur avec le personnage principal et qu'on veut à tout prix voir la police (ou n'importe quelle autre personne) débarquer. Ici la police apparait, mais ça ne se passe pas du tout comme prévu... là où on croit que tout va (bien) finir, ça repart de plus belle...

Certaines scènes sont si bien faites qu'on croirait difficilement qu'il ne s'agit que d'un film. La scène ou une certaine tête "explose" par exemple est incroyable... encore mieux réussie que celle du film Frontière(s). J'ai pu mettre le film en pause au moment exact de l'impact et j'étais ébahi par les effets utilisés, je vous laisse découvrir tout seuls...

L'un des défauts du film (qu'on remarque dans plein d'autres d'ailleurs) est cette capacité presque surhumaine à pouvoir encaisser des coups et ne rien ressentir par la suite, et il y en a plein dans À l'Intérieur...
Un autre défaut concerne l'utilisation des images de synthèse. Le réalisateur aurait mieux dû s'en passer complètement puisqu'elles ne sont pas du tout "réalistes" par rapport aux reste des effets.

En tout cas c'est un excellent film à voir pour tout amateur de film d'horreur qui mêle suspens et violence à la fois.

8.5/10

PS: merci Sandman pour À l'Intérieur.
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Watchmen (Zack Snyder, 2009, USA)



Dans une Amérique alternative en l'an 1985, des super-héros existaient et se sont mis comme objectif de faire régner la justice. Désormais retraités, l'un d'entre eux est mort, et on pense qu'il s'agit d'un complot qui vise à les éliminer tous...

Après le dernier ratage qu'était 300, Zack Snyder revient avec une autre adaptation d'une BD. Je ne connais pas la BD donc je vais seulement parler du film.

Watchmen promettait d'être en quelque sorte du même style que Sin City, étant donné la nature des personnages présents et tous ces super-héros qui existent. Certains ont même dit que Watchmen était plus sombre que Sin City. Plus violent peut-être, ou encore plus osé, mais certainement pas plus sombre.

Les similarités ne se limitent toutefois qu'à ça, puisque les deux univers sont très différents et l'histoire de Watchmen est beaucoup plus complexe. C'est peut-être là l'un des points faibles du film, il est assez complexe et prête attention à plein de petits détails... mais ces petits détails et toute cette complexité ne me touchent personnellement pas. Ca ne m'intéresse pas vraiment de savoir ce qui peut se passer entre les Etats Unis et l'Union Sovétique dans une réalité "alternative", ou du moins pas avec autant de complexité.

Reste maintenant les combats et les effets spéciaux. Les prouesses techniques sont phénoménales (surtout en ce qui concerne le Dr. Manhattan), et les combats à la Matrix (mais en beaucoup plus violent) sont un véritable régal, mais le problème c'est qu'il n'y en a pas trop, d'autant que les combats entre super-héros, la chose qu'on espère voir le plus dans un film de ce genre, sont très rares.

Je m'attendais à quelque chose de légèrement différent, mais au final je n'étais pas vraiment deçu avec Watchmen.

8/10

Possession (Andrzej Zulawski, 1981, France/Allemagne de l'Ouest)



Une femme quitte sa famille pour aucune raison apparente. Elle dit à son mari qu'elle a "quelqu'un", et elle continue à visiter son enfant de temps en temps sans vivre avec sa famille. Le mari, déterminé à connaître la vérité à propos de l'amant de sa femme, va découvrir qu'il s'agit de quelque chose de bien plus grave...

Bizarre ! C'est le mot qu'il faut pour décrire ce film. On a beau pouvoir comprendre ce qui se passe au début, on va tôt ou tard finir par se perdre entre toutes ces folies que vit le couple et tous les personnages qu'on nous présente. Chacun semble vivre une "folie" qui lui est propre, ce qui nous poussera à réfléchir pourquoi on voit telle ou telle chose.

La performance quasi-théâtrale des acteurs enlève tout doute qu'il s'agit d'un film "conventionnel", avec celle de la belle Isabelle Adjani étant la plus remarquable de toutes (sans oublier celle de Sam Neill non plus).
On la voit rire de tout son coeur dans une scène, quoique ses rires semblent tout droit tirés d'un délire très sombre, et tout de suite après on la voit en train de crier comme si elle subissait des tortures extrêmes.

La torture présentée dans ce film est plus morale que physique. On peut interprêter l'histoire de différentes façons, la plus simple d'entre elles serait sans doute qu'il s'agit d'une allégorie sur le divorce, ou plus particulièrement sur ce qu'est qu'un mariage raté.

L'histoire commence avec la femme qui quitte régulièrement sa demeure pour aller passer du temps "ailleurs". Le mari se doute qu'il se passe quelque chose, et il finit par savoir que sa femme fréquente quelqu'un d'autre. Elle ne le lui cache pas d'ailleurs, et elle en fait même plus qu'il ne le faut en lui répondant de façon sèche et cru de la nature de sa relation avec son amant.
Le mari finit par retrouver cet amant, mais sa femme ne semble pas vraiment le fréquenter comme elle le prétend. Le mari se pose plein de questions, et les réactions de sa femme et ses venues furtives chez elle le poussent aux bords de la folie. Il est décidé à tout savoir, et c'est là que commencent vraiment les gros problèmes...

Je ne sais pas pourquoi mais ce film m'a énormément fait penser à Jacob's Ladder, mais comme Jacob's Ladder, il ne faut pas prendre ce film en tant que film d'horreur, c'est bien plus compliqué que ça... et tout comme Jacob's Ladder, Possession est un film dément...

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J'ai un peu honte de le dire mais je viens de me taper là l'intégrale de Hanah Montana.... pas très metal je sais, j'avoue
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Finalement, je viens de voir TWILIGHT, vraiment pas mal
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Dragonball Evolution (James Wong, 2009, USA/Hong Kong)



Piccolo, un extra-terrestre qui a failli détruire la terre 2000 ans plus tôt, revient de nouveau en vue d'achever son travail.

Je ne vais pas trop perdre de temps avec une merde pareille. Il n'y a vraiment rien, rien du tout qu'on puisse apprécier là-dedans. Ca n'a absolument rien à voir avec le manga, à part les noms de certains personnages.
L'histoire est ratée, les évènements trop bâclés et les dialogues sont extrêmement pauvres, et les acteurs alors là...
Quant aux effets spéciaux, je suis surpris de voir à quel point ils sont nuls étant donné que le film est sorti cette année. Plein d'autres films sortis cette année et même beaucoup plus tôt dépassent de très, très loin ce qu'on voit ici. Plein de couleurs et de "lumières" qui ne servent en fait qu'à cacher certains défauts des animations qu'on a devant nos yeux, tellement elles sont pauvres.
L'un des points forts du manga est sans doute les combats, on aurait pensé qu'ils pouvaient assurer dans le film sur ce côté mais non...

Ca doit être l'un des pires films que j'ai vu, et pas seulement parce que je suis fan du manga...

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L'Humanité (Bruno Dumont, 1999, France)



Une fille âgée de 11 ans est violée et tuée. Un inspecteur de police, horrifié par ce crime, se charge de l'affaire qui suscite chez lui des émotions fortes, ayant lui même perdu sa femme et son enfant...

Tout comme Flandres du même réalisateur, il ne faut pas s'attendre un film "standard". Si vous vous attendez à regarder un film de détective qui cherche un criminel, vous allez probablement être déçu. Si vous cherchez un film où il y a de l'action et plein d'évènements, passez votre chemin aussi.
L'histoire du viol n'est en fait qu'une sorte de couverture pour parler, et surtout montrer d'autres choses. C'est assez "poétique" comme film, mais c'est une poésie sombre et brutale qu'on voit ici. Cette brutalité ne se manifeste pas à travers de la violence physique, pas du tout, il s'agit surtout de montrer la nature humaine sous sa vraie peau, et ce à travers le regard stupéfait, parfois même enfantin de Pharaon de Winter, le personnage principal de ce film.

Dès le début il parait choqué, et l'évènement du viol de la petite fille ne lui facilite pas les choses. C'est comme si la perte de sa femme et de son enfant ne s'est passée que quelques jours auparavant, comme s'il venait tout juste de connaître la triste nouvelle, comme s'il venait tout juste de découvrir l'humanité...

L'être humain est représenté d'une façon plutôt pessimiste ici. Les gens sont froids, leurs vies sont vides, il passent leur temps à ne rien faire à part attendre le lendemain, ou qu'un quelconque évènement, même banal, se passe. Le sexe tient sa part dans le film aussi, mais là on le voit d'une manière quasi-mécanique, froide et dénuée de toute émotion, comme si on voyait des animaux et non des humains en train de faire ces choses...

Il y a tellement de choses à tirer de ce film, mais il vaut mieux essayer de tout découvrir par soi-même. C'est un film difficile d'accès, c'est sûr, mais ça vaut le coup. Les interprétations sont nombreuses, et plein de scènes sont là sans qu'on puisse en comprendre le sens, et il faut y réfléchir pour en trouver un ; je pense notamment à la scène où on voit Pharaon en train de "léviter"... est-ce pour dire qu'il a commencé à "évoluer" ? Que c'est quelqu'un, ou quelque chose, venu(e) d'ailleurs ?
Ou encore, la scène qui fait référence à la fameuse "L'Origine du Monde" de Gustave Courbet...

8/10


La Vie de Jésus (Bruno Dumont, 1997, France)



Dans un petit village au nord de la France, Freddy et ses amis sont tous des chômeurs. Ils passent leur temps à se ballader en ville sur leurs mobylettes, jusqu'au jour où la copine de Freddy est approchée par un arabe. C'est alors que les jeunes français se décident de s'occuper de lui à leur façon...

Le premier film de Bruno Dumont est peut-être son film le plus "direct". On sent tout de suite que c'est différent de n'importe quel autre film du même genre, mais en même temps c'est beauoup plus "linéaire" que ses films suivants. Ne vous attendez donc pas à un film traitant exclusivement de racisme car, comme toujours, c'est beaucoup plus profond que ça, et il faut y réfléchir pour espérer dénicher quelque chose.

Le nom du film n'a en apparence rien à voir avec son contenu. Il n'y a pas de Jésus dans le film, ni même aucune sorte de métaphore ou de mention directe à Jésus. Tout ce qui nous renvoie au christianisme se résume à la remarque de l'un des jeunes à propos d'un tableau de la crucifixion, ainsi que quelques églises et croix qu'on retrouve dans la ville.

Comme dans ses films suivants, le sexe est présenté de façon crue et brute. On dirait que toute forme d'affection disparait au moment de cet acte, ne laissant plus de place que pour le côté bestial de la personne. C'est encore pire que ça lorsqu'on voit que, même si Freddy est déjà bien gâté avec sa copine par rapport à ses amis qui l'envient pour ce qu'il a, il n'hésite pas à jouer avec l'honneur d'une autre gamine en suivant ces mêmes amis dans leurs "jeux" stupides...

8/10
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Dead Presidents (Albert & Allen Hughes, 1995, USA)



Anthony Curtis est un jeune noir vivant dans une ghetto du Bronx. Il décide de choisir un chemin différent avec l'un de ses amis en participant à la guerre du Vietnam avec les Marine Corps, mais reprendre une vie normale après la guerre s'avère être plus difficile que prévu...

Les jumeaux Hughes suivent un peu les pas de leur premier film, Menace II Society, en montrant certains des problèmes sociaux que rencontrent les noirs dans certains endroits. La différence est que Dead Presidents met l'accent sur pas mal de ces problèmes, ce qui va en fin de compte constituer l'un des points faibles du film...

On voit au début comment Anthony et ses amis passent leur temps dans la vie de tous les jours. Tout se passe bien, ils s'amusent et ils sont généralement heureux, Anthony a une copine, ses amis sont tout le temps près de lui... puis vient la phase suivante...
Tout comme la guerre, la transition est brutale. On se retrouve d'un moment à un autre en plein milieu d'un champs de bataille pas des plus joyeux. Les horreurs que vont vivre les personnages sont loin d'être du genre doux, poussant certains à frôler la folie, ou d'autres à commetre des actes qu'ils ne s'imaginaient pas faire un jour.
De retour vers son pays, Anthony retrouve sa femme. Désormais père d'une petite fille, il lui faut du boulot pour assurer la vie de sa famille, chose qui n'est pas du tout facile à obtenir dans des conditions pareilles.
La situation empire, ce qui va obliger Anthony et ses amis à réfléchir à des solutions extrêmes...

Comme vous pouvez le constater, le film est en quelque sorte divisé en plusieurs parties, et chacune de ces parties s'occupe plus ou moins d'un problème à part lié aux noirs du ghetto. Le problème c'est qu'il manque des détails pour qu'on puisse bien s'immerger dans l'histoire. Vouloir parler de tous ces sujets à la fois (la situation des noirs dans l'armée américaine, la difficulté de reprendre une vie normale après la guerre, les différents problèmes sociaux qui touchent les classes pauvres, le crime et j'en passe) a fait en sorte que le film manque d'un chemin clair et net. On se perd un peu entre toutes ces choses, et là où le film commence vraiment, c'est déjà fini !

Mais c'est justement là où Dead Presidents prend toute sa valeur. Même si la partie se déroulant au Vietnam est réussie, elle assez courte pour que son impact sur le spectateur soit palpable, et on se dit donc qu'on a déjà vu mieux en matière de films de guerre. Puis vient la dernière phase... C'est comme si tout le film préparait le terrain à ces dernières quarante minutes qui sont tellement intenses et tellemetn bien faites qu'on pardonne un peu les quelques défauts qu'on vient tout juste de croiser.

Avant de finir, je tiens à dire que ça m'a étonné de voir Chris Tucker jouer dans un rôle sérieux, même qu'il était excellent !

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Ils (David Moreau & Xavier Palud, France/Roumanie, 2006)



Un couple français, récemment installé en Roumanie, se trouve encerclé dans sa maison par des inconnus.

Intense ! C'est le mot qu'il faut pour décrire ce film. Dès le début de l'action, il ne se passe pas cinq minutes où l'intensité n'atteint pas des sommets, et ceci dure jusqu'à la fin, même là où tout semble aller bien.
Au début, on nous présente les deux personnages principaux avec le juste nécessaire pour qu'on puisse les apprécier et se soucier un peu de leur sort. Rien n'est exagéré de ce côté-là, et rien n'est mis de côté non plus.

C'est un film inspiré de faits réels, mais le réalisme n'est pas toujours au rendez-vous. On s'en fout un peu tout de même, puisque c'est très efficace, et ça montre qu'on peut réussir un film d'horreur sans avoir recours à de la violence extrême et/ou du gore, le sang étant très peu présent ici.

Bref, si vous cherchez un bon film d'horreur moderne qui se base entièrement sur l'anticipation de ce qui va arriver sans avoir recours à la violence, Ils est pour vous !

9/10

Boy A (John Crowley, UK, 2007)



Un jeune de 23 ans, ayant commis un meurtre durant son enfance, vient de sortir de prison. Il veut commencer une toute nouvelle vie en effaçant son passé, mais c'est plus facile à dire qu'à faire...

Voilà comment rendre une histoire plus ou moins banale en quelque chose d'extrêmement touchant et émouvant.
Jack regrette énormément ce qu'il a fait étant petit, et il souhaite à tout prix mettre ce passé douloureux dans les oubliettes. Ca débute bien, il commence, à l'aide de son superviseur, de très bien se réintégrer dans la société. Il trouve un boulot et commence à se faire des amis, et peu de temps après il va connaître un sentiment nouveau pour lui : l'amour.

Mais son passé ne cesse de le hanter, et petit à petit, on comprend que des fois, commettre un crime peut avoir des répercussions dévastatrices sur le criminel. Le passé ne s'oublie pas facilement, et la société ne pardonne pas...
La prestation d'Andrew Garfield est excellente. Quand il est heureux, on sent qu'il l'est vraiment, de même quand tout va mal pour lui, les émotions qu'ils dégage sont impressionnantes...

Je me trouve incapable de parler davantage du film, courez le regarder !

9.5/10

Twentynine Palms (Bruno Dumont, 2003, France/Allemagne/USA)



Un photographe et sa copine partent dans le désert américain en vue de prendre des photos et passer des moments intimes. Ils passent leur temps à visiter différents endroits de ce vaste désert américain où tout peu arriver...

Mon dernier film de Bruno Dumont est certainement son film le plus controversé, et par la même occasion le film que j'ai aimé le moins de sa part. C'est pratiquement le même problème de The Brown Bunny du fait que rien ne se passe avant la fin.

L'approche 'minimaliste' des autres films de Dumont a fait des merveilles, mais ici c'est ce qui constitue l'un des plus gros défauts du film.
Le réalisateur n'a pas laissé tomber sa caricature du sexe froid et 'mécanique', et a même poussé le bouchon plus loin ici. C'est encore plus explicite que dans ses autres films, plus sauvage... plus brutal même, et il y a toujours ce manque cruel d'affection et de sentiments qui sont délaissés au compte du plaisir physique et de rien d'autre à part ceci. La relation dans ce couple est basée seulement sur ça, ou presque. Rien d'intéressant ne se passe, on les voit baiser là où ils vont des pires façons possibles, se rapprochant presque du viol par moments. Leurs disputes, pas très fréquentes, sont dévastatrices. C'est étonnant de voir leur 'amour' d'un instant à l'autre se transformer en une vague déferlante de haine qui semble instoppable, pour ensuite se retrouver comme si de rien n'était !
Tout ça a fait que les avis soient très différents à propos de Twentynine Palms. On ne voit rien d'intéressant en soi, c'est juste un couple atypique qui baise par-ci par-là ; mais si on voit les choses d'un autre côté, ça peut sembler intéressant de voir comment cette relation est menée...
Et c'est justement là où le film frappe fort, très fort même ! La fin est totalement inattendue, mais je n'en dirais pas plus pour ne rien gâcher à ceux qui veulent le voir.

Ceci n'est pas un film romantique, c'est tout à fait le contraire. Ca pourrait même dégoûter certains des relations de couples en tout genre.

6.5/10

PS/ Merci à Sandman pour Ils.
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Suspect Zero (E. Elias Merhige, 2004, USA)



Un tueur en série a comme proie d'autres tueurs en série. Un agent du FBI est de temps en temps contacté par ce mystérieux tueur, et il veut à tout prix comprendre pourquoi.

Un film qui commence très bien mais qui ne continue malheureusement par sur la même ligne.
Les premiers instants où on voit Ben Kingsley font tout de suite penser à Hannibal Lecter, avec ses paroles fortes et pénétrantes. Puis c'est au tour de Se7en de laisser (et d'une manière très forte) ses traces. Tout ça est bon, les films de tueurs en série de ce genre ne sont pas très nombreux, mais voilà, il y a quelque chose qui cloche...

En fait le plus gros défaut c'est cette nature un peu surnaturelle de la chose. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais dans un film pareil, je préfère de loin regarder une histoire aux aspects directs et réels plutôt que de voir quelque chose qui ne s'éloigne pas trop de la science fiction.

En tout cas ça vaut le coup d'être vu.

Dernière petite remarque à propos du réalisateur, c'est intéressant de voir comment il délivre à chaque fois des films totalement différents, mais tous ayant un certain trait qui sort des normes. Begotten peut être qualifié de bizarre, d'extrême, de totalement tiré par les cheveux, alors que Shadow of the Vampire tire son côté bizarroide d'un autre bout. Ici le film suit un chemin plutôt classique, mais l'étrange prend place au sein même de son déroulement.

7.5/10

Dead Snow (Død Snø) (Tommy Wirkola, 2009, Norvège)



Un groupe de jeunes part pour passer quelques jours dans une cabine au milieu de la neige. Peu de temps après, ils sont attaqués par une horde de zombies nazis...

Une fois j'ai lu dans un livre de poche en arabe quelque chose de similaire. Ca disait que les nazis étaient déjà terrifiants de leur vivant, alors qu'en est-il de leurs fantômes (ou ici, zombies) ?
Pour être franc, l'idée est mal exploitée ici. Le concept de zombies nazis n'est là que pour attirer l'attention sans plus, car leur présentation ne va pas bien avec l'idée dans le film, par exemple. Des cadavres de plus de 50 ans devraient être en un très sale état, mais peut-être que la neige y joue un rôle je ne sais pas.

Quant au reste, heureusement que ça vire très rapidement vers du gore/comédie, c'est mieux ainsi plutôt que d'essayer en vain de se prendre au sérieux. Car plus ça avance, plus ça se perd. Le film ne semble pas avancer vers un but précis, les tueuries s'enchaînent, le sang est partout, ça s'arrête un peu puis ça repart de nouveau. Il y a des moments où on se croirait en train de regarder un jeu vidéo du style Painkiller.
Bon je ne vais pas m'en plaindre. Après tout, ce carnage est du genre que j'aime beaucoup, mais ça aurait pu être beaucoup mieux si ça aboutissait à quelque chose.

C'est donc un film à voir pour tous ceux qui aiment voir beaucoup de sang à l'écran sans trop se soucier du reste.

7.5/10
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Severed Ways: The Norse Discovery of America (Tony Stone, 2007, USA)



Vers le début du 11ème siècle, une expédition viking a découvert le continent américain. Une bataille avec les natives prend place, et les vikings retournent chez eux, en laissant derrière eux deux de leurs compagnons, le pensants morts...

Dès le tout début on comprend qu'il ne s'agit pas d'un film tout à fait ordinaire. Ca ressemble à une sorte de documentaire qui retrace la survie de deux hommes dans la nature. On pourrait de ce fait le comparer à The Edge avec Anthony Hopkins, sauf bien sûr qu'il s'agit d'une époque totalement différente.
Ce qui est encore plus étrange, c'est la bande son utilisée : du Dimmu Borgir, du Burzum,  du Old Man's Child, du Brian Eno etc...
Il y a même un passage entre les chapitres où on voit l'un des vikings en train de faire du headbang sur la musique !

Le réalisateur a même poussé le bouchon un peu plus loin du côté 'documentaire' en nous montrant, en temps réel, l'un des deux vikings en train de... chier ! Et par ça je veux dire qu'on nous le montre vraiment... les demoiselles ne vont certainement pas apprécier.

Ce que j'ai aussi aimé, c'est le côté très brut de la présentation de l'histoire. On nous montre à maintes reprises les deux hommes en train de couper du bois pour en faire un abris. On nous les montre en train de pêcher, de monter la garde etc... tout ça en temps réel ou presque. Certains trouveront ceci trop lent à leurs goût, et donc il faut se mettre en tête à l'avance qu'il ne s'agit pas d'un film où on a une histoire à proprement parler, encore moins d'un film de vikings en train de faire de la guerre.

8/10

Werckmeister Harmonies (Béla Tarr, 2000, Hongrie/Italie/Allemagne/France)



Un cirque passe par une petite ville hongroise plutôt calme où rien d'intéressant n'arrive et où la routine règne. Ce passage semble causer pas mal de problèmes...

Ok je n'ai pas compris grand chose ici, il parait que le film est rempli de métaphores et de symbolismes tous en relation très étroite avec l'histoire de l'Hongrie, mais qu'est ce que c'est beau à voir tout de même !

Je me trouve incapable de parler de ce film pour plusieurs raisons (dont celles que je viens de citer), mais franchement ça ne m'a pas du tout empêché d'apprécier. C'a marrive rarement de dire d'un film (ou d'une partie d'un film) qu'il est "poétique", mais la première scène ici ne peut pas être décrite autrement. Elle est d'une beauté phénoménale ! Et la musique qui l'accompagne l'est encore plus !
D'ailleurs on comprend tout à la nature du film dès cette première scène...

En bref, c'est à ne pas rater !

Zoetrope (Charlie Deaux, 1999, USA)



Un homme nu est emprisonné dans une sorte de cellule pour aucune raison apparente. Un autre, en habits militaires, le torture à travers des machines et des paroles philosophiques pas des plus simples à comprendre...

C'est un court métrage que j'ai regardé à cause de la présence de la musique de Lustmord (dans l'album sous le même nom que le film sorti trois années plus tard). Ca promet donc déjà d'être extrêmement lourd et sombre, et effectivement c'est bel et bien le cas.
L'histoire présentée ici n'est pas des plus légères, pour commencer. Ca rappelle pas mal d'autres films plus ou moins étranges comme Eraserhead, The Machinist, Cube ou encore Begotten.

On assiste ici à la chute d'un homme apparemment innocent sous le poids de la technologie et du progrès qui ne pardonnent pas. Le deuxième homme, celui qui commande ces machines, prend un énorme plaisir à le torturer moralement à travers ses paroles ultra-sophistiquées.
Le prisonnier n'a aucun moyen de s'en sortir, il ne peut rien faire à part souffrir en attendant l'heure de son exécution.
Le temps passe lentement, et avec lui la douleur, tant morale que physique du prisonnier.

Aucune lueur d'espoir ne se présente...

9/10

Antichrist (Lars von Trier, Danemark/Allemagne/France/Suède/Italie/Pologne)



Un couple qui vient de perdre son enfant se retire dans les bois, dans une cabane, en vue d'essayer de s'en sortir de ces moments difficiles. Mais là où tout semble aller bien, quelque chose de terrible semble les guetter...

Percutant ! C'est le mot qu'il faut pour décrire ce film...
Mes attentes plutôt hautes ont été bien assouvies. Un seul visionnement n'est certainement pas assez pour bien l'intérprêter, mais l'impression reste toutefois très forte.

La toute première scène est sublime ! On y voit un couple en train de faire l'amour, et leur enfant en train de commettre une bêtise qui lui coûtera la vie, le tout filmé au ralenti sur un fond de musique classique merveilleuse...
Le drame s'installe dès le tout début. C'est la mère qui en souffre le plus, alors son mari se charge de la réconforter et de l'aider à surmonter sa peine et ses peurs. Il semble toujours être prêt à donner la bonne réponse, à réconforter sa femme, à tout simplement être là quand elle a besoin de lui, mais tout ça n'empêche pas l'imprévu d'arriver...
C'est d'ailleurs à partir de là que ça devient de plus en plus confus, et l'intérprêtation de plus en plus difficile...

Je vais donc m'arrêter là, j'ajouterais seulement une sorte d'avertissement tout de même, il y a deux scènes en particulier qui sont plutôt choquantes, tant pour les filles qur pour les garçons. En dehors de la violence, il y a pas mal de sexe, parfois même explicite, qui ne plaira certainement pas à tout le monde.

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Damnation (Kárhozat) (Béla Tarr, 1987, Hongrie)



Un homme menant une vie solitaire et sans but se trouve cruellement amoureux d'une chanteuse dans un bar local. Il tente tout ce qui est en son pouvoir pour la garder pour lui, alors qu'elle est déjà mariée...

J'ai regardé Damantion avant Werckmeister Harmonies du même réalisateur, mais jusque là je ne sais pas trop quoi en dire...
Tout ce qui se rapporte au film est déprimant : son histoire, le village dans lequel se passent les évènements, les couleurs en noir et blanc, l'environnement boueux, pluvieux et brumeux qui enveloppe le village...

Mais tout ça est d'une beauté sombre et particulière...

The Devils (Ken Russell, 1971, UK)



Basé sur des faits réels, ce film retrace les faits tournant autour du prêtre Urbain Grandier et d'un groupe de nonnes dites possédées par le Diable pendant le règne de Louis XIII.

C'est étonnant comment un film pareil ait pu sortir en 1971, et pas à cause de la violence (pas très présente) ni à cause du sexe (et là c'est très poussé pendant une scène en particulier), mais surtout à cause de son aspect religieux très loin du politiquement correct.
Une nonne qui fantasme sur un prêtre qu'elle prend pour Jesus ? Ce n'est certainement pas quelque chose qui passe facilement...

Ca l'air d'être un film d'exploitation mais ce n'est pas du tout le cas.
Le film parle de politique au 17ème siècle, et comment certains hommes de pouvoir complotent contre ce prêtre qui représente pour eux un dernier obstacle qui les empêche d'atteindre leur but. Tous les moyens sont bons pour le faire tomber, et vu le contexte, les idées le plus folles peuvent très bien marcher...

8.5/10

Cutting Moments (Douglas Buck, 1997, USA)



Sarah mène une vie très vide avec sa famille. Son mari la remarque à peine, et son fils n'est pas très communicatif. Tout ça la pousse vers la déprime et à commetre quelque chose d'horrible...

Un court métrage qui va droit au but : celui de choquer... mais bien plus encore...
On assiste à une vie de famille des pires qu'on peut imaginer, celle où il n'y a absolument aucune forme d'affection, où le froid général et le manque de communication règnent. Mais là où la majorité décide de fermer l'oeil, de prétendre mener une vie 'normale', de continuer à faire semblant d'être heureux devant les autres et de cacher le malaise au fond de soi, la femme décide d'agir ici.
C'est à une véritable explosion qu'on assiste ici, et pas des plus belles à voir. Ca atteint des degrés très poussés de violence en juste quelques minutes, et même là où on ne la 'voit' pas cette violence, notre imagination s'en occupe...

7/10

Fido (Andrew Currie, 2006, Canada)



Dans un monde où les zombies sont contrôlés par les humains comme s'ils étaient des animaux de compagnie, un enfant se lie d'amitié avec le sien comme s'il était quelqu'un de normal...

Pas grand chose à dire, je m'attendais à un film du genre Shaun of the Dead avec son excellent mélange entre gore et humour, mais Fido n'est rien d'autre qu'un film de famille basé sur une histoire de zombies.
Je suis donc un peu déçu de ce côté, sutout que je ne suis ps trop fan de ce genre de films, mais en même temps il n'est pas aussi nul que ça. C'est même un très bon film à regarder en famille, et il a le mérite d'intégrer du gore (même si ce n'est pas trop) dans un film de ce genre.

L'histoire ne parait pas très intéressante, et on peut déjà tout prédire depuis le début vu la nature du genre, mais ça arrive quand même à faire passer un bon moment.

6.5/10
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Paranormal Activity (Oren Peli, 2009, USA)



Un jeune couple, apparemment hanté par une présence maléfique, décide d'enregistrer avec une caméra ce qui se passe la nuit quand ils sont endormis...

Bon techniquement parlant, c'est un film sorti en 2007, mais j'ai choisi de mettre 2009 pour sa sortie universelle.

Alors on dit que ce film est "The scariest thing ever", ou encore "Don't see it alone!" sur l'affiche, c'est assez prétentieux je dois dire, mais en même temps ça ne fait que placer la barre encore plus haut vis-à-vis de mes attentes, et de ce point de vue il ne m'a pas du tout déçu.

"Don't see it alone!" est la chose qu'il ne faut pas dire dans un film de ce genre. On ne peut pas bien apprécier un film d'horreur sensé faire peur si on est entouré d'autres personnes, encore moins lorsqu'il fait jour. Des films de ce genre sont à regarder lorsqu'on se trouve le plus seul possible, au beau milieu de la nuit, pour que l'expérience puisse atteindre son maximum !

N'empêche, le film fout vraiment quelques très bons frissons, chose de plus en plus rare à réaliser dans les films d'horreur de nos jours. Ca n'atteint pas le même degré que [Rec] par exemple, mais ça s'en rapproche par moments.

Mis à part ça, il y a quelques légers problèmes avec le film. Tout d'abord le comportement de Micah le copain de la fille. Son côté très 'masculin' le rend très stupide, mais bon en même temps on se dit, que va-t-on faire dans une situation pareille ?
D'un autre côté, certains évènements sont prévisibles. Je ne parle pas du fait d'attendre que quelque chose se passe la nuit lorsque la caméra est en train d'enregistrer, mais plutôt au niveau du comportement de la fille.

Il y a d'autres choses également mais qui ne sont pas vraiment importantes à mentionner. D'ailleurs tous ces petits problèmes n'affectent pas l'expérience en gros, si on cherche à se faire peur ce film va très bien servir.

Pour ce qui est de la fin, j'ai regardé les deux versions, et chacune d'elles a ses propres mérites. La version qu'on retrouve sur Internet suit beaucoup plus la 'logique' du film, alors que la version théâtrale contient l'un des moments les plus effrayants de tous le film.

Donc en bref, si vous cherchez à regarder un bon film d'horreur qui fait peur, ne ratez pas Paranormal Activity.

9/10
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Pour ceux qui ça intéresse, je viens de terminer un blog où je regroupe toutes ces 'chroniques' que je poste ici et ailleurs :
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Before the Devil Knows You're Dead (Sidney Lumet, 2007, USA/UK)



Deux frères en manque d'argent décide d'organiser le braquage de la bijouterie de leurs parents, mais ça tourne terriblement mal...

Malgré son âge plutôt avancé, Sidney Lumet continue quand même à faire des films de haute facture !

L'organisation d'un crime qui tourne très mal de la part des membres d'une même famille ferait tout de suite penser à Fargo.
On a deux frères, Hank et Andy, qui ont un besoin plus ou moins urgent d'argent. Même si leurs vies peuvent paraître aisées, toutes sortes de problèmes font en sorte qu'ils en demandent toujours plus. Leurs vies familiales sont ratées, et l'argent pourrait contribuer à régler ces problèmes, quoique...

Même si ça n'a rien d'innovant, l'histoire est racontée d'une façon plutôt originale. À chaque fois, la caméra suit les évènements du point de vue de l'un des personnages impliqués dans l'histoire, avec des retours en arrière dans le temps pour mieux nous expliquer telle ou telle chose d'un côté différent.

Le réalisateur a toujours excellé dans l'inclusion des moments très intenses dans ses films, et Before the Devil Knows You're Dead en regorge, pour notre plus grand plaisir !

Ce n'est peut-être pas aussi bon que Fargo (pas aussi 'marrant' non plus, avec l'humour noir du film des frères Coen), mais ça mérite certainement qu'on s'y attarde.

8.5/10

Le Ruban Blanc (Michael Haneke, 2009, Autriche/Allemagne/France/Italie)



Dans un petit village allemand à l'aube de la première guerre mondiale, des évènements criminels étranges se passent, sans que personne ne sache quelle en est la cause.

Le dernier film de Michael Haneke n'a pas remporté la Palme d'or au Festival de Cannes pour rien !

Au début on penserait qu'il s'agit tout juste d'une simple histoire qui se passe dans un petit village allemand, sans plus. Mais si on y réfléchit plus sérieusement, on y trouve énormément de 'messages cachés' et de sens doubles très en rapport avec tout ce qui s'est passé dans le monde pendant la première partie du 20ème siècle, et plus particulièrement en ce qui concerne l'Allemagne.
Je remercie au passage tous ceux qui étaient présents au CinéClub de la salle CinémAfricArt de cette semaine grâce à qui on a pu avoir plusieurs visions différentes de ce qu'implique le film dans sa globalité.

On peut voir dans le film la préparation à la guerre de la part des allemands, et donc d'une certaine manière, la naissance du nazisme. On ne nous présente rien de façon directe bien entendu, et l'histoire est limitée seulement au village en question, mais si on transpose ces évènements-là à une échèlle plus vaste, il n'y a plus de doute.

Les hommes ici sont pratiquement tous des monstres de la pire espèce. Froids, odieux, violents... ils excercent leur tyrannie sur tous ceux qu'ils contrôlent, à savoir les femmes et les enfants. Ces derniers finissent eux aussi par s'approprier tous ces adjectifs, enlevant petit à petit tout semblant d'innocence qui pourrait exister chez eux.
Quant aux femmes, c'est encore plus compliqué. Elles sont soumises à leurs maris mais en même temps elles semblent plutôt à l'aise dans ce rôle. La scène avec le docteur le montre très bien. Elles sont maltraitées et délaissées, et pourtant elles s'attachent à leurs familles et à leurs maris.

Le fanatisme religieux prend aussi une place très importante dans une vie où rien d'intéressant n'arrive. Les enfants subissent tout ça en silence, ils n'y peuvent rien et vont sûrement faire pareil à leurs tours, une fois grands, d'où le parallélisme avec le nazisme et toutes les autres formes de fascisme...

Bref, il y a tant de choses à dire et à tirer de ce film (par exemple la violence qui n'arrive presque jamais devant l'écran, un peu comme dans Funny Games), il faut donc le regarder avec attention pour espérer en tirer le plus...

9/10

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Karaula (The Border Post) (Rajko Grlic, 2006, Croatie/Serbie/Monténégro/Slovénie/Macédonie/Bosnie-Herzégovine/Hongire/Autriche/UK)



1987, aux frontières entre la Yugoslavie et l'Albanie, un avant-poste militaire se prépare à une éventuelle attaque de la part des albanais. Le Lieutenant qui s'en occupe souffre de syphilis, et il décide de mentir à ses soldats, pour les garder trois semaines de plus, en vue de cacher sa maladie.

Ce film m'a tout de suite fait pensé à un autre de la même région, No Man's Land, avec son mélange entre comédie et drame sous fond de guerre du balkan.
La différence ici est que la guerre à proprement parler se place plutôt dans l'arrière plan.
On voit des soldats, leur relation avec leur Lieutenant et tout ça, mais il n'y pas vraiment de combats ici. Les combats se passent plus sur un niveau personnel qu'autre chose, entre ceux qui se battent contre les autres et ceux qui luttent contre eux-mêmes...

Au début du film on penserait qu'il s'agit d'un film du genre léger. On voit deux soldats, l'un d'eux en train de baiser une fille, qui reviennent en cachette vers leur camp lorsqu'ils se rendent compte que leur Lieutenant est sur le point d'y arriver. On comprend tout de suite qu'ils font ça très souvent, surtout à la remarque de l'un d'eux quand il dit que le Lieutenant est arrivé "trop tôt" ce jour-là.
Les situations hilarantes, grâce aux dialogues entre l'un de ces deux soldats et le Lieutenant, sont au rendez-vous, sans pour autant dépasser les frontières du réalisme.

Mais petit à petit ça devient plus touchant. On apprend à mieux connaître les personnages et leurs préoccupations. La guerre rend la vie insupportable pour certains, et chacun cherche un moyen de s'en sortir, un quelconque moyen de divertissement qui lui fera passer le temps et oublier tout ce qui se passe et qui les empêche de mener une vie normale...

Karaula est une véritable petite perle qui ne laissera personne indifférent.

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District 9 (Neill Blomkamp, 2009, Nouvelle Zélande/Afrique du Sud)



Un vaisseau extra-terrestre s'est mis en orbite juste au-dessus de la ville de Johannesburg. Vingt ans plus tard, le vaisseau est toujours là, et ses habitants, qui comptent désormais 1.8 millions d'aliens, vivent dans des bidonvilles. Les problèmes avec la population locale se multiplient, ce qui pousse les Humains à chercher à déplacer les aliens ailleurs.

N'étant pas des plus grands fans de science-fiction, j'ai été assez ébloui par ce film. Il n'est pas vraiment ce qu'on pourrait trouver de plus conventionnel dans le genre, surtout grâce à la présentation du l'histoire au début et la tournure inattendue des choses par la suite.
On a droit à une sorte de documentaire, pas du style "caméra à la main", ou du moins pas comme on pourrait le croire, avec des extraits de news, d'interviews, de vidéos de caméras de surveillance etc... qui relatent tous les faits qui ont eu lieu suite à la découverte de ce fameux vaisseau spatial.

Pour une fois que des évènements de cette envergure ne se passent pas aux Etats Unis, et d'ailleurs même dans le film on le mentionne.
Il ne s'agit pas non plus d'un vaisseau spatial qui vient dans le seul but de détruire la terre en quelques heures. Les aliens semblent être perdus, et leur arrivée sur terre n'était vraisemblablement pas dans parmi leurs objectifs. On aurait toutefois pu mieux nous expliquer quelques détails sur ce point (comment ils ont attéri sur terre, pourquoi n'ont-ils pas pu repartir de suite etc...) étant donné que les deux races se comprennent aisément.

La deuxième partie du film vire vers un côté inattendu. Trop d'action prend place, et les évènements se précipitent de façon très intense. Je n'en dirais pas plus pour ne rien gâcher du plaisir que tout cela procure.

Dernière remarque, les aliens sont extrêmement bien faits ! C'est vraiment rare de voir des aliens qui semblent si réels, ça vaut le coup de voir le film juste pour eux.

La fin laisse présager une suite. Espérons donc qu'elle sera à la hauteur !

9/10

Zombieland (Ruben Fleischer, 2009, USA)



Dans un monde peuplé de zombies, un jeune garçon essaie de survivre à sa manière, en suivant des règles qu'il s'est inventé lui-même. Il rencontre un homme qu'il va accompagner dans sa quête à la recherche de... twinkies !

On comprend dès les premiers instants qu'il s'agit d'un film énorme ! Du gore et du sang partout, Woody Harrelson dans l'un des rôles principaux, For Whom the Bell Tolls de Metallica en tant que générique, un aspect "comédie" présent du début jusqu'à la fin... en bref, c'est la version américaine de Shaun of the Dead. Même si Zombieland n'est pas aussi bon que le film anglais, il s'en rapproche énormément.

Si on cherche à se divertir, ceci est un excellent choix. L'histoire est légère et n'a rien d'original, mais qu'est ce que c'est bon à regarder ! Le temps passe sans qu'on ne s'en rende compte, même s'il n'y a pas trop d'action pendant le film. D'ailleurs on aurait aimé voir un peu plus de zombies avant la scène finale, mais dans cette scène il y'en a tellement qu'on se dit que c'est suffisant après tout.
Ce n'est quand même pas rien de voir Woody Harrelson prendre autant de plaisir à tuer des hordes de zombies tout en s'amusant avec les jeux d'un parc d'attractions !

La partie qui se passe à "Hollywood" (sans entrer dans les détails) constitue l'un des meilleurs moments du film. J'étais malheureusement déjà au courant de ce qu'on allait y voir, mais il vaut mieux le découvrir dans le film pour un meilleur effet de surprise.

À ne pas rater pour les amateurs du genre, mais ne vous attendez toutefois pas à quelque chose de révolutionnaire.

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Drag Me to Hell (Sam Raimi, 2009, USA)



Christine Brown travaille dans une banque. Sa vie est plutôt stable, ayant un copain qui s'occupe très bien d'elle et une éventuelle promotion en vue, son futur semble prometteur, sauf qu'une vieille femme vient tout gâcher en lui lançant une malédiction...


Voilà enfin le retour de Sam Raimi avec les films d'horreur !
Mes attentes étaient plutôt hautes, étant un grand fan de sa série des Evil Dead, mais finalement j'ai été légèrement déçu par Drag Me to Hell.

Je savais déjà que ça ne pouvait pas atteindre la grandeur de sa fameuse trilogie d'horreur (les seuls films que j'ai vu de sa part d'ailleurs), mais je me suis dit qu'il était tout de même capable de faire quelque chose d'excellent.
Drag Me to Hell se contente de présenter quelque chose de plutôt standard. C'est un film d'horreur du genre classique, où on retrouve plein de clichés du genre.
Les "faux moments" d'horreur au début de l'histoire, le volume qui monte d'un coup sans qu'on ne s'y attendre pour forcer quelques sursauts, le suspens dans certaines scènes alors qu'il n'y a rien etc...
La seule chose qui diffère c'est peut-être la fin, ou encore tout ce truc de la mouche qui en dégoûtera certainement plus d'un !

Bref, c'est tout juste un film bon d'horreur standard, pas du tout à la hauteur des débuts de ce réalisateur.

7.5/10

My Blueberry Nights (Wong Kar Wai, 2007, Hong Kong/France/Chine)



Une fille vient de savoir que son copain la trompe. Il la quitte, et elle ne trouve personne d'autre à part le propriétaire d'un café avec qui parler...

Mon troisième film de ce réalisateur, et ça ne fait que renforcer encore plus mon idée sur lui. Toujours le même thème, toujours les mêmes manières de rallonger ses films, et toujours des histoires plates à nous présenter...
On a beau voir autant de grands noms sur l'affiche, ça ne sert à rien. Mention spéciale à Rachel Weisz qui a vraiment brillé dans son rôle.

Au début je m'attendais à quelque chose. Bien que l'histoire est trop prévisible, et ce depuis les toutes premières scènes du film, je gardais quand même l'espoir.
Une fille qui vient de rompre avec son copain vient de faire connaissance avec le propriétaire d'un café. À partir de là on comprend tout ce qui va arriver, donc le plus important c'est de savoir comment ça va se dérouler.
La fille s'attache de plus en plus à ce jeune homme, nommé Jeremy. Elle n'a personne avec qui parler (c'est à se demander pourquoi est-ce que les gens dans ces situations, uniquement dans les films, n'ont jamais d'amis avec qui parler de ces choses...), et Jeremy est là pour l'écouter. Elle va bien sûr avoir un faible pour lui, mais au lieu de continuer elle décide de quitter la ville en quête de... de quoi au fait ?

Et voilà que commence une histoire pseudo-romantique plutôt tirée par les cheveux. La fille raconte ses aventures à Jeremy à travers des cartes postales, et lui de son côté essaie à tout prix de la rejoindre au téléphone. Ca dure des mois, Elizabeth travaille dûr jour et nuit en vue d'économiser une bonne somme de quoi s'acheter une voiture.
Elle fait la connaissance de quelques personnes, puis repart de nouveau vers une autre destination. C'est à croire qu'il s'agit d'un "road movie" à un certain moment. On se demande où va le film, c'est comme s'il n'avait plus aucun but... ce qui n'est pas étonnant de la part du réalisateur. Ils nous a habitué avec toutes sortes de scènes inutiles, rallongées en vain et qui ne servent tout simplement à rien dans ses films précédents.
Vous vous rappelez des nombreuses scènes filmées au ralenti dans In the Mood for Love ? Vous avez détesté ça ? Eh bien vous allez les détester encore plus ici...

4/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


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Northern Prince of Evil

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The Limits of Control (Jim Jarmusch, 2009, USA/Espagne/Japon)



Un homme solitaire se dirige en Espagne en vu de mener un travail criminel. Il reçoit les instructions au fur et à mesure à travers des personnes différentes.

Ceci est une sorte de voyage à l'intérieur d'un esprit pas très conventionnel. Un inconnu qui rencontre des inconnus. Un homme silencieux qui ne fait rien d'autre à part observer et écouter les monologues des autres. Quelqu'un de si strict et droit qu'il refuse le sexe pour une simple raison : "Never while I'm working.", alors qu'il n'est visiblement en train de ne rien faire de spécial. Il boit toujours deux espressos dans deux tasses différentes, il est tout le temps seul, il ne parle que très rarement, seulement là où c'est nécessaire.

Les rencontres qu'il fait sont tout aussi bizarres. Elles commencent toutes par la même question : "Do you speak spanish?", toujours la même réponse, "No.". Ses interlocuteurs s'engagent tout de suite dans des discussions diverses, sans qu'il ne le leur demande et sans qu'il ne les stoppe non plus, à propos de choses différentes. Chacun d'eux s'intéresse à quelque chose en particulier, souvent en rapport très étroit avec l'art.

C'est un film rempli de symboles et de métaphores en tout genre. Chacun des personnages représente quelque chose, chacune des actions qui se répètent encore et encore veut dire quelque chose, et là où on se tuerait pour savoir comment le personnage a pu faire ce qu'il a fait à un certain moment dans le film, il se contente de dire "I used my imagination.", l'imagination qui triomphe sur les choses palpables ! Une invitation à tous les spectateurs pour faire de même s'ils veulent saisir le "message" du film...

8/10

Ink (Jamin Winans, 2009, USA)



À la tombée de la nuit, deux forces opposées font leur apparition auprès des gens endormis, chacune d'elles a une tâche bien déterminée : instaurer une sorte d'équilibre à travers les rêves ou les cauchemars qu'ils procurent aux personnes qu'elles visitent...

Ca ne m'arrive pas tout le temps de m'intéresser à un film seulement à cause de son affiche. Pourtant elle n'a rien de vraiment spécial, mais ces sortes de silhouettes aux regards lumineux m'ont intrigué. Quelque chose de mystérieux se cacherait derrière cette noirceur, et je voulais donc en savoir plus.

Au début on est confu, on ne comprend pas grand chose à ce qui se passe. On voit le "bien" et le "mal" en train d'agir sur les endormis, puis quelque chose d'inattendu arrive : un clash entre les deux. Un petit combat à la Matrix prend place (avec quelques excellentes idées en ce qui concerne l'interaction avec le décor), et c'est le "mal", interprêté ici par un incube nommé Ink, qui en sort vainqueur. Il kidnappe l'esprit d'une petite fille qui, dans son sommeil, assiste à tout ceci sans rien comprendre, tout comme le spectateur...
Le film ressemble à un rêve en fait, avec toutes ces couleurs, ces contrastes et lumières spéciales, ces personnages bizarres et leurs capacités surhumaines...

En somme, ça n'a pas dépassé mes attentes. C'est quand même très bien foutu pour un film indépendant, et je vois bien son idée plus exploitée au futur (un remake verra probablement le jour dans quelques années), mais son plus gros problème réside dans le fait que l'histoire qu'on nous présente suit un schéma très classique de "bien contre le mal"...

7.5/10

Borat (Larry Charles, 2006, USA)



Borat est un reporter Kazakh qui décide d'aller aux USA en vue d'apprendre de ce pays, et de trouver des solutions aux nombreux problèmes du Kazakhstan...

Sacha Baron Cohen est un génie de la comédie ! Ali G in da House était bon, avec un humour crade que j'aime beaucoup, mais il n'avait finalement pas grand chose de spécial. Là c'est très différent...

Dès le tout début les fous rires commencent ! Borat nous présente son village avec tous ses habitants très... particuliers. Il embrasse passionément une fille avant de nous la présenter en tant que sa soeur, "Number 4 prostitute in all of Kazakhstan", ou encore son voisin qui occupe le titre de "rapist" du village. Puis, départ vers les "US and A" comme il l'appelle...

C'est là qu'on se rend compte de l'audacité de cet acteur. Mis à part les quelques personnes impliquées, personne n'est au courant qu'il s'agit en fait d'un faux documentaire. Au début j'étais très surpris par le "jeu" des acteurs, je me disais que c'était tout bonnement impossible que des acteurs 'inconnus' soient aussi bons, aussi naturels, mais en fin de compte ils ne 'jouaient' pas. Ils pensaient que ce dénommé Borat était vraiment un Kazakh venu en apprendre le plus possible sur les habitudes du pays, et ils n'étaient tout simplement pas des acteurs...

Les opportunités que ça présente sont vastes. Borat s'exprime mal en anglais, et les traditions de son pays, où plutôt ce qu'il fait croire aux américains, sont très bizarres... il se masturbe en pleine rue sur la vitrine d'un magazin de sous-vêtements, il pense que l'ascenseur est sa chambre d'hôtel, et à la vue de Pamela Anderson, il n'a plus qu'une seule idée en tête : "I will go to Pamela and she will grant me entry to her vagin.".

Ce film est rempli de répliques légendaires :
"The only thing keeping me going was my dream of one day holding Pamela in my arms and making romance explosion on her stomach. "
"My moustache still tastes of your testes!"
"I like to make sexy time!"
"I arrived in America's airport with clothings, US dollars, and a jar of gypsy tears to protect me from AIDS."
"Her vagin hang like sleeve of wizard's robe."
"Although Kazakhstan a glorious country, it have a problem, too: economic, social, and Jew."

Et surtout la meilleure scène de toutes, celle de la bagarre dans l'hôtel...

Si vous aimez l'humour très gras et osé, les situations débiles où il faut improviser pour ridiculiser au plus les autres, Borat est à ne pas rater. L'une des meilleures comédies de ces dernières années !

9.5/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


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