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ZanZanA L'émission Metal in noise we trust...

 

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Northern Prince of Evil

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London River (Rachid Bouchareb, 2009, UK/Algérie/France)



Londres, le 7 Juillet 2005, des attaques terroristes prennent place. Des bus ont explosé, et les morts se comptent par dizaines. Au milieu de tout ce chaos, une mère anglaise cherche désespérément sa fille, et un homme africain fait de même pour son fils.

Elisabeth est une mère chrétienne assez attachée à sa religion. Un jour elle entend parler des attaques terroristes qui ont eu lieu à Londres, et commence à s'inquiéter quant au sort de sa fille. Elle l'appelle, sans aucune réponse. Elle l'appelle encore et encore, toujours rien. Elle décide d'aller à Londres pour la chercher elle-même.
Parallèlement, un homme musulman nommé Ousmane cherche son fils. Il n'a aucune idée sur où il peut être, ses amis, ses fréquentations. Il travaille en France, et sa femme est en Afrique. Morte d'inquiétude, elle demande à son mari d'aller chercher leur fils.
Ousmane et Elisabeth vont inévitablement se rencontrer ne effectuant leurs recherches. Elisabeth, en apprenant plus au sujet de sa fille et de ses fréquentations, craint le pire, et commence à se poser sur des questions à propos d'Ousmane. Ce dernier aussi n'est pas très optimiste, mais tous les deux continuent leurs recherches...

Ce film présente une sorte de clash entre deux croyances différentes, deux cultures différentes. Les préjugés que porte l'un sur l'autre prennent une part importante, d'où, à mons avis, le nom du film. Une rivière 'coupe' généralement une partie de terre en deux, et pour traverser d'une rive à une autre il faut un moyen qui relie les deux rives. Ce moyen est les attaques qui ont eu lieu à Londres, et qui ont servi à deux croyants de religions différentes de s'approcher.

Le réalisateur veut nous montrer que la différence existe entre "terroriste" et "musulman modéré", et que ces actes terroristes ignobles affectent tout le monde sans exception.
Mais London River reste avant tout un drame de très bonne qualité, et on se sent très facilement touché et impliqué dans l'histoire, qui est très touchante...

9/10

Brüno (Larry Charles, 2009, USA)



Brüno est un gay autrichien très impliqué dans le monde de la "fashion". Après plusieurs échecs en Europe, il part aux USA en vue de devenir "the biggest Austrian celebrity since Hitler".

Suivant le même chemin que Borat, Sacha Baron Cohen frappe encore fort. On a quasiment la même formule ici, un faux documentaire où seules quelques personnes sont vraiment impliquées, et à travers lequel il n'hésite pas à pousser les gens à bout et à les ridiculiser d'une façon directe. La scène où il demande à des parents ce qu'ils sont prêts à faire avec leurs bébés afin de gagner un peu d'argent en témoigne suffisament.

L'effet de la surprise chez le spectateur n'est donc plus le même, il fallait alors trouver d'autres moyens pour maintenir le même niveau. Nous voilà donc en train d'assister à Brüno, habillé de façon extrêmement provoquante, en train de marcher dans les rues du moyen orient, au milieu de toutes sortes de religieux juifs qui se mettent aussitôt à lui courir après. Il va encore loin en invitant des personnalités Israéliennes et Palestiniennes en vue de... trouver une solution au conflit !

Avant de finir, je me dois de mentionner la fameuse scène du "pénis qui parle". Elle est totalement inattendue et hilarante, et les réactions qui s'ensuivent sont tout simplement énormes !

8.5/10
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a333333 bélial je te nomme dieu des films, London River, je cherche des liens depuis 3 jours si t'en as envoie moi par MP
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Northern Prince of Evil

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Si j'en trouve je te ferais signe.

The Bone Man (Der Knochenmann) (Wolfgang Murnberger, 2009, Autriche)



Brenner est un détective privé chargé d'une simple mission à la campagne, près de la frontière Slovaque. Les choses se compliquent petit à petit, et il est obligé de rester quelques jours de plus qu'il ne l'a prévu. Pendant ce petit séjour, il va assister à des choses bizarres...

C'est seulement après avoir regardé ce film que je me suis rendu compte que c'est une "suite" à deux autres. Bon ça ne m'a heureusement gâché en rien à son plaisir, l'histoire semble être totalement indépendante des autres (mis à part quelques petits détails à propos du passé de policier de Brenner), et j'ai pu tout comprendre sans rien remarquer. Je me dois tout de même de regarder les deux autres, et une suite est déjà prévue pour 2011.

On suit là ce qui devait être une mission tout à fait ordinaire. Brenner se dirige vers une sorte de taverne à la campagne. Il cherche quelqu'un nommé Horvarth qui devrait se trouver dans cette taverne, mais ceux qui y travaillent se comportent de façon bizarre et nient toute existence potentielle de ce dénommé Horvarth. Pourtant sa voiture est bien là...

Bref, ceci est un excellent thriller avec de l'humour noir en abondance (sans pour autant que ça devienne une comédie). C'est un peu comparable au style des frères Coen dans des films comme Fargo, et c'est donc à ne pas rater !

8.5/10

Public Enemies (Michael Mann, 2009, USA)



L'histoire de John Dillinger, l'ennemi public numéro un aux Etats Unis pendant les années de la Grande Dépression, et l'une des raisons principales  de l'instauration du plus sophistiqué Federal Bureau of Investigation.

Ca fait longtemps que je n'ai pas vu Johnny Depp dans le rôle du méchant, et qu'est ce qu'il assure ! C'est vraiment dommage de le voir jouer des rôles 'légers' la plupart du temps. Même si ça lui donne une versatilité indéniable, il est tout de même beaucoup plus bon que ça.
Un autre acteur de taille fait également partie de l'affiche. Il s'agit de Christian Bale. Seulement voilà, son rôle est plutôt limité...

Quant au film, ça parle évidemment de John Dillinger, une personne très connue pour ses braquages de banques à travers tous les Etats Américains, ainsi que pour ses évasions spectaculaires des prisons dans lesquelles il a été mis.

Avec Michael Mann on peut s'attendre à des scènes de fusillades extrêmement intenses, et le film en regorge ! Dès le début on a droit à la première évasion de Dillinger et ses amis, et c'est là où commence sa véritable histoire. Les braquages de banques commencent tout de suite après, et le manque de compétence de la police ne peut rien pour le stopper. Dillinger en profite pour mener ses crimes partout dans le pays, sachant que la police ne possède pas les ressources nécessaires pour pouvoir l'arrêter...

Ils arrivent pourtant à le faire, mais pas pour longtemps... Dillinger a toujours des idées pour faire parler de lui. Il continue ses activités, et la police est toujours tout près de l'arrêter. À chque fois une fusillade prend place, et les victimes se font de plus en plus nombreuses du côté de la loi.

En somme ceci est un très bon film qui aurait tout de même pu être mieux avec des dialogues plus 'naturels' et une caméra plus stable.

8/10

Moon (Duncan Jones, 2009, UK)



Dans un futur pas très lointain, une entreprise a trouvé un moyen efficace pour répondre à 70% des besoins aux énergies sur terre. Sam Bell est un astronaute chargé de bien mener la base lunaire par laquelle cette énergie est transmise. Vers la fin de son contrat de 3 ans, juste deux semaines avant son retour sur terre, il fait une découverte très spéciale... celle de lui-même !

Il est clair que ce film est très influencé par deux classiques du genre, 2001: A Space Odyssey, et Solaris. L'ordinateur hautement sophistiqué nommé GERTY (interprêté par Kevin Spacey) fait directement penser à HAL, et certaines des 'visions' de Sam vont à leur tour mener à Solaris. Tout ça ne peut qu'être bon, mais le film n'explore pas certains des thèmes proposés comme il se doit...

Au début on ne peut nous empêcher de penser que GERTY, tout comme HAL, n'est pas du tout un gentil ordinateur qui ne veut que du bien pour Sam. D'ailleurs ses motivations sont de plus en plus incompréhensibles, et ses réponses aux questions de Sam ne sont jamais claires aux moments critiques.
Le smiley qui affiche l'humeur actuelle de GERTY fait de lui un machine plus 'humaine' toutefois, et on ne sait donc pas s'il veut réellement être utile ou au contraire...

Un peu plus tard dans le film, Sam fait la rencontre à laquelle il s'attendait le moins. Ce n'est pas tous les jours qu'on se trouve sur la surface de la lune face à soi-même ! Après trois années de solitude totale, le premier contact humain que fait Sam ne lui fait pas autant de bien qu'il ne l'aurait imaginé. Il est tout confus, nous aussi, et le mystère qui s'installe est des plus lourds.

Le problème
 ici est que le film aurait dû mieux exploiter le thème de la solitude et de la démence que ça peut causer. Dans une scène on voit clairement que Sam hallucine. Il voit quelque chose de pas très gai, mais ça s'arrête malheureusement là. Ca aurait dû continuer un peu dans ce chemin, puisque, dès que l'on découvre certaines choses en particulier (que je ne dévoilerai pas bien sûr), tout le mystère s'éparpille d'un coup...

8.5/10


Edited by Belial - 29 Novembre 2009 at 17:45
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The Wave (Die Welle) (Dennis Gansel, 2008, Allemagne)



Un prof, ayant comme thème à enseigner l'autocratie, décide de faire les choses différement. Il expérimente avec la classe pour faire un modèle de dictature à petite échelle, ce qui va rapidement écahpper à son contrôle.
Basé sur une histoire vraie.

Ce film m'a tout de suite rappelé un autre film allemand, Das Experiment. Le concept en gros est un peu le même : une sorte d'expérience, de simulation qui met en place des gens normaux, mais qui va très vite tourner mal, très très mal...

Les élèves ne sont pas du tout intéressés au cours, au début. Ils connaissent déjà l'histoire, et certains d'entre eux affirment même que la dictature n'est plus possible en Allemagne de nos jours.
Le prof décide alors de changer de méthode, et leur propose de simuler un régime autocrate. Les élèves s'intéressent de plus en plus, le prof leur demande de lui proposer des idées diverses à propos de ce régime qu'ils vont incarner, dont le nom : The Wave.

Les élèves s'impliquent de plus en plus, l'idée leur convient. Ce n'est pas tous les jours qu'on leur offre la possibilité d'avoir une sorte de but commun indépendamment de leurs croyances, personnalités, ou niveaux de vie. Ils sont très motivés, et n'ont même plus besoin de leur prof pour faire naître de nouvelles idées.

Et c'est là que ça commence à prendre une mauvaise tournure. L'un des élèves en particulier semble prendre cete histoire vraiment à coeur. Il fait des choses qu'il n'oserait pas faire autrement, et il n'est plus possible de faire marche arrière...

C'est une très belle démonstration de ce qu'on pourrait faire avec l'enseignement. Au lieu de laisser les élèves apprendre bêtement des tonnes et des tonnes de cours qu'ils vont finir tôt ou tard par oublier, on les met en plein coeur de ce qu'ils étudient. La motivation vient naturellement de cette façon, et comme on le voit ici, ça peut même dégènérer. C'est bien plus que ce qu'on aurait espéré.

8.5/10

Alien (Ridley Scott, 1979, USA/UK)



Un vaisseau en mission dans l'espace capte un signal SOS d'une planète lointaine. L'équipage de ce vaisseau va faire des investigations, et ils vont très vite rencontrer des créatures extra-terrestres qui paraissent inoffensives au début...

Un petit classique, ça fait toujours du bien ! Je ne vais pas trop en parler puisqu'il est du genre que tout le monde devrait déjà connaître.
Pour ceux qui ne le connaîtraient pas déjà, ceci est du genre "horreur" qui se passe dans des endroits fermés, très limités, pas bien éclairés et où un monstre très difficile à tuer rôde en terrorisant les humains.
Ceci a certes mis les bases pour plein de clichés pour les films à venir, mais ça marche très bien ici.

Mon seul petit problème concerne le manque de rencontres avec l'alien en question, et par la même occasion le peu de 'victimes' causées par la créature.
Ca reste toutefois un excellent film du genre !

9/10

HannaHannaH (Annemarie van de Mond, 2007, Pays-Bas)



Hannah est une femme d'un caractère très difficile à supporter, que ce soit par les autres membres de sa famille nombreuse ou par les hommes qu'elle rencontre. Victor fait partie de ces hommes, et il se trouve malgré lui impliqué dans les préparations des 40 ans de mariage des grands-parents de la famille de Hannah. Cette dernière n'est pas très enthousiaste, mais Victor finit par la convaincre d'en faire partie.

Petit à petit, Victor découvre Hannah et sa famille. Chaque membre a un trait qui lui est spécial, le frère attardé étant celui qui se fait remarquer le plus.
Quant aux autres membres, même s'ils ont l'habitude avec Hannah et sa nature très impulsive et imprévisible, il leur arrive des moments où ils ne peuvent plus la supporter. C'est pourtant ce caractère même qui attire Victor, mais même lui va finir par en avoir marre.

En gros, c'est une bonne comédie romantique sur fond dramatique. C'est du déjà vu et revu, mais la comédie est heureusement là pour donner un air frais au tout.

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Tobruk (Václav Marhoul, 2008, République Tchèque/Slovaquie)



Pendant la deuxième guerre mondiale, des recrues tchèques sont envoyées combattre au nord de l'Afrique. Une sorte d'amitié naît entre certaines de ces recrues. Mais en plein désert, au milieu des tirs ennemis et des nombreuses tempêtes de sables, la survie devient quelque chose de très difficile à assurer.

Les films de guerre où l'action n'est pas très présente peuvent en repousser plus d'un. Tobruk n'est certainement pas un Saving Private Ryan, mais il n'en est pas moins efficace quant à la démonstration des situations extrêmement difficiles à vivre pour les jeunes soldats.

Le film se concentre plus que tout sur ce qu'endurent les soldats dans des milieux aussi hostiles. D'un côté, les tempêtes de sable constituent un véritable ennemi qu'ils ne peuvent même pas combattre. La seule chose à faire est de se cacher, et d'attendre que ça passe. D'un autre côté, il est parfois encore plus difficile de 'combattre' les siens, encore plus de mener de combats avec soi-même.
De plus, l'ennemi frappe très souvent là où on s'y attend le moins. D'ailleurs on ne voit cet 'ennemi' de près que dans de très rares occasions, c'est peut-être fait exprès pour nous pousser à imaginer l'ennemi à notre manière, pour dire que, dans la guerre, les visages ne comptent pas. On tue nos ennemis sans même les voir.
Comme l'a si bien dit Roland de Roncevaux : "Maudit soit le lâche qui inventa des armes capables de tuer à distance !".

Ce qui fait de ce film quelque chose d'un peu spécial par rapport aux autres, c'est l'accentuation sur l'état physique en dégradation constante des soldats. La fatigue les envahit, le nourriture se fait rare, et en plein désert, on se perd très facilement sans avoir aucun repère.
Mention spéciale à la fin qui, même si elle est du genre "ouverte", est totalement inattendue.
Dernière remarque, le film a été tourné en Tunisie. L'authenticité est donc au rendez-vous.

9/10

Katyń (Andrzej Wajda, 2007, Pologne)



Ce film retrace les évènements qui se sont déroulés en 1940, où les soviets ont massacré des milliers d'officiers polonais dans la forêt de Katyn.

Il faut dire que je m'attendais à quelque chose de totalement différent. Je m'attendais plus à un film de guerre dans les veines de Tobruk qu'autre chose, mais en fin de compte Katyn est plus un drame sur fond de fond de guerre qu'un film de guerre à proprement parler (dans le sens où il y a de l'action, parce que, la guerre veut après tout dire plein de choses à la fois).
Du coup, je me dis que ce n'est en fin de compte pas grave. L'histoire est loin d'être banale, mais le problème c'est qu'elle ne m'intéresse pas tant que ça, finalement.

Les polonais qui s'intéresseraient à l'histoire de leur pays trouveraient certainement leur compte ici, mais pas en ce qui me concerne. En fait, lorsque le film parle de 'faits', ça capte tout de suite mon attention, mais là où il se concentre sur certains personnages qui font partie des familles polonaises, je n'y trouve pas grand chose.

Le massacre en lui même est vraiment atroce. On estime le nombre de morts à 12 000 personnes, et le plus amusant dans cette histoire, si on peut parler d'amusement dans un contexte aussi morbide où les charniers regorgent littérallement de morts, c'est que les soviets, à l'époque, ont accusé les allemands d'avoir commis ces massacres !

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Thirst (Park Chan-Wook, 2009, Corée du Sud)



Un prêtre Coréen se porte volontaire pour une expérience médicale en Afrique. Le résultat de l'expérience est totalement inattendu. Il devient un prêtre déchu, un vampire...

Park Chan-Wook qui fait dans l'horreur fantaisiste, c'est certainement quelque chose d'intéressant !
On se demanderait tout de suite si cela ne va pas être un échec. On ne peut pas dire que les Coréens nous ont habitué avec les films de vampires, surtout que la réputation de ces derniers se dégrade de plus en plus à chaque fois, notamment avec des films comme Twilight où ça atteint des niveaux d'une bassesse dignes des journaux tunisiens.
D'un autre côté, on pourrait s'estimer chanceux d'avoir, même si c'est rare, des films du même poids que Let the Right One In. C'est d'ailleurs une bonne chose de voir des films non-Américains s'intéresser aux vampires, et même plus, en faire quelque chose de très bon !

Bref, revenons à Thirst. Au début on nous présente Sang-hyeon, le prêtre en question. Il est quelqu'un de très pieu, mène une vie tranquille, aide les gens mourants et les malades, jusqu'au jour où il décide de prendre part à cette expérience médicale.
Il voyage en Afrique et tout se passe comme le lui avait annoncé le docteur qui s'occupe de cette expérience. Le prêtre est mort, et au moment où les médecins qui l'entourent s'apprêtent à noter l'heure du décès, il commence à bouger de nouveau.
Il retourne dans son pays, où les gens le prennent pour un véritable Messie. Tout comme dans le temps de Jesus Christ, les gens malades viennent lui demander de les 'toucher', ce qu'il refuse de faire.
Un peu plus tard, la transformation prend place, et le prêtre jadis pieu est désormais un buveur de sang !

C'est là l'un des points pas trop clairs du film. La transformation est plutôt brusque, du jour au lendemain le prêtre ne supporte plus la lumière du soleil et se nourrit de sang. Il garde tout de même une certaine bonté en lui, et décide de ne tuer personne pour se nourrir. C'est difficile à faire, mais pas impossible.
Il rencontre une vieille connaissance par la suite, et sa femme avec. Une relation un peu particulière naît entre le prêtre et cette femme, ce qui va finir par bien compliquer la vie du prêtre.

La première partie du film est un peu lente, surtout avec cette sorte de romance entre les deux personnages principaux. Même si ça n'a rien à voir avec Twilight de ce côté (ce qui est impossible à atteindre après tout), ce n'est quand même pas aussi captivant que la suite du film.
Il y a pas mal d'idées pas souvent exploitées dans des films de ce genre. L'utilisation de la caméra dans certaines scènes (là où on voit le prêtre-vampire sauter avec la fille d'un toit à un autre) par exemple est excellente.
Les effets spéciaux sont à saluer aussi. C'est vraiment étonnant de voir des effets aussi convaincants !

Voilà, je pense avoir dit l'essentiel. Thirst est un très bon film de vampires qui n'hésite pas à explorer de nouveaux territoires sans frôler le ridicule.

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A Million (Cho Min-Ho, 2009, Corée du Sud)



8 jeunes personnes sont invitées à participer à une émission de télé réalité, avec un million de dollar comme prix au gagnant. Seul petit problème, les 'éliminés' du jeu sont éliminés pour de vrai...

Imaginez une émission comme Koh-Lanta où les perdants sont tués un par un ! Ca ferait une bonne histoire pour un film, et c'est ce que nous propose A Million ici.

Bien sûr, les participants ne sont pas au courant de ces "règles du jeu" qu'a mis en place le créateur de ce show, mais ils ne passent pas trop de temps avant de sentir que quelque chose ne va pas bien, et pire encore, que les perdants ne quitteront pas vivants le lieu où se déroule le jeu...

Reste maintenant à voir comment vont se passer les choses. On sait dès le début qui va survivre, on sait ce qui va se passer, il faut donc nous convaicre du "comment" des choses, et c'est plutôt réussi de ce côté, sauf pour quelques détails.

L'intensité est là. On est confus, tout comme les personnages, et on se sent plongé dans le tas avec eux. Ils n'ont plus de choix que de continuer dans un jeu d'un sadisme extrême. Le créateur de ce jeu n'a aucun but autre que de s'amuser en voyant les autres souffrir, et mourir. C'est là où commencent les problèmes avec la cohérence du film, puisque plus tard, quand on nous explique finalement pourquoi il fait ce qu'il fait, on n'est pas vraiment convaincu de son attitude. Et je dis attitude mais pas "actes".
D'un autre côté, il calcule et prévois les gestes des autres tellement bien que tout le côté "véridique" s'évapore.

Si on arrive à ne pas trop prendre en compte ces petits soucis, on peut tout de même bien aimer ce film. Après tout, c'est justement un film.

7.5/10

Nord (North) (Rune Denstad Langlo, 2009, Norvège)



Un ex-skieur, après un choc émotionnel intense, choisit de vivre en isolement. Il décide un jour de se diriger vers le nord, là où il vivait avant cette chute...

C'est une sorte de "road movie" différent, si on veut. Ca m'a fait penser à Into the Wild par moments, avec toutes les rencontres que fait Jomar, le personnage principal, et les différentes amitiés qu'il se forge dans des délais plutôt courts.
Mais le problème c'est que le film est plutôt vide. Ce n'est pas le manque de "actions" en soi qui gêne, mais l'utilité de ceci. Les personnes que rencontre Jomar ne sont pas intéressantes, ou plutôt pas bien exploitées. Elles servent juste à laisser Jomar s'exprimer un peu sur son passé, sa situation, sans rien de plus.
Même les très nomreuses scènes de la nature ne sont pas vraiment attirantes, du fait que la neige couvre tout, et qu'il nous est impossible d'admirer les paysages à leur juste valeur...

Ca reste tout de même regardable, et même intéressant à suivre par moments, mais sans plus.

6.5/10

Le Silence de Lorna (Jean-Pierre & Luc Dardenne, 2008, Belgique/France/Allemagne/Italie)



Lorna est une albanienne vivant en Belgique. Elle est mariée à un drogué qu'elle déteste dans le seul but d'acquérir la nationalité belge, et elle rêve d'ouvrir un snack bar à l'aide de son amoureux.

Pas trop de chance dernièrement... Cette histoire avait tout pour être bonne, mais des choses pourtant simples ont presque gâché tout le film.

C'est assez compliqué comme situation, surtout qu'on ne nous explique rien de façon directe. Ce n'est pas là le problème, mais on aimerait bien en savoir un peu plus des fois.
Lorna est une immigrée mariée à un belge. Elle le déteste, et d'ailleurs il y a de quoi. C'est un drogué qui ne peut jamais compter sur lui-même pour n'importe quelle tâche. Il lui a déjà maintes fois promis d'arrêter la drogue, mais il ne tient pas sa parole, ce qui fait qu'elle le supporte de moins en moins.

Pourtant il est vraisemblablement très amoureux d'elle, et il paraît que cette fois, il va arrêter la drogue pour de bon. Et voilà que sa nature de "femme" commence à bouger, et elle ne le déteste plus autant...

D'un autre côté, on a deux autres personnes qui n'aimeraient pas voir le mari de Lorna bien se remettre : Sokol, le petit ami albanien, et Fabio... un taxiste ! On ne comprend pas très bien la nature de la relation qui relie Fabio à Lorna et son petit ami, on comprend tout juste qu'il s'intéresse à quelque chose, et qu'il est prêt à tout faire pour y arriver. Vu ses relations, Lorna et son copain s'intéressent aussi à quelque chose de la part de Fabio.
Bref, tout le monde a quelque chose à gagner dans cette affaire, et tout semble aller pour le mieux pour tout le monde. Mais non, Lorna se sent coupable de la mort de Claudy, son mari, et commence à tout foutre en l'air !

La mort de son mari, qui est un évènement assez important, s'est passée très vite. On ne nous montre rien de ce qui lui est arrivé, et on se contente de nous montrer Lorna dans la morgue en train d'en discuter avec un médecin, et plus tard en train d'en parler avec la police.

Mis à part tout ceci (et en écrit ça paraît beaucoup plus captivant en fait), mon plus grand problème avec le film concerne les personnages. Ils sont tous aussi détestables les uns que les autres ! Même Lorna n'a pas gagné ma sympathie avec ses comportements stupides et dénués de sens (surtout vers la deuxième moitié).
C'est sûr, la vraie vie ressemble à ça et elle n'est pas remplie de bonhommes gentils, mais justement, la vraie vie n'est parfois pas belle à vivre...

5/10
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Religulous (2008, Larry Charles, USA)



Bill Maher conduit des interviews avec des personnes religieuses très différentes. Le Christianisme prend naturellement la part la plus importante, mais l'Islam et le Juaïsme ne sont pas délaissés pour autant.
Bill se déplace de ville en ville et de pays en pays en vue de mener ses interrogations. Il rencontre plusieurs 'types' d'hommes religieux : des prêtres, un ex-juif converti au christianisme, un ex-gay, un sénateur, un rabbin anti-sioniste, un prêtre du Vatican, un Imam, un rappeur musulman anti-juif etc.
Il leur pose des questions très provocantes, et se moque même ouvertement (mais de façon subtile) de leurs idées et croyances.
C'est justement là le problème principal de ce documentaire, car au lieu d'être une source d'information, c'est plutôt une source de divertissement. Il n'y a pas de vrais débats ici, on voit surtout Bill commenter les répliques des autres. Il leur pose une question attend leur réponse, et commence là où il lui est possible à les démentir et à les contredire.
Il faut avouer que les 'proies' qu'il a choisi sont plutôt faciles.
Par exemple, l'ex-juif converti au christianisme parle des bien faits de sa nouvelle religion. À un certain moment, Bill lui demande si, après sa mort, il serait dans un endroit meilleur. L'autre parle mais sans donner de réponse précise, Bill pose la question de nouveau, en attente du "Yes.", pour lui lancer "Then why don't you kill yourself?". L'homme reste silencieux pendant quelques secondes, en train de réfléchir à comment s'en sortir de ce pétrin...

Bill rend visite à des gens beaucoup moins scrupuleux, comme cette sorte de prêtre qui se dit "docteur" alors que les sous-titres affirment qu'il n'a aucun diplôme. Cet homme est vraisemblablement riche, grâce aux émissions qu'il conduit et aux DVDs qu'il sort, et donc grâce à l'exploitation des autres. Bill ne laisse rien passer, il commente à plusieurs reprises les habits de cet homme, fait allusion à ses comportements et surtout à son ignorance à propos de ce qu'il est sensé 'enseigner' à ceux qui le supportent, c'est à dire la religion...

La rencontre avec le sénateur est tout aussi bonne. Bill le provoque et va même jusqu'à lui dire qu'il a peur pour son pays parce que des gens comme ce sénateur le dirige !

Une autre rencontre hilarante concerne un certain charlatan qui se proclame l'incarnation de Jesus Christ. Il se dit descendant du Christ alors qu'il est originaire du Puerto Rico. Il explique les choses à sa manière, mais la débilité qui s'en dégage est frappante. Le pire c'est qu'il a vraiment du succès auprès de ses admirateurs...

D'un autre côté, le prêtre du Vatican est certainement la personne la plus intéressante à suivre. Son statut ne l'empêche pas d'être sceptique vis-à-vis de plein de choses, de ne pas en accepter d'autres. Il dit que s'il était le "boss", il n'accepterait pas de vivre dans le palais où vivrait le "boss" actuel, que ce palais en lui-même est en contradiction directe avec les enseignements de Jesus Christ.
Il doute, entre autres, de la date exacte de la naissance de Jesus Christ. Il se dit que ce ne sont que des "nice stories", histoire d'alimenter un peu la croyance des autres, et donc histoire de mieux les contrôler...

On apprend trop peu de choses de ce documentaire, mais il y a tout de même des informations intéressantes. Par exemple l'influence du mythe de Krishna, et de sa naissance en particulier, sur celle de Jesus. La naissance sans acte sexuel serait donc un concept beaucoup plus ancien que le christianisme, de même pour la crucifixion et la résurrection trois jours plus tard qui auraient existé chez les pharaons (quoique j'ai lu quelque part que cette information est erronée, je n'ai pas encore eu le temps de vérifier)...

C'est la première fois que je parle ici d'un documentaire que j'ai regardé, mais ça ne sera probablement pas la dernière.
Religulous est là pour faire passer un message sérieux sur un ton humouristique. Ca peut servir à mieux passer ces idées et, vu la 'simplicité' des rencontres, ça peut aussi être facilement accueilli par les masses, un peu comme le font les hommes de pouvoir religieux donc...

8.5/10
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Inglourious Basterds (Quentin Tarantino, 2009, USA/Allemagne)



Il était une fois en France occupée par les nazis... une fille juive assiste au massacre de sa famille par les mains du colonel SS Hans Landa, et échappe de justesse au même sort.
D'un autre côté, les Américains envoient une petite équipe de militaires juifs, appellés les "Basterds", pour terroriser les soldats nazis.

Ca fait littérallement des années que j'attends la sortie de ce film. La première fois que j'en ai entendu parler j'étais surpris par l'histoire (qui était radicalement différente de ce qu'elle est aujourd'hui). Tarantino n'est pas vraiment quelqu'un qui s'intéresse aux films de guerre d'habitude.
Bref, tout ça pour dire que je m'attendais à quelque chose d'excellent, et j'étais très bien servi !

La deuxième guerre mondiale, des nazis méchants et des juifs persécutés. Voilà la formule de base pour attirer l'attention et la 'sympathie' des médias. Mais Inglourious Basterds ne se limite pas seulement à ça. Tarantino a mis en place des choses qu'on n'a pas l'habitude de voir. Des nazis intelligents ? Il ne s'agit certainement pas de Hitler ou de Goebbels (qui sont caricaturés en tant qu'hommes frôlant la folie), mais des officiers qu'on rencontre tout au long du film. Ils sont tellement intelligents qu'on croirait presque à des surhommes qu'il est impossible d'arrêter.
Des juifs Américains qui n'ont pour but que de terroriser les rangs des soldats Allemands ? Ca aussi c'est à voir. C'est surtout de là que le film tire le plus de son humour noir, comme on en a l'habitude avec Tarantino. Les scènes où on voit les Basterds sont celles qui brillent le plus avec ce genre d'humour. Brad Pitt est phénoménal dans son rôle, surtout avec son accent  sud-east Américain. Son accent, ses expressions faciales et ses répliques valent de l'or ! Un petit exemple :

La suite ici
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Last Ride (Glendyn Ivin, 2009, Australie)



En Australie, un homme recherché par la police se déplace de ville en ville, accompagné de son fils. À travers ce petit voyage, le fils va en apprendre plus sur son père.

Kev, intérprêté par Hugo Weaving, est un ancien criminel qui a passé du temps en prison. Au début du film on n'a pas d'idée sur ce qui se passe. On voit cet homme et son fils se déplacer d'un endroit à un autre, dormir dans des jardins public, faire du camping... Puis petit à petit, à travers des flashbacks et des dialogues, on en comprend un peu plus.

La suite ici.

Flugten (The Escape) (Kathrine Windfeld, 2009, Danemark)



Une journaliste Danoise, en Afghanistan, est prise en ôtage par les Talibans. Ils menacent de la tuer si les troupes Danoises ne sont pas retirées du pays dans trois jours...

Rikke Lyngvig, la journaliste en question, arrive à s'échapper de sa captivité. De retour dans son pays, elle décide d'écrire un livre sur son expérience... un livre basé sur un mensonge qu'elle était obligée de suivre.
Plus tard, elle est confrontée à quelque chose à laquelle elle ne songeait pas du tout. Va-t-elle tenir sa parole ? Va-t-elle montrer un côté humain comme on l'a fait pour elle ? Et si jamais c'est le cas, va-t-elle y arriver ?

La suite ici.
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Doghouse (Jake West, 2009, UK)



Vince vient de divorcer. Son moral est bas, et ses amis décident de se diriger vers un petit village calme afin de le lui remonter un peu.
Ils vont dans un petit village où, à leur surprise, toutes les femmes sont transformées en zombies.

Un film qui commence très bien côté comédie. On a la présentation habituelle des personnages qu'on trouve dans pas mal de films anglais. Puis ça ne perd pas du tout du temps pour démarrer.

Les zombies ne tardent pas à surgir, et je dois dire qu'ils ne sont pas du tout convaincants. Leur vue ressemblerait plus à des personnes défigurées (avec plein de sang dans la bouche) qu'à des corps ressucités. Les premières impressions ne sont donc pas si bonnes que ça. Mais on se dit que, après tout, c'est plus orienté comédie qu'autre chose, et donc si la comédie est bien présente il n'y a pas de quoi se plaindre...

La suite ici.

Dowaha (Les Secrets) (Raja Amari, 2009, Tunisie/France/Suisse)



Une femme et ses deux filles vivent clandestinement dans une grande maison abandonnée. Leur vie va être bouleversée lorsqu'un jeune couple vient s'installer dans cette maison.

Ce film fait actuellement beaucoup de bruit. Les critiques sont très dûres, et ce n'est pas seulement à cause des scènes de nudité qu'on y trouve. J'y suis donc allé sans m'attendre à grand chose.

Si on parle de l'histoire et du scénario du film, sans prendre en compte en compte les différentes intérprêtations qu'on peut en tirer, il faut le dire, c'est vraiment mauvais.
On voit cette famille un peu spéciale mener une vie pas des plus communes. Elles vivent "en cachette" depuis plusieurs années, dans le sous-sol d'une grande villa abandonnée. Elles s'occupent de quelques légumes et vendent des tricots pour pouvoir vivre. Elles sont donc pauvres, et vu la vie qu'elles mènent, elles restent hors de la société et de tout ce qui se passe en dehors de leur monde. Jusqu'au jour où un jeune couple décide de venir passer du temps dans cette maison, et c'est là qu'elles  commencent à frôler de près la vie des "riches"...

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The Tournament (Scott Mann, 2009, UK)



Un tournoi particulièrement sanglant prend place à chaque fois dans une ville différente. Les participants sont des tueurs professionnels, et le seul moyen de gagner est d'être le dernier survivant.

C'est la présence de Robert Carlyle qui m'a encouragé à regarder ce film, mais au final son rôle était très loin de mes attentes...

Bon pas grand chose à dire ici. C'est un film d'action standard avec tout ce que cela implique : plein d'incohérences, de l'action, une histoire à dormir debout, une fin qui devrait satisfaire tout le monde, et le fameux syndrôme de "je ne ressens de la douleur qu'au moment de la blessure".

La suite ici.

The Hangover (Todd Phillips, 2009, USA/Allemagne)



Quatre amis vont à Las Vegas pour y passer une nuit de folie. Le lendemain matin, ils se réveillent sans aucun souvenir de ce qui s'est passé pendant cette nuit, qui était vraisemblablement très agîtée...

L'affiche m'a un peu fait penser à The Big Lebowski. Au début je ne voulais pas regarder le film parce que je pensais qu'il s'agit tout juste d'une simple copie sur le film des frères Coen, mais en fin de compte ce n'est pas du tout le cas.

Je n'étais finalement pas déçu, quoique le film aurait être beaucoup plus hilarant vu la situation dans laquelle se sont mis les personnages.

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Tidal Wave (Yun Je-Gyun, 2009, Corée du Sud)



En 2004, un tsunami a frappé le sud-est de l'Asie, causant des centaines de milliers de morts. Quelques années plus tard, la même chose risque de se produire en Corée du Sud.

Les films de catastrophes naturelles ne peuvent jamais être "excellents". On en a désormais l'habitude, on y est tellement habitué qu'on connait déjà les formules de base qui ne cessent de se reproduire à chaque fois. Une poignée de personnages auxquels on est supposé s'attacher au moment de l'impact, une situation dramatique pour renforcer cet attachement, des méchants, des héros qui se sacrifient pour les vies des autres, des gens qui "n'y croient pas", et une (seule) personne qui fait tout son possible pour sauver des milliers de vies, en vain.

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Accident (Cheang Pou-Soi, 2009, Hong Kong)



Un assassin et son équipe utilisent une méthode spéciale pour tuer leurs victimes : organiser des "accidents". Ayant échappé de peu à un accident, cet assassin suspecte quelqu'un d'autre de faire la même chose à son équipe.

L'intrigue est plutôt originale ici. On a déjà vu en oeuvre toutes sortes de tueurs professionnels, de ceux qui tuent en plein jour jusqu'à ce qui ne laissent aucune trace derrière eux. Là c'est différent, même si en fin de compte ça revient au même : ne laisser aucune trace derrière.

L'équipe en question, menée par son chef qui fait très attention aux détails, est efficace. Ils sont ensemble depuis un bon bout de temps, et ils n'ont jamais eu de problèmes.

La suite ici.

Casanegra (Nour Eddine Lakhmari, 2008, Maroc)



Karim est Adil sont deux jeunes marocains au chômage. Ils passent leur temps et gagnent leurs vies en jouant aux voyous, dans les rues de Casablanca.
Adil rêve d'aller à Malmö, Suède, alors que Karim cherche le monye de faire la connaissance d'une jeune femme plutôt aisée...

Je connais très peu le cinéma Marocain, et à chaque nouvelle découverte je suis de plus en plus surpris. C'est difficile à croire que c'est un film Arabe, et il semblerait qu'il a été entièrement produit au Maroc sans aides étrangères. L'influence du cinéma "étranger" est très directe ici, et contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est extrêmement bien exécuté.

Ce film parle de tout plein de choses à la fois, des choses qui pourraient très bien s'appliquer à pas mal d'autres pays Arabes, dont la Tunisie notamment. On y voit le rêve des jeunes de "partir hors du pays", la violence domestique, le chômage qui ravage les jeunes, le crime etc. En bref, on voit en quelque sorte les "dessous" du Maroc, de la vie dans la rue du Maroc... avec un certain côté 'léger' et même comique de temps en temps.

Le quotidien de Karim est Adil est parsemés de risques. Leurs activités leurs attirent quelques ennuis avec la police, de temps en temps. Mais ils n'y peuvent rien.

La suite ici.

Jennifer's Body (Karyn Kusama, 2009, USA)



Jennifer est accidentellement transformée en un démon qui se nourrit de la chair des mâles. Sa meilleure découvre son secret, et va essayer de la stopper.

Une fois de plus, les tags de l'imdb m'ont induit en erreur. J'ai un certain penchant pour les films (peu importe qu'ils soient bons ou mauvais) d'horreur/comédie où le sang gicle par dizaines de litres, et c'était vraiment à ça que je m'attendais.

La suite ici.
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The Maiden Heist (Peter Hewitt, 2009, USA)



Des agents de sécurité dans un musée sont très attachés à certaines oeuvres qui y sont présentes. En apprenant que le directeur du musée compte envoyer ces oeuvres au Danemark, ils organisent le hold-up de ces pièces.

Christopher Walken, Morgan Freeman et William H. Macy dans un seul film, ça ne peut qu'être alléchant. Il ne faut toutefois pas s'attendre à grand chose vu le contexte du film. C'est juste une petite comédie légère qui ne demande pas de réflexions ni rien du tout.

La suite ici.

Surrogates (Jonathan Mostow, 2009, USA)



Dans un futur où 98% de la population humaine utilise des robots qui les remplacent dans la vie de tous les jours, deux robots sont "tués", tuant ainsi avec eux ceux qui les contrôlaient. Les investigations commencent...

Surrogates est une sorte de mélange entre Blade Runner et The Matrix, où les robots sont utilisés quasiment par tout le monde.
Chacun utilise un robot qui manifeste ses envies les plus profondes sur le plan physique. Du coup, on ne sait plus qui se cache vraiment derrière chaque robot, puisque son "propriétaire", qui contrôle le robot assis de chez lui, peut le concevoir à sa manière.

L'idée est de permettre aux personnes incapables de profiter de certaines choses dans la vie, comme le simple fait de marcher. Ca a également contribué à éliminer le crime presque totalement, vu que les robots, lorsqu'ils ne sont plus opérationnels, n'affectent pas leurs propriétaires.
C'est justement là que se pose le probème. Un jeune homme possède une arme qui est capable de détruire le robot et son utilisateur, ce qui pourrait causer de sérieux problèmes...

La suite ici.

S&M Judge (SM Rechter) (Erik Lamens, 2009, Belgique)



Belgique, 1997, la condamnation d'un juge pour les pratiques sado-masochistes avec sa femme bouleverse le pays.
Basé sur une histoire vraie.

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il ne s'agit pas d'une comédie. C'est un drame qui a pour but de nous informer sur ces évènements qui ont eu lieu il y a plus de dix ans, vus du point de vue du juge.

La suite ici.
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Ajami (Scandar Copti & Yaron Shani, 2009, Israel/Allemagne)



Ajami est une petite ville aux alentours de Tel Aviv. Elle est caractérisée par le taux de criminalité très élevé et par la pauverté qui règne. Elle est principalement habitée par des arabes musulmans et chrétiens, d'origines israéliennes et palestiniennes.

Le film est découpé en cinq chapitres. Chacun de ces chapitres parle d'une histoire liée directement ou indirectement aux autres.
Le style est très similaire à celui d'Alejandro González Iñárritu.
 Les faits ne sont pas linéaires, la situation de départ n'est pas des meilleures, et ça ne fait qu'empirer tout au long du film, pour aboutir à une fin qui n'est pas là pour donner de l'espoir.

Le premier chapitre s'ouvre sur une scène plutôt bouleversante. Dès lors on comprend qu'on y est pour un voyage assez spécial dans les fonds de ce quartier plutôt agîté.
Une famille "normale" fait un clash avec l'une des familles les plus puissantes du sud du pays. Cette famille veut coûte que coûte exterminer l'autre, et il y a déjà une victime innocente qui n'a rien à voir du tout avec tous ces problèmes.
Omar, l'une des personnes visées par la famille puissante, décide de rester chez lui, contrairement au reste de sa famille. Il ne veut pas fuir, et espère trouver une solution sur place.

Le deuxième chapitre suit un jeune palestinien nommé Malek, entré de façon illégale dans le pays. Sa mère, en Palestine, est gravement malade. Il travaille dans le restaurant d'Abu Elias, une sorte de parrain qui n'hésite pas à aider les autres en cas de besoin. Il a déjà aidé Omar, et compte aider Malek aussi. Mais ces deux derniers vont être confrontés à une situation qui les dépasse...

La suite ici.
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Ne Te Retourne Pas (Marina de Van, 2009, France/Italie/Luxembourg/Belgique)



Une femme voit sa perception de la réalité altérée. Tout son environnement change : son mari, ses enfants, sa maison, jusqu'à ce qu'elle change elle-même d'apparence...

Sophie Marceau qui se transforme en Monica Bellucci, que peut-on demander de mieux ?
Mais au-delà de cette merveilleuse transformation, le film nous offre un excellent voyage dans la tête d'une femme qui frôle la folie.

Les changements sont très bien faits. On se trouve petit à petit impliqué dans l'histoire, et on tout aussi confu que Jeanne, le personnage principal.

La suite ici.

Tetro (Francis Ford Coppola, 2009, USA/Argentine/Italie/Espagne)



Bennie se déplace à Buenos Aires en vue de trouver son frère, Angelo, qui a disparu plusieurs années plus tôt. À son départ, il n'a laissé qu'une lettre pour son frère où il lui a promis de revenir le voir.

Difficile à croire que c'est un film de Francis Ford Coppola. Ca ressemble plutôt à un film européen ou, pour rester dans le contexte, à un film sud-américain. Le style est totalement différent de ce qu'on a vu dans The Godfather, Apocalypse Now ou encore Dracula, mais en même temps c'est lui qui a écrit Tetro.

Il se détache de "Hollywood" à travers ce film. On sent que c'est un travail plus personnel que ses autres grandes productions, et c'est pour cela qu'on pourrait être un peu surpris par ce film. N'empêche, la qualité est au rendez-vous. C'est une histoire touchante, bien ficelée et qui n'est pas sans rappeler les oeuvres de Shakespeare (si l'ont met de côté la fin).

L'une des choses les plus marquantes est l'utilisation du noir et blanc en tant que couleur "principale", alors que les flashbacks sont en couleurs. C'est un contraste en ce qui concerne ce qu'on a l'habitude de voir, puisque normalement ce sont les "vieux" souvenirs qui sont en noir et blanc. C'est peut-être pour dire que, à travers ces couleurs, le passé était plus "vivant", qu'il y avait des choses plus importantes, des évènements plus marquants, alors que le présent est fade, sans couleurs et tout simplement sans vie.

La suite ici.
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Terra Estrangeira (Foreign Land) (Walter Salles & Daniela Thomas, 1996, Brésil/Portugal)



Paco est un jeune brésilien qui vit seul avec sa mère. Un jour il est surpris par sa mort, et il se trouve totalement perdu. Il voyage au Portugal en vue d'aller visiter la ville natale de sa mère, et découvre là tout un autre monde.

La situation du Brésil que montre le film n'est pas des plus joyeuses. Non seulement les problèmes économiques au sein du pays étouffent la population, mais en plus lorsque les brésiliens décident d'immigrer au Portugal, ils sont traités comme des moins que rien. Le fait de parler la même langue ne change rien. On les paie peu, on les traite mal, et on leur fait savoir qu'ils ne sont pas les bienvenus en Europe.

La suite ici.

Turning Point (Herman Yau, 2009, Hong Kong)



Laughing travaille en tant qu'agent double pour la police. Lorsqu'une transaction tourne mal, il devient désormais la proie des membres du gang qu'il a infiltré et de la police pour laquelle il travaille.

C'est du déjà vu et revu à souhait, que ce soit dans les films hongkongais (City on Fire, Infernal Affairs) ou américains (Donnie Brasco, Reservoir Dogs). Mais le problème n'est pas là. L'histoire est assez terrible, et un peu plus loin ça devient carrément ridicule avec des taupes qui surgissent de partout et des moments de masturbation romantico-dramatiques totalement inutiles.

La suite ici.

Bad Lieutenant: Port of Call - New Orleans (Werner Herzog, 2009, USA)



Le Lieutenant Terence McDonagh est chargé de l'affaire du meurtre de cinq personnes. Abus de pouvoir, violence, utilisation fréquente de drogues dures et bien pire encore sont quelques unes des caractéristiques de ce lieutenant.

Finalement ce n'est pas un remake de Bad Lieutenant d'Abel Ferrara, mais ça reste tout de même basé sur le même personnage, interprêté par Harvey Keitel. On peut voir ce nouveau "Bad Lieutenant" comme étant une sorte de "prequel" à Bad Lieutenant l'original.

L'idée de voir Nicolas Cage jouer ce personnage m'a repoussé depuis que j'ai entendu parler du film. Pas seulement parce que c'est un mauvais acteur (et surtout lorsqu'il s'agit de "remplacer" Harvey Keitel), mais aussi à cause de son apparence trop "gentille" et trop "propre" pour un rôle pareil. Et en fin de compte, le Lieutenant ici n'est pas aussi pourri que l'original, même si on s'efforce à nous faire croire qu'il l'est vraiment.

La suite ici.

Kaminey (Vishal Bhardwaj, 2009, Inde)



Deux frères jumeaux ont choisi des chemins différents dans la vie : l'un est devenu un petit gangster, l'autre mène une vie normale. Ils ne ses ont pas vus depuis trois ans, mais vu leur ressemblance physique, quelques sérieux problèmes vont les rassembler de nouveau.

Voilà ce qu'aurait dû être Slumdog Millionnaire ! Ce n'est certainement pas le film de l'année (tout comme Slumdog Millionnaire), mais au moins il y a de quoi s'amuser en regardant Kaminey.

On voit ici deux frères jumeaux qui, après la mort de leur père, se sont disputés pour chacun aller de son côté. Tous les deux ot un problème de prononciation, ce qui apporte une légère touche de comédie au tout.

La suite ici.
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Madeo (Mother) (Bong Joon-ho, 2009, Corée du Sud)



Un jeune légèrement attardé est accusé du meurtre d'une jeune fille. La mère de l'enfant cherche désespérément à l'innocenter, peu importe le prix...

Décidément Bong Joon-ho n'aime pas la police coréenne ! Tout comme dans Memories of Murder, la police n'est pas des plus compétentes ici. La seule différence c'est que les indices sont un peu trop directs, il ne leur a fallu pas trop de temps pour mettre la main sur le suspect principal, mais là encore au moment de la conduite du présumé coupable, les policiers commettent une petite gaffe...

La suite ici.

City Rats (Steve Kelly, 2009, UK)



Plusieurs habitants de Londres semblent perdus, à la recherche de quelque chose, ou de quelqu'un, qui pourrait les soulager...

Au début je croyais que j'avais affaire à un film "criminel" anglais. Un film de ce genre est toujours le bienvenu, mais bon ce n'était pas du tout le cas. Finalement j'étais plutôt déçu, c'est une idée qui avait tout pour bien marcher mais qui part tout simplement en c***lles à cause de plusieurs problèmes.

Le premier de ces problèmes est les acteurs. Il est clair qu'un film pareil demande des performances solides de leur part, et c'est ce qui manque cruellement ici. Danny Dyer et Tamer Hassan sont ceux qui en souffrent le plus. Leurs rôles respectifs sont bien au-dessus de leurs capacités. Quant à Ray Panthaki, il est tout simplement hors-sujet par rapport à son personnage.

La suite ici.

Polytechnique (Denis Villeneuve, 2009, Canada)



Montréal, 1989, un jeune étudiant a ouvert le feu sur plusieurs filles de l'école Polytechnique, en tuant 14 et blessant 14 autres personnes avant de se donner la mort.

Ces choses sont assez courantes en Amérique du Nord. On en entend parler de temps en temps, on s'y intéresse un peu puis on oublie toute l'histoire. Les enquêteurs cherchent souvent des indices futiles, du genre le tueur jouait à des jeux vidéos violents, écoutait de la musique agressive etc., mais c'est souvent loin des vrais raisons derrière ces massacres.

Ici on nous cite les motivations du tueur dès le début. Ca aurait mieux si on nous aurait gardé cette "surprise" à la fin afin de garder un peu de mystère. Les victimes et les enquêteurs dans ces situations ne comprennent pas tout de suite ce qui pousse ces malades à faire ce qu'ils font, et c'est pour cela qu'il vaut mieux mettre le spectateur dans le même bain.
Peut-être que les canadiens connaissaient déjà la réponse, mais probablement pas les autres.

La suite ici.


Edited by Belial - 17 Janvier 2010 at 13:03
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The Last House On The Left (1972, U.S.A.)



Deux jeunes décident d'acheter de l'herbe à un jeune homme rencontré dans les bas quartiers, histoire de fêter l'anniversaire de l'une d'elles. Le jeune homme en question s'avère faisant partie d'une bande de sadiques qui vont faire passer un sale quart d'heure aux 2 filles. Par le plus grand des hasards, notre bande de pervers va après se retrouver dans la maison des parents d'une des victimes, qui vont orchestrer leur vengeance.

1er film du fameux Wes Craven(la colline a des yeux, Les Griffes de la nuit,Scream...), ce film s'est très vite imposé comme une pièce maitresse du cinéma horrifique. Surement grâce à la grosse polémique que le film à engendré à sa sortie. Un film qui à été interdit dans nombreux pays et rares étaient ceux qui ont pu voir le film intégralement vu que ses scènes étaient pas mal censurées. C'était là l'un des premiers films d'horreur dit "d'exploitation" et il en a influencé plus d'un (par exemple, c'est le 1er film à utiliser la tronçonneuse comme arme)...

Et franchement, y'a de quoi...Quand on voit le film on se dit qu'à l'époque cela devait être affreusement choquant...puisque méme si on pourrait penser qu'il soit dépassé avec le temps, il ne reste pas moins un film excessivement pervers, outrageusement sadique et on ne peut pas dire qu'il passe vraiment inapérçu.

Cependant, le film se blesse un peu ou disons qu'il fait certaines infidélités à son orientation de base en insistant un peu trop sur certains détails qui salissent un peu le tableau à peindre. Surtout à travers la B.O un peu trop légère(même pour l'époque). Par exemple, certains passages où les filles sont poursuives à travers la forêt, font trop penser à La Petite Maison dans la prairie tellement ça parait niais. Aussi le coté humoristique est un peu trop superflu et nuit vachement à l'atmosphère du film...

7.5/10     


The Last House On The Left (2009, U.S.A.)



Pratiquement, le même scénar que l'original mais en plus cohérent. Ici, le nouvel réalisateur fait évoluer le film vers une orientation (encore) plus malsaine mais surtout réaliste...Et le fait que Wes Craven soit producteur à certainement aidé à conserver les grandes lignes de l'œuvre originale puisqu'il a surement orienter le travail du réalisateur pour que ça aboutisse à ce résultat là.

Comment dire, le début du film est beaucoup plus lent que celui de l'original, il est surtout plus morne, plus inquiétant alors que le 1er était plus 'joyeux'. Les acteurs eux méme sont beaucoup moins dynamiques dans leur gestuel, leurs répliques, peut être même un peu trop froids pour qualifier leur interprétation de bonne et certains acteurs ont un comportement exagérée, là je pense surtout à Justin.

Et le film est franchement le digne successeur de son ancêtre: terriblement choquant, encore plus choquant, encore plus violent, plus barbare, plus sadique, beaucoup plus gore, plus...abominable (cf la scène du four à Micro-onde)

Le plus grand plus par rapport à l'œuvre d'origine, c'est incontestablement son atmosphère qui contrairement au 1er est lourde et suffocante, une atmosphère avec beaucoup plus de suspense et de tension. Bref, c'est une vraie réussite de ce coté là.

En tout cas, c'est l'un des rares remakes que j'ai vu qui peut se vanter d'être aussi abouti que le film original, même si à l'évidence celui ci reste bien plus culte.

7.5/10
     


    




Edited by Sandman - 18 Janvier 2010 at 15:13
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