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ZanZanA L'émission Metal in noise we trust...

 

Vos derniers films

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@ Belial : c’est vraiment inhumain la façon avec laquelle tu dévores les films. Je t’envie sur ce point, moi qui n’arrive pas à voir des films téléchargés depuis des mois. Cependant, j’ai pu trouver des films qui paraissent très intéressants (les danois mais aussi le pakistanais). J’espère reprendre mes habitudes cinéphiles au plutôt possible.

@ Angeloussa : Je ne peux que te féliciter, en retard,pour être la première à parler d’un film muet sur ce topic. A vrai dire, je m’intéresse plutôt au cinéma muet européen et surtout allemand (Pabst, Siodmak, Dreyer, …). Je vais faire de mon mieux pour les présenter prochainement.
« Dead Poets Society » me rappelle un certain Mars/Avril 2006, quand nous avons commencé notre activité en tant que Club Ciné à l’Enit, moi et un ami. Nous avons réservé la salle de conférence, amené mes Haut-parleurs pour les combiner avec un vieil ampli, mis en place un lecteur DVD et un Data Show. Le résultat était excellent vu les moyens, mais savez vous combien nous avons eu de spectateurs ? Deux étudiantes qui n’avaient rien à faire mercredi après midi. Sans commentaires.


Ce film qui date de l’année 1973, raconte l’histoire de Martha Heyer, une vierge trentenaire qui vient d’assister à la mort de son père lors d’un voyage en Espagne. Choquée mais encore délivrée par cette mort inattendue, elle se dirige au consulat allemand, ou elle croise accidentellement son futur mari, Helmut Salomon. De retour à son pays natal, Martha essaie de reprendre sa vie normale et pense au mariage. Refusant l’offre du directeur de la librairie ou elle travaille, la jeune femme préfère Helmut, un ingénieur mécanique, qui se souvient immédiatement de sa rencontre avec elle.
Voyant la vie en roses, Martha épouse Helmut, contre la volonté de sa mère qui a essayé de se suicider pour dissuader sa fille de sa décision. C’est après le mariage que les choses deviennent plus intéressantes, le mari dévoile peu à peu son vrai visage, un homme autoritaire et sadique mais avec des manières élégantes qui réduit sa femme naïve à une esclave. L’ampleur et l’intensité de l’humiliation, essentiellement psychologique, s’accroit tout au long du film pour arriver finalement à une tentative de fuite de la part de Martha avec un ami. Le résultat n’est qu’un accident mortel, l’homme est tué et Martha devient paralysée pour le reste de sa vie. La dernière scène du film, très révélatrice, montre la jeune femme sur une chaise roulant accompagné par son tendre mari, dans l’ascenseur qui se renferme.
Vous pouvez penser que c’est une autre histoire de femme soumise, mais cette fois les choses différent complètement car nous sommes en face de Fassbinder, un réalisateur hors du commun, et le duo Margit Carstensen/Karl Heinz Bohm, deux figures majeures du nouveau cinéma allemand des années 70. Le processus d’esclavage est ici décrit et présenté comme une œuvre collective de la société, du mari mais ainsi de la femme elle qui cherche à être soumise. Un article en anglais et détaillé sur ce film est disponible ici :
http://jclarkmedia.com/fassbinder/fassbinder18.html
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Northern Prince of Evil

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Un film demande aux alentours de 1h45 de temps en moyenne, donc je peux bien trouver le temps pour regarder un film, et parfois même deux (ou plus) par jour.
En tout cas n'hésite pas non plus à regarder Angst. C'est un film vraiment à voir même si l'histoire n'intéresse pas. La musique est excellente aussi, elle aide beaucoup à plonger dans l'atsmosphère du film, mais le travail de la caméra reste toujours un point très fort ici.
Sinon à propos de l'histoire du Ciné Club, c'est vraiment dommage, mais en même temps c'est quelque chose de "naturel" en Tunisie.
J'ai assisté à quelques projections des Cinefils (à part quelques nuits blanches qu'ils ont organisé, où il y avait du monde heureusement), et parfois on n'était même pas plus de 7 personnes à regarder un film en cinéma gratuitement.
La dernière fois que je suis allé dans un cinéma (au Zephyr) on n'était pas plus que 4 (ou 5) personnes en tout.

Four Rooms (Allison Anders / Alexandre Rockwell / Robert Rodriguez / Quentin Tarantino, 1995, USA)



Quatre chambres d'hôtel. Quatre histoires. Quatre demande bizarres. Et un seul homme pour s'occuper de tout ça...

Four Rooms raconte quatre histoires qui se passent dans un hôtel le soir du nouvel an, alors qu'il n'y a qu'un seul employé pour s'occuper de tout.
Chaque réalisateur s'occupe d'une "chambre" différente.

-The Missing Ingredient (Allison Anders) : des sorcières essaient d'invoquer leur déesse. Elles ont tous les ingrédients nécessaires à part un seul, du sperme, que l'une d'elles a... avalé !
Elles font appel au seul homme disponible dans l'hôtel, Ted (Tim Roth) pour y remédier...
Ce segment est très marrant par moments, surtout par les comportements débiles de l'une des sorcières, mais surtout grâce à l'entrée en jeu de Tim Roth. On commence à le découvrir ici

-The Wrong Man (Alexandre Rockwell) : Ted entre dans une chambre, pour trouver un pistolet pointé sur son nez. Un homme et une femme aux tendances plutôt bizarres lui demandent... des choses bizarres !

-The Misbehavers (Robert Rodriguez) : un homme et sa femme décident de passer la nuit dehors, en laissant leurs enfants aux soins de Ted... qui commence à en avoir marre de toutes ces histoires !
Probablement le segment le plus marrant. L'enchaînement des actions et des réactions est tout simplement hilarant.

-The Man from Hollywood (Quentin Tarantino) : Ted est demandé à une chambre louée par un riche qui vient d'Hollywood. Une petite fête est organisée, et un pari plutôt fou a déjà été décidé...
Aussi marrant que le segment de Rodriguez, celui de Tarantino se base plutôt sur les dialogues et sur l'absurdité, ou plutôt la débilité de ce que font les personnages qu'on nous présente.

Pour résumer, c'est un film de comédie comme je les aime : plein de choses débiles, des dialogues hilarants, de l'humour grossier... et le tout (ou presque) est très bien fait !
Donc à ne surtout pas rater si vous aimez le genre.

8.5/10

Fulltime Killer (Chuen Jik Sat Sau) (Johnnie To & Wai Ka-Fai, 2001, Hong Kong)



Deux tueurs professionnels aux méthodes radicalement opposées se trouvent confrontés l'un à l'autre pour voir qui va devoir dominer...

C'est toujours un plaisir à revoir ce film. Du sang, des fusillades en pleine rue, des morts, des façons "théâtrales" pour exécuter les victimes, et surtout, un film qui ne se prend pas au sérieux... ou du moins pas tant que ça. Car l'un des points faibles ici c'est que le film "philosophe" un peu trop pour ce qu'il est. Il vaut mieux juste se contenter des scènes de fusillades/tueuries/action sans trop penser à faire quelque chose de "dramatique" ou de "moral", et d'ailleurs heureusement que ça ne constitue qu'une part plutôt petite du film, juste le nécessaire pour constuire une petite histoire, certes pas vraiment originale, mais qui tient le coup pour nous montrer tout ce carnage.

7.5/10

Martyrs (Pascal Laugier, 2008, France/Canada)



Lucie, étant petite, a été kidnappée et torturée pendant un très long moment. 15 ans plus tard, convaincue d'avoir trouvé les personnes qui l'ont torturée, elle se décide d'aller se venger...

Les limites de la violence dans le cinéma n'arrêtent pas d'être poussées encore et encore à chaque fois. Il y a des films d'horreur qui oublient toute notion de "horreur" pour ne présenter que du gore juste pour le gore sans rien d'autre (la série des August Underground, Saw, Hostel etc...).
Il y a d'autres qui se concentrent surtout sur l'aspect "psychologique", parfois sans être trop violents (Rosemary's Baby, Session 9, The Shining etc...), mais Martyrs arrive à allier les deux et même d'une façon très intelligente, et même plus, existentielle...

Ca ne perd pas du tout du temps pour démarrer. On voit le sang dès les premiers instants du film, et ça continue pendant (littérallement) tout le film. De la violence non-stop mais qui a quand même un but autre que tout simplement "divertir" ou "choquer".
Ca pourrait faire penser à un simple slasher insensé à regarder seulement pour voir du sang, mais c'est très loin d'être le cas.

Pour résumer un peu, le film est divisé en deux parties :
La première partie concerne la "vengeance". On voit un peu de ce qu'a vécu Lucie après son kidnapping, sans voir trop de ce qui s'est passé pendant cette période.
Elle est mise dans une sorte d'asile où elle fait connaissance avec Anna qui devient rapidement sa meilleure amie.
Elle est hantée par une sorte de créature qui ressemble à une femme très défigurée.
15 ans plus tard, elle fait iruption dans une maison qui a l'air d'être très "normale". Une famille constituée de deux parents et de leurs deux enfants qui parlent de choses de tous les jours...

La deuxième partie prend une toute autre dimension...
Généralement, quand on nous parle d'un évènement aussi terrible que ce qui est arrivé à Lucie pendant son enfance, la curiosité nous tue pour voir ce qui s'est vraiment passé. Là on aura droit à tout voir en détail, et même plus...

Je ne voudrais rien dévoiler du film car il est très "profond", et ça vaut le coup de tout découvrir par soi-même.
Attendez-vous à une fin très... inhabituelle...

C'est exceptionnel de trouver de nos jours un film d'horreur qu'on peut facilement décrire par "original".

9/10

PS: Merci Sandman pour Martyrs


Edited by Belial - 11 Juin 2009 at 21:47
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36 Quai des Orfèvres (Olivier Marchal, 2004, France)



Plus d'une année a passé depuis que des braquages très violents, mais aussi très bien organisés, ont commencé. La méthode est toujours la même : il s'agit du même gang, et une récompse attend l'un des deux lieutenants qui attrapera ce gang en premier.

Certains ont dit qu'il s'agit de la version française de Heat, et c'est un peu vrai en partie. Ca reste toujours loin derrière le film de Michael Mann, mais les ressemblances sont là.
À commencer par le premier braquage qui est mené avec précision et professionalisme, sans parler de sa nature violente. Un plus tard dans le film, une très bonne scène de fusillade prend place.
Il y a aussi cette rivalité qui existe entre les deux personnages principaux, à la seule différence qu'ils opèrent tous les deux du même côté de la loi.

Il est clair qu'il s'agit d'un très bon film policier ici, donc je vais directement passer aux points faibles.

La relation entre les deux personnages principaux est assez compliquée (ceci n'est pas mauvais en soi). On nous laisse comprendre qu'ils étaient autrefois très amis, mais vu la nature de la situation, ce n'est plus le cas. Le problème ici est que ça aurait été beaucoup mieux si on nous aurait montré un peu plus du "passé" de ces deux hommes. Le film semble plutôt court pour une histoire de ce genre.
Les personnages semblent tous très riches, mais on n'a pas l'occasion de tous bien les connaître.

Un autre point que je n'ai pas trop apprécié est le fait que le film soit un peu trop "américanisé". Les dialogues ne ressemblent pas trop à ceux d'un film français dans leur nature. C'est comme s'ils étaient forcés à sonner "cool" et "badass". Ca ne collait pas très bien, d'autant que ça enlève l'aspect 'réaliste' de la chose.

Ca aurait pu devenir un véritable classique, mais le film se contente seulement d'être "très bon" sans plus.

8.5/10

My Best Friend's Birthday (Quentin Tarantino, 1987, USA)



À l'occasion de l'anniversaire de Mickey, que sa petite amie vient de quitter, Clarence décide de lui offrir quelque chose de spécial.

C'est difficile de juger un film qui lui "manque" pratiquement sa moitié, mais une chose set sûre, ce film, même s'il est vraiment nul, est quand même bon à regarder pour tout fan de Quentin Tarantino.

La moitié manquante a été détruite dans un feu, et donc au lieu d'un film de 70 minutes comme c'était prévu, on n'a là qu'une sorte de court métrage de 36 minutes. Là où l'historie commence à devenir intéressante ça coupe !

La qualité du film est médiocre. Les acteurs sont, à l'exception de Tarantino lui-même, tous nuls. La qualité de l'image et du son est nulle à chier, et l'histoire est nulle du fait qu'elle est incomplète ici.
Mais le film mérite quand même d'être vu pour la simple raison que c'est un film très amateur de la part d'un cinéaste qui n'a jamais étudié le cinéma ! Tous les fans de ce réalisateur devraient facilement reconnaître son style dans quelques scènes/dialogues, et ça mérite d'être vu ne serait-ce que pour ceci uniquement.

À savoir aussi que le scénario de My Best Friend's Birthday a plus tard été ré-écrit et sorti sous un nom différent que tout le monde connaît : True Romance.

La Haine (Mathieu Kassovitz, 1995, France)



Suite à l'éclatement d'une émeute dans une banlieue de Paris, Abdel, un jeune de la cité, est blessé et se trouve dans un état critique.
Des rumeurs parlent d'un policier qui aurait perdu son pistolet pendant ces émeutes...

"C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de cinquante étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien."

On fait souvent face à des problèmes seulement en les "laissant passer". On n'y remédie pas tout de suite, on se dit que ça ne fait rien si on ne trouve pas une solution dès le début.
Les problèmes se cumulent, on ne cherche toujours pas comment s'en sortir parce qu'il n'y a aucun impact imminent sur nos vies...

C'est en gros à ça que se résume La Haine, film phare d'un jeune de 28 ans à l'époque, Mathieu Kassovitz.

Le film parle des évènements qui ont suivi l'éclatement d'une émeute dans une banlieue. Les dégâts sont considérables. Des voitures brûlées, des bâtiments saccagés, des écoles détruites... et un jeune au coma...
L'un de ses amis jure de s'en venger si jamais il y passe...

C'est difficile à croire qu'il s'agit uniquement d'un film et pas d'un documentaire. Les acteurs sont si naturels, surtout avec des personnages aussi 'réels', qu'on croirait à peine qu'il s'agit vraiment d'un film.
Il y a certaines idées ingénieuses, notamment avec l'utilisation de la caméra (la scène en hommage à Taxi Driver, ou encore celle de la caméra qui 'vole' entre les immeubles), qu'il faut saluer aussi.

Il y a plein de choses à dire, mais en même temps c'est difficile d'en parler. Il faut tout simplement regarder ce film.

"Mais l’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage."

10/10
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Shallow Grave (Petits Meurtres entre Amis) (Danny Boyle, 1994, UK)



Trois amis cherchent une quatrième personne avec qui partager la dernière chambre de leur appartement. Le choix est fait et, quelques jours plus tard, ils trouvent leur nouveau colocataire mort, avec une valise pleine d'argent...

Voilà le film qui a lancé quelques carrières plutôt intéressantes, dont notamment celle d'Ewan McGregor en tant qu'acteur et de Danny Boyle en tant que réalisateur.

On a droit ici à un très bon mélange entre comédie, drame et thriller. Le début du film est hilarant, et dès que les trois amis découvrent l'homme mort dans sa chambre, tout commence à basculer.
Cette expérience affectera l'un d'eux en particulier, en raison des choses qu'il a dû faire après cette 'découverte', ce qui va petit à petit compliquer les choses un peu plus qu'il ne le faut.

L'amitié de ces trois personnes sera mise à de très dûres épreuves qui ne laisseront personne indifférent. Chacun des personnes a un caractère spécial mais ils se ressemblent tous sur un point en particulier, finalement : lorsque toutes les issues semblent bouchées, chacun ne va penser que pour soi-même...

8.5/10

The Wicker Man (Robin Hardy, 1973, UK)



Un policier, le Sergent Howie, est envoyé dans un petit village afin de mener une enquête à propos d'une fille disparue. Dès son arrivée, les choses étranges commencent.
L'accueil n'est pas vraiment chaleureux, mais pas trop froid non plus. Howie ne tarde pas à effectuer son travail. Il sort une photo de la fille en question, mais tout le monde sans exception nie son existence.
Howie est tout de même convaincu que quelque chose ne va pas bien, et il continue donc ses investigations.
Le soir même de son arrivée, il commence à voir les rites plutôt bizarres qu'exercent les villageois, dont copuler en pleine nuit dans la nature n'en est pas le moins étrange...

C'est un film truffé de mystères et de rebondissements en tout genre. Le seul problème c'est que ça ne fait pas du tout 'peur', ça se concentre surtout sur le côté thriller en délaissant un peu le côté horreur, ça serait donc une erreur de le regarder en ayant un tête que c'est un film d'horreur.

8.5/10

Bad Lieutenant (Abel Ferrara, 1992, USA)



Un détective new-yorkais, sombrant de façon excessive dans l'alcool et la drogue, commence à chercher la rédemption après le viol d'une nonne.

Généralement il y a deux manières pour décrire et montrer une descente aux enfers. D'un côté, il y a la façon plus ou moins littérale de le faire, comme dans Jacob's Ladder par exemple, et d'un autre il y a cette façon plus 'réaliste', comme c'est le cas ici dans Bad Lieutenant...

On va donc faire une sorte de voyage pas exactement des plus gais à l'aide du Lieutenant, incarné par un Harvey Keitel plus qu'excellent. Ca doit être le meilleur rôle dans lequel je l'ai vu.
Le Lieutenant n'a pas de nom ici, c'est peut-être pour dire qu'il peut être n'importe qui d'entre nous, pour dire que les noms ne comptent pas face à la personne... peu importe, l'important ici est que le personnage qu'on nous présente n'est certainement pas des plus aimables, mais on finit quand même par sympathiser avec.
Le Lieutenant est un flic corrompu de la pire espèce. Il n'hésite pas du tout à utiliser son badge et son autorité pour atteindre des fins peu scrupuleuses. Il est alcoolique et drogué. Il souffre d'une dépression profonde. Il est au courant de son état lamentable, mais continue quand même à mener sa vie sur le même chemin...

C'est avec le viol d'une nonne qu'il va commencer à tout remettre en question...
Sa nature et sa vie lui ont appris de se venger, d'utiliser la violence pour répondre à la violence, d'abuser de son pouvoir pour faire ce qu'il veut... bref, de ne tout simplement jamais pardonner, et c'est sur ce point-là qu'il va se heurter aux croyances très solides, mais surtout radicalement opposées, de la nonne en question.

Il ne comprend pas, il lui pose des questions mais n'arrive toujours pas à comprendre. C'est pourtant quelque chose de totalement anormal pour lui, mais voilà que ça arrive, que ça le dépasse et, pire que tout, qu'il n'y peut rien ! Même son pouvoir ne pourra pas l'aider...

Après King of New York, voilà qu'Abel Ferrara frappe encore plus fort dans un film très difficile d'accès qui ne quittera pas de sitôt nos têtes...

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Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004,U.S.A)

                               

Sentant la flamme s'éteindre dans sa relation avec son compagnon Joel, Clementine (Kate Winslet) décide d'aller effacer le souvenir de son copain de sa mémoire pour qu'elle ne souffre pas. Joel(Jim Carrey) s'aperçoit plus tard de ce qu'a fait Clementine et décide lui aussi d'enlever sa mémoire de son cerveau...Alors que les 2 techniciens chargés de lui faire le 'lavage de cerveau' entament le processus, Joel dans son subconscient se rend compte qu'il ne veut pas se faire priver de l'amour de Clementine malgré tout et décide de résister contre l'effacement de sa mémoire...

Ce qui est fort avec ce film, c'est qu'il y'a pas mal de fois où on comprend vraiment rien: une fois Joel fait connaissance avec Clémentine,et puis en les voit entrain de se quereller, plus tard on voit qu'ils ne se connaissent méme pas...les 1ers minutes du film ont été assez déstabilisant et le film va de plus en plus sombrer vers quelque chose d'assez bizarre et encore moins clair mais au bout du compte il arrive un moment où tout ceci commence à s'éclaircir et on comprend mieux les événements passés et de l'autre coté certains nouveaux enchainements qui apparaissent restent tout aussi ambigus et au final on se retrouve à cogiter, à analyser, à vouloir comprendre...du coup ça ne laisse pas indifférent.

Bref, c'est un film très philosophique avec une approche un peu moderne de la notion du destin, des âmes sœurs et autres...

un petit chef d'œuvre en fait!

10/10

Gran Torino (2008, USA)

       

Un vieux vétéran de la guerre de Corée qui garde un certain mépris pour les asiatiques, vient de perdre sa femme et s'obstine malgré tout à ne pas quitter sa maison alors que son quartier est de plus en plus peuplé de Vietnamien. Une nuit, il surprend un des ses jeunes voisins à essayer de voler la Ford Gran Torino qu'il garde dans son garage. Peu à peu,le vieux va sympathiser avec la famille voisine...

Un film réalisé et interprété par le grand Clint Eastwood,ça peut pas être décevant, loin de là. mais il faut dire que vu que j'ai été bien charmé avec ses War/Dramatic Movies, je m'attendait à quelque chose de mieux, quelque chose qui me laisserais sur le cul...mais non en fin de compte.

Le film me rappelle trop un film très similaire: Missing In America, un vieux vétéran grincheux avec son préjugé contre les asiatiques qui reçoit chez lui une vietnamienne et qui après des débuts difficiles, se prend d'affection pour elle mais la fin n'est pas vraiment heureuse. Avec Gran Torino, c'est un peu la même chose, sauf que c'est moins sentimental ici et que le personnage du vieux vétéran est plus agressif, plus rebutant mais en même temps plus sympathique.

Mais bon, la fin du film se sentait dés la 1ére demi heure, sans parler du fait que pas mal réactions sont un peu poussées au surréalisme, l'histoire ne serait pas du tout la même si elle se produisait dans la vraie vie mais bon, c'est le cliché américain qui veut ça.

Très bon film malgré tout!

8/10   

Changeling(2008, USA)

                    

Tiré d'une histoire vraie, en 1928 à Los Angeles, une jeune femme qui laisse son fils à la maison et part travailler, se prend de terreur lorsqu'elle retourne chez elle le soir pour ne pas le trouver. S'en suit alors une recherche pas très fructueuse, et voila qu'un mois plus tard, la police lui annonce que son fils à été retrouvé mais voila, le jeune femme affirme que c'est pas son fils qui lui a été restitué mais la police fera tout pour essayer de prouver le contraire...

Encore un film réalisé par Clint Eastwood...Disons qu'au début je trouvais le choix d'Angelina jolie dans le rôle principal peu judicieux, Nicole Kidman ou Naomi Watts aurait été beaucoup plus sincère, plus naturel que celui de celle qui a l'habitude de jouer la dure à cuire, la flingueuse et le sex symbol de service.

Mais, il faut croire qu'elle s'en sort plutôt bien dans ce film et c'est pas vraiment un rôle facile, il faut le dire, puisqu'on la vois pleurer, crier, hurler plus du 3/4 du film...Alors le challenge est plutôt réussit à mon sens, on regrettera seulement le coté répétitif des dialogues qui fait que ça tourne un peu au ridicule avec des truks dans le genre "ce n'est pas mon fils", "rendez moi mon fils", "je veux mon fils" qui reviennent plus d'une 20éne de fois dans les discussions.

sinon on accroche plutôt bien à l'histoire, on voit à quel point une mère peut se sacrifier pour son enfant malgré les pressions extérieures d'une police corrompue qui essaiera d'imposer sa volonté aux dépends de tout...

8.5/10


Edited by Sandman - 28 Juin 2009 at 13:53
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Harsh Times (2007, U.S.A.)

                     

Jim Davis est un vétéran de la guerre du Golfe et les troublants souvenirs de cette période le tourmentent dans sa vie de tous les jours. Il est obligé de passer ses journées à ne rien faire en attendant d'être admis au sein de la police de Los Angeles. Son meilleur ami qui est également chômeur l'accompagne dans sa recherche de travail, mais cette recherche va petit à petit se transformer en virées violentes et dangereuses...

Encore un rôle de 'bad guy' mentalement instable pour Christian Bale qui semble avoir un penchant pour ce genre de rôles et il faut dire qu'il à bien choisit où l'avoir, puisque c'est le scénariste de Training Day qui réalise et écrit ce film donc c'est clair que ça va être quelque chose de sombre, réaliste et choquant.

Je dirais que le pari est plutôt réussi, parce que ce film parait quelque fois bien déstabilisant et on y aborde des thèmes qui sont bien d'actualité comme le chaumage, la criminalité, la drogue, la corruption, la violence, les dégâts psychologiques subis par la guerre mais ce qui est vraiment bien c'est l'insistance sur l'étroite relation qui existe entre eux, comment quelque chose entraine une autre pour qu'enfin le tout s'accumule dangereusement et finalement explose brutalement entrainant des dégâts irrécupérables.

A part ça, j'ai pas aimé le coté ghetto avec les gangsta noirs américain qui me fait assez chier, mais bon, ça fait partie de la criminalité américaine donc...

8.5/10

Terminator: Salvation (2009, U.S.A.)

                        

2018, après l'apocalypse causé par l'attaque nucléaire orchestrée par les machines, John Connor (Christian Bale) est désormais le chef de la résistance contre l'armée des Terminators. Alors que la résistance s'apprête à trouver un moyen radical pour détruire les machines, ceci va se troubler avec l'apparition de Marcus Wright, un inconnu au passé mystérieux dont la présence ne semble pas un hasard...

Au début, quand j'ai vu que Bale était en tète d'affiche d'une super production comme le dernier Terminator, j'avais peur qu'il se perde en s'aventurant vers un chemin aussi risqué qu'une production purement Hollywoodienne...Maintenant, que j'ai vu le film, il faut dire qu'il en s'en tire pas trop mal finalement, on est loin d'un The Machinist ou un Equilibrium mais on est pas trop mal tout de méme.

Je dirais que c'est le Terminator où il y'a le plus d'action et surtout où l'action est la plus spectaculaire...et croyez moi, si vous pensiez qu'on pouvait pas faire plus explosif qu'un Terminator 3 et ben vous vous trempez. C'est aussi le Terminator où notre cher gouverneur californien apparait le moins: une dizaine de minutes tout au plus vers la fin du film...
Et qui dit beaucoup d'action, dit peu d'histoire...mais bon, quand on voit le scénar des autres on se dit que celui là avec le conflits et les complots hommes/machines, fait mieux...

Aussi quelque chose qui pourrait rebuter pas mal de monde: c'est que dans ce film là, on n'explique et on ne rappelle quasiment rien des précédents opus, ce qui fait de lui un film destiné surtout à ceux qui connaissent les 3 autres films...Moi, même qui les a tous vu, j'ai passé pas mal de temps pour comprendre comment ça se fait le père de Connor soit bien plus jeune que lui...jusqu'à ce que je me rappelle le 1er épisode!

8/10             




Edited by Sandman - 02 Juillet 2009 at 12:51
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C'est vraiment bizarre comment je n'ai pas entendu parler de Harsh Times avant. Je dois le regarder ça c'est sur !

El Orfanato (The Orphanage) (Juan Antonio Bayona, 2007, Espagne/Méxique)



Une femme vient s'installer avec sa famille dans un vieil orphelinat, là où elle a passé son enfance. Son fils commence à communiquer avec des amis invisibles...

Un bon film d'horreur à la vieille école du genre. Ca n'a rien à voir avec les nouveaux films d'horreur où le gore et la violence prennent le dessus.
Ceci est bon et mauvais à la fois : bon dans le sens où ça se concentre plus à vouloir faire "peur" que se contenter simplement de choquer, et mauvais dans le fait qu'il n'y a pratiquement rien de nouveau, d'original ou qu'on n'a pas déjà vu dans ce genre de films. C'est donc du déjà-vu mais qui est tout de même efficace. Il y a des moments pleins de sensations fortes qu'il est difficile d'achever dans les films de nos jours.

La fin est quant à elle assez particulière. Certains points ne sont pas cohérents, et à un certain moment on regretterait presque d'avoir regardé le film à cause de la nature trop banale de sa fin, mais les dernières secondes viennent pour tout remettre en question et, encore mieux, pour nous pousser à y réfléchir un peu sans nous donner une réponse directe...

8/10

Deux Jours à Tuer (Jean Becker, 2008, France)



Antoine est un homme qui a plutôt réussi sa vie. Il a "une femme charmante, des enfants adorables, une belle barraque, un métier qui rapporte gros, rien qui dépasse". Le jour de ses 42 ans, il décide de tout bousiller sans aucune raison apparente...

Là où tout semble bien aller, il y a toujours quelque chose qui cloche. La vie a beau être belle et sans problèmes, ça ne suffit pas. Il faut profiter de sa vie autrement que par avoir une vie "réussite". Le bonheur est les bons moments sont ce qui compte bien plus encore que d'avoir des montagnes d'argent et tous les biens matériels nécessaires, et pourtant "l'argent ne fait pas le bonheur" ne s'applique pas du tout ici, c'est même tout à fait faux de le dire...

C'est un film qui ose traiter de choses qu'on voit tout le temps devant nous mais qu'on n'ose pas nous-mêmes admettre. Ca rappelle un peu American Beauty dans cet aspect-là, alors que dans un autre, ça pourrait faire penser à Into the Wild. L'homme qui laisse tout derrière lui pour s'en aller très loin... sauf qu'ici, il n'est pas aussi maladroit que Chris McCandless.

Au début du film, j'ai cru à une simple crise de la quarantaine, mais la fin vient cependant tout remettre en question. Je n'en dirais pas plus pour ne rien gâcher du plaisir que procure ce film. Je me contente seulement de dire que la fin n'enlève quand même rien à l'aspect véridique des paroles qui sortent de la bouche du personnage d'Antoine...

9/10
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Alone (Banjong Pisanthanakun & Parkpoom Wongpoom, 2007, Thailande)



Pim et Ploy étaient deux soeurs jumelles attachées par le ventre depuis leur naissance. L'une d'entre elles a survécu à l'opération, et plusieurs années plus tard, la fille morte semble vouloir revenir hanter la vie de la vivante...

Un film d'horreur thailandais est quelque chose qu'on ne rencontre pas souvent. Ca avait l'air intéressant, même si l'histoire est un peu basique.

Le début du film est prometteur, mais plus ça avance, plus ça coule...

Il y a plein de moments très typiques d'un film d'horreur standard. C'est à en avoir marre de ne trouver que rarement des innovations de ce côté-là.

Bon pour un film thailandais disons que ça peut passer, mais les problèmes commencent lorsque le film s'aventure un peu trop dans un côté dramatique qui veut en vain renforcer l'histoire. Les flashbakcs qui viennent expliquer telle ou telle chose ne font en fait rien d'autre que rendre le film plus lourd à digérer.

Arrivant à la dernière partie, le film se perd encore plus dans des spirales interminables de non-sens et de plot holes... l'histoire du "revenant" est délaissé de côté pour un moment, et quelque chose de nouveau fait son apparition. On ne sait plus vraiment qui est là pour 'terrifier' qui, puis ça revient juste au moment opportun pour en finir avec le film...

Heureusement que certains passages sont un peu terrifiant, mais sinon on a là un film qui se laisse regarder mais qui s'oublie très vite.

6/10

Shortbus (John Cameron Mitchell, 2006, USA)



Des couples new yorkais se tournent vers un club de sexe pour essayer de surmonter leurs problèmes.

Je ne sais pas par où commencer avec une abomination pareille. Peut-être que commencer de parler du film par son début est la meilleure chose à faire, car la scène d'ouverture exprime très bien ce qu'est ce film : déguelasse, répugnant, et vide.
Ca s'ouvre sur plusieurs scènes de sexe très... hardcore. Un homme dans un bain rempli d'eau qui filme son pénis en train de pisser et de pêter dans l'eau (c'est très artistique, ça me dépasse et je n'ai pas compris le sens profond d'une scène pareille), puis on le voit en train de s'auto-éjaculer dans sa bouche (rien de répugnant ou de déguelasse, se faire éjaculer dans sa propre bouche est quelque chose de très propre et pas du tout bizarre). En parallèle, on nous jette les images d'un couple hétéro en train de s'essayer à toutes les positions du kama sutra. Et d'un autre côté, un gars avec une dominatrice qui finit par éjaculer sur le mur...

Bon alors, les films avec des scènes de sexe non-simulé sont de plus en plus nombreux, mais on ne les appelle pas des films "porno" pour autant, le but étant différent. Mais l'est-il vraiment pour Shortbus ?
En s'aventurant un peu plus dans le film, on s'aperçoit très vite de ce que c'est en réalité : un film de porno gay grand public, ni plus ni moins.

Toute l'histoire (pratiquement inexistante, mais j'y reviens) tourne principalement autour d'un couple gay qui a des problèmes. Une femme sexologue a des problèmes d'orgasme elle aussi, alors que la dominatrice a... un problème avec son nom. C'était supposé être drôle je suppose.
Bref, la solution ? Aller dans un club nommé Shortbus où toutes les formes de sexe sont permises. Ils auraient dû appeler ce club "Sex Commandos" car, là encore, c'est un film "grand public" qui s'en inspire grandement (après The Perfume: The Story of a Murderer).

On va me dire que ce n'est pas un film porno, que c'est "de l'art", que c'est "profond" (belle métaphore qui va très bien avec le contenu du film) et que ce film véhicule un message, mais non. Voyons les similarités avec un film porno : mauvais acteurs, histoire débile et pas du tout pertinente, l'histoire tourne autour du sexe et est basé sur le sexe... si on ajoute à cela les nombreuses scènes où on voit du sexe très hardcore, on obtient un film porno gay. La seule différence avec un film porno standard est qu'il n'y a pas de "partie de baise" qui dure 15 minutes, mais il faut bien un moyen pour rendre ce film grand public après tout...

Si je reviens au film lui-même, même en tant que film normal il est très mal foutu. J'ai déjà mentionné les acteurs et combien ils sont nuls, mais ça ne se limite pas seulement à ceci. Les scènes des petites "bagarres" sont horriblement mal faites que ça devient ridicule. Deux personnes qui font semblant de se frapper alors qu'ils sont clairement en train de rigoler, et la femme qui a quand même "peur" et qui, dans un club qui lui est totalement étranger, essaie de "fuir" pour tomber sur une chambre spéciale... il fallait bien un moyen pour continuer le film, donc tous les prétextes sont bons.
Il y a aussi ce passage pseudo-comédique avec la commande et l'oeuf. J'ai vu mieux que ça dans les American Pie, franchement...
On jette aussi quelques scènes de nature "bizarre" où une femme se trouve d'un coup dans une forêt au bord d'une mer qui... n'est même pas aux côtés de cette forêt en fait.
Je ne vais pas trop m'attarder sur les dialogues qui sont pour la plupart du temps ridicules, insensées, ne contribuent en aucun cas à l'histoire (s'il y'en a) et qui n'ont vraiment rien à voir avec la vraie vie.

Une autre remarque concerne pratiquement tous les personnages : on dirait qu'ils baisent avec tout ce qui bouge sans aucun problème. Entre le gars qui baise avec un voyeur qui l'espionnait depuis des années (alors qu'ils ne se connaissent pas et qu'ils viennent de se rencontrer pour la première fois, chose qui n'empêche pas que le voyeur en question connaît la vie de l'autre gars en détail juste à travers les photos et en le suivant là où il va), et la femme qui baise avec une autre femme et son copain alors que son mari est en train de la regarder... je me demande, est-ce vraiment ça le "message" du film ? Baisez avec tout ce qui vous tombe sous la main ?

Je ne vais rien dire sur la fin à part : ridicule. Un "happy ending" des pires que j'ai jamais vu...

Shortbus est un film porno gay de masturbation intellectuelle (et le mot masturbation n'est rien comparé au contenu du film) qui échoue sur tous les plans.

00/10
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En fait j'ai oublié de mentionner un autre truc à propos du film. Tiré du trivia de la page imdb de Shortbus :
Quote During auditioning and casting, any interested actors were to submit a 10-minute video of themselves describing an important sexual experience. The director received approximately 500 tapes.

Les intentions du réalisateur sont claires. D'une part c'est un pervers qui s'est probablement branlé 500 fois minimum sur ces videos-là, d'un autre côté son but était clairement de faire un simple film porno gay grand public.

Edited by Belial - 11 Juillet 2009 at 11:43
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Trouble Every Day (Claire Denis, 2001, France/Allemagne/Japon)



Un couple de nouveaux mariés américain s'envole à Paris pour y passer sa la lune de miel. Dès leur arrivée, quelque chose d'autre semble préoccuper le mari...

Wow ! Ca m'arrive rarement de vouloir regarder un même film deux fois de suite pour une raison quelconque. Des films comme Memento méritent d'être vus et revus parce qu'ils requierent une concentration exceptionnelle si on veut tout comprendre, d'autres comme Se7en se doivent d'être regardés plusieurs fois parce que tous les détails comptent, alors que d'autres encore comme Seul Contre Tous méritent qu'on s'y attarde pour l'effet, ou plutôt l'impact que ça fait ; mais Trouble Every Day est différent...

La première chose à dire est que ce film n'est pas du tout facile d'accès. Son côté minimaliste et sa façon pas très conventionnelle de relater les faits en font quelque chose qui n'est certainement pas de tous les goûts. Si on ajoute à cela la violence très poussée et le sexe assez excplicite de certaines scènes, on se retrouve avec un film plein de controverses.

L'histoire qu'on voit ici n'est pas le sujet le plus important. Ce sont les implications et les différentes métaphores présentes tout au long de ce film qui sont les choses les plus importantes à retenir.
Ce que nous raconte le film est le déroulement de deux histoires en parallèle qui sont reliées par quelque chose qu'on découvre au fur et à mesure.
La première est celle d'un couple français, Léo, un docteur, et sa femme Coré. Léo semble souvent à la recherche de sa femme qu'il enferme dans sa chambre pour des raisons qui nous sont inconnues. Elle semble aimer s'évader de temps en temps de cette chambre en vue d'aller "chasser" des inconnus dans la rue... et son mari a apparemment l'habitude de toujours aller la récupérer...
Shane et June sont un jeune couple américain qui part passer sa lune de miel à Paris. Shane semble être tourmenté par quelque chose. Dès leur arrivée, il commence à se comporter de façon plus ou moins bizarre lorsqu'il s'agit de relations sexuelles avec sa femme, et ça devient encore plus étrange lorsqu'on commence à découvrir qu'il n'est en fait à Paris pas pour y passer des bons moments...
Dès le début, on sent que les personnages cachent un terrible secret qui pèse lourd et qui les empêche d'avoir droit au bonheur et à la tranquilité...

Il est inutile de vouloir trop comprendre l'histoire, car elle n'est jamais détaillée comme il le faut, et elle ne "s'arrête" même pas d'ailleurs. On nous pousse à réfléchir plutôt que de nous présenter directement les faits. On nous aide de temps en temps avec des sauts en arrière dans le temps, mais qui restent toujours vagues.

De quoi parle le film donc, au fond ? C'est un peu difficile d'y répondre à vrai dire. J'ai dû le regarder deux fois pour espérer en comprendre le plus. Les thèmes les plus visibles sont l'amour, l'envie, peut-être aussi la dépression ou le mal-être ou encore la vie en général, mais pas seulement ça...
Il y a une énorme différence entre amour et désir. Ce dernier est quelque chose de momentané et qui a des répercussions immédiates, alors que l'autre est quelque chose qu'on est parfois obligés à endurer quotidiennement. D'ailleurs dans une scène on voit clairement l'un des personnages "au milieu" des flammes, comme s'il était en enfer, et donc comme si eux tous vivaient en enfer... ou peut-être nous tous...
Certains n'ont plus qu'une seule raison pour vivre. Ils consacrent leur vie pour cette unique raison, alors qu'en même temps, d'autres ont en marre de vivre cette torture perpétuelle. Il leur est impossible de profiter pleinement de l'amour, comme si certaines barrières invisibles les bloquaient, et ils ne vivent plus que de l'espoir d'être délivrés de ces chaînes, d'avoir droit au bonheur comme tout le monde... mais à la longue ça devient fatigant... même si le désir, qui rend aveugle des fois, procure des moments d'extase qui font oublier ce manque, ce n'est toujours pas suffisant.

Que dire d'autre... ce film nous présente un aspect assez frais du genre "horreur", même si ce n'est pas vraiment un film d'horreur en soi. Ne laissez donc pas l'affiche vous tromper, il ne s'agit pas d'un Haute Tension par exemple. Et puis, pour une fois que dans un film plutôt explicite côté sexe, il faut le reconnaître, ce n'est pas du tout du genre "gratuit".

Pour finir, cerise sur la gâteau, la musique est tout simplement sublime. Elle va parfaitement bien avec l'esprit "vide" du film, "vide" tout comme la vie...

9.5/10
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ah Trouble Every Day me parait fort intéressant, avec Beatrice Dalle en plus...

Originally posted by Belial Belial wrote:

alors que dans un autre, ça pourrait faire penser à Into the Wild.

eh ben ça tombe à poil!

Into The Wild (U.S.A.,2007)



Tiré d'une histoire vraie, celle de Christopher McCandless, un brillant diplômé d'université agé 22 ans, qui contre toute attente décide de tourner le dos contre l'avenir prometteur et douillé qui l'attendait et se lance à prendre la route en laissant son confort et sa famille derrière lui et en ayant comme unique but de passer une aventure en solitaire dans les pleines étendues d'Alaska...

Il faut dire que j'en ai entendu parlé bien avant mais je me suis toujours dit que j'aurais rien à foutre d'un délire Hippie d'un ecolo qui part pour une randonné en foret chercher le nirvana qui se cache sur un arbre...je le pensais toujours même les 1éres minutes où j'ai commencé à regarder mais le fait d'avoir vu qu'Eddie Vedder s'était occupé de la BO m'avait encouragé et je me suis dis que le film devait étre vu rien que pour le fait d'écouter le fond sonore qu'il y'a dedans...

En tout cas, j'ai bien fait de le voir parce que la musique y est tout simplement sublime, avec un Eddie Vedder loin de l'esprit enragé et rebelle de Pearl Jam pour un folk/country apaisant et entrainant qui va à merveille avec l'esprit du film et à ma grande surprise j'ai vite su que j'étais tombé sur un véritable bijou comme film...

le délire hippie était là comme je le pensais, la quêté de "la paix intérieure" aussi mais je me suis senti bien impliqué dans l'histoire, ou plutôt son concept...déjà que techniquement tout me disposait à trouver le film impliquant entre un coté visuel très réussi(sans oublier le coté musical!), une interprétation sans faille, une réalisation pas mal foutue...

La plus grande force du film apparait dans le portrait du perso principal qui est finement décris, qui est tellement complexe qu'on pourrait faire une thèse de psychologie dessus...je ne le qualifierais pas de maladroit mais plutôt de quelqu'un de fougueux, de téméraire, de têtu, que la forte marque laissée ses lectures philosophiques et littéraires ajoutée à sa situation familiale ont fait qu'il cultive une envie quasi-obsessionnelle de se retirer de la société et de vivre en isolation loin de matérialisme et le superficialité de la vie sociale avec ce fameux projet pour l'Alaska, et malgré les tentatives répétées de ceux autours de lui de l'en dissuader, Christopher persiste dans sa détermination démesurée pour l'isolement qui le rend très vite aveugle vis à vis du bonheur qu'il était entrain de vivre et il s'en rendra compte bien assez tard...

Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé...

10/10                          


Edited by Sandman - 13 Juillet 2009 at 20:00
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J'en ai parlé ici, sinon pour la musique pas du tout d'accord, j'ai trouvé qu'elle ne colle absolument pas du tout avec le film, on en a parlé à partir de la fin de cette page.
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Flandres (Bruno Dumont, 2006, France)



Des jeunes de la campagne se préparent pour partir à la guerre.

C'est très difficile de parler d'un film pareil. Dire qu'il s'agit d'un simple "film de guerre" ne lui rend pas justice, car non seulement il ne s'agit pas d'un "film de guerre" du genre conventionnel, mais aussi puisque la guerre n'est pas là seulement pour divertir.
C'est plutôt bizarre comme film, assez surréaliste par moments, surtout qu'il utilise ce style "minimaliste" qui est de plus en plus récurrent dans les films récents. C'est un peu surprenant dans un film pareil puisqu'on n'en a pas l'habitude. C'est un peu comme si on regardait une version sans narration (et sans musique aussi) de The Thin Red Line. Mais contrairement à ce dernier, Flandres est beaucoup plus "absolu" dans sa démonstration de la guerre et de ses effets.
On ne voit pas "une" guerre en particulier ici, dans le sens on ne sait même pas de quelle époque ni de quelle guerre en particulier il s'agit. On ne connait pas la date, on peut seulement comprendre qu'il s'agit d'une guerre un peu moderne grâce à l'équipement des soldats français.
Et c'est là que j'arrive à une autre chose qui m'a grandement surpris dans ce film. Les "rebelles" ici sont des tunisiens ! Et pas du genre "acteur étranger qui parle arabe", non, ce sont des tunisiens qui parlent le dialecte tunisien comme de vrais tunisiens ! C'est vraiment surprenant de l'entendre alors qu'on ne s'y attendait pas du tout.

Je reviens maintenant à la nature du film. Comme je l'ai dit, il est du genre "absolu", et il représente donc n'importe quelle guerre dans le monde.
La guerre est vicieuse, moche, et personne ne s'en sort indemne. Il ne s'agit pas de "innocents" ou de "méchants" ici, dans les guerres il y en a toujours. Les deux côtés commettent des atrocités. Les soldats, même jeunes et inexpérimentés, deviennent aussi féroces qu'une bête sauvage. Les instincts prennent le dessus dans certaines situations, et voilà que des cercles vicieux de violence et de haine se déclenchent. On ne sait plus qui est le fautif, ou plutôt on n'y pense plus, les deux côtés n'ont plus que vengeance comme but.

Vous l'aurez donc compris, c'est un film brutal. Il n'est pas aussi violent qu'on pourrait le croire, mais la violence agit sur d'autres niveaux que la violence "visuelle", de plus, les nombreux cris (agonisants, surtout) qui suivent certaines actions ne rendent pas les choses plus douces.

Une bonne partie du film parle aussi d'un autre style de guerre : celle avec ses "démons intérieurs", et pas seulement en ce qui concerne les soldats. La copine de l'un de ces soldats vit une guerre assez particulière avec elle même. Elle est rejetée et veut à tout prix se faire sa propre justice, mais les choses ne vont pas bien.
La "vraie" guerre, même si elle est loin, peut affecter tout le monde peu importe où on se trouve.

C'est un film pas facile à regarder à cause sa démonstration atroce de la guerre en particulier, et de l'Homme en général.

8.5/10
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La piqûre du scorpion (Stephan Wagner,2004,Allemagne)

Un film qui traîte le sujet des espions et des agents des services secrets allemands en temps de Guerre froide
On est loin des films d'espions classiques ce film fait dans la simplicité qui peut sembler un peu trop banal,l'action et les scénes thrash manquent terriblement dans ce film tout comme les acteurs connus

Un prisonnier politique de la Stasi, racheté par la RFA, commence une nouvelle vie à l'Ouest.
Ce réfugié rencontre une femme qui s'appelle Anne qui travaillait pour la STASI
Wolfgang le personnage principal du film devient désormais, aidé par les services secrets ouest-allemands, il organise la fuite d'Allemands de l'Est. Mais la Stasi, qui continue de le surveiller de près, met en route un plan pour l'éliminer : l'"opération Scorpion"...
Il sent le Danger imminent et décide d'envoyer sa femme et sa petite fille en Bulgarie pour être en Sécurité et voila qu'ils sont arrêtés à Sofia
Wolfgang va éviter le piège tendu par la STASI et enlève un diplomate bulgare pour obtenir la libération de sa femme
Son ami informateur de la STASI travaillait comme photographe propose à Wolfgang et à sa femme un voyage pour Israël ou ils vont mettre un poison dans le repas à une dose mortelle mais le personnage principal est sauvé in extrémis
Et voila que le Mur de Berlin est détruit,les archives de la STASI sont publiés au public à Berlin
La femme de Wolfgang savait qu'il découvrirait son identité alors elle a éssayé de l'empécher d'aller à Berlin mais en vain.
A son retour Wolfgang  trouve sa femme Anna une balle dans la tête et décide d'aller voir son ex ami photographe qui était a l'origine de la tentative d'empoisonnement et organise son arréstation et engage des procédures judiciaires pour ses actes

Le jeu des acteurs est moyen quelques personnages était un peu mal dans leur rôles
Les scénes sont saisissantes par moment mais on a pas assez montré les tortures ce qui rend le film un peu trop mou par moments car le brutalité
Mais il traite d'autres sujets qui sont loins de la politique comme la Culpabilité,la Trahison,l'Amitié,le Sacrifice ....

Un film qui nécéssite un petite consultation des manuels d'histoires pour comprendre les circonstances mais qui tire son épingle du jeu à mes yeux

7.25/10
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Lonesome Jim (Steve Bucemi,2005,USA)



Avis à tous les déprimés chroniques et à tous ceux chez qui l’hiver ramène à une profonde mélancolie et à une tristesse latente !

Allez voir "Lonesome Jim" ! Vous ne serez pas déçus et vous vous sentirez peut être un peu moins seul, ou encore plus, et c’est a qu’est bon !On apprend que Jim (Personnage principal) a fuit son foyer familial de l’Indiana profond pour New -York et a exerce la-bas le métier de promeneur de chiens. Mais la différence de ses parents, il a su se rendre l’évidence qu’il n’avait pas la fibre éducative, ses parents n’ayant jamais eu de chiens, mais des enfants, et c’est l que a se complique !

Car malgré leur relatif confort social, tous deux à la tête d’une petite entreprise de scierie, ils n’ont jamais su transmettre une lueur de joie de vivre Jim et son frère, en tant totalement dépourvus eux même. La mère est totalement crase par le père et par une routine abrutissante. Donc, ils semblent complètement abrutis. Et les tentatives de suicide à répétition du frère an, qui vit toujours chez eux avec ses deux gamines, n’ont pas suffit chambouler ce train-train quotidien.

Au bout du rouleau, de retour dans ce décor, Jim se bat contre le dessèchement et la déshydratation ! C’est une image drôle et bien vue qui ponctue le film, et ce sont toutes ces petites touches d’humour qui le portent et le rendent attachant. L’escale de Jim dure plus longtemps que pourvu, va changer ce train-train et reveler les besoins de chacun. Bien loin du rôle de donneur de leçons, il va sa manière provoquer : D’abord une éniéme tentative de suicide du frére an (et celui-ci se retrouvant dans le coma, Jim est obligé contre cœur de prendre en charge ses activités : travailler la scierie des parents et entraîner l’équipe de basket féminine, de gamines de douze ans complètement nulles qui n’ont jamais jusqu’ici réussi marquer un panier !). Et puis indirectement, il envoie sa mre en prison, mais cela s’avére finalement très bénéfique pour elle, c’est plutôt une libration ! De manière indirecte aussi il fait fermer l’usine de son père ! Pour un mec qui ne semble pas trop engagé le résultat est plutôt efficace.

Tout a est loin des gros gags amenés par des grosses ficelles c’est au contraire un humour dissimulé et le spectateur doit faire le tri entre la tragédie et la comédie.

Donc oui ! Happy end ! Et en plus avec une super jolie fille, a y est Jim peut être heureux !!

Je l'ai apprécié ce petit voyage dans le l'Amérique Profonde et le réalisme du film est très frappant ce qui lui donne un grand intérêt

8.25/10



Edited by El Gotico - 19 Juillet 2009 at 04:14
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The Game (David Fincher, 1997, USA)



Nicholas Van Orton est un homme riche qui a bien réussi sa vie. Un jour, son frère lui offre un cadeau très particulier qui va littérallement renverser sa vie...

The Game m'a toujours échappé pour une raison inconnue, je me suis donc décidé de le regarder surtout que David Fincher ne m'a encore pas déçu dans ses films, mais à vrai dire, je l'ai été légèrement ici...

Il faut le reconnaître, ce film est très intense. Dès que les choses comment à bouger sérieusement, on n'a plus envie de quitter l'écran des yeux  tellement c'est captivant. Plus ça avance, plus ça devient intense, et c'est là que se compliquent les choses : après autant de moments forts et de tournures inattendues, la fin serait-elle à la hauteur ? Je savais déjà que ça serait impossible qu'elle le soit. Elle est peut-être du genre très inattendu pour certains, mais franchement elle n'est pas du tout bonne.
On s'attendrait à quelque chose qui explique bien tout ce qu'on venait de voir, de savoir comment est-ce que tout cela est possible... en bref, on juste juste comprendre, mais non. Les quelques dernières minutes échappent à la logique de ce qu'on pourrait voir comme réaction dans une situation pareille, et elle n'explique pas vraiment comment tout ça est possible...

Ca aurait pu être une véritable merveille si ce n'est pour ces quelques minutes de déception, mais le film reste quand même bon à voir pour tous ces moments très forts qu'on y trouve.

7/10

Déjà Mort (Olivier Dahan, 1998, France)



Andrea, jeune de vingt ans, rencontre deux autres jeunes en train de prendre des photos érotiques d'une fille. Impressioné par l'argent que ça fait gagner, il leur propose une fille qu'il connait. Ils se tournent très rapidement vers le porno, et les problèmes commencent...

Déjà Mort fait partie de mes films français favoris, et c'est donc avec plaisir que je le redécouvre pour une nouvelle fois.
Ce film ferait penser à d'autres films américains sortis plus tard, dont notamment Requiem for a Dream ou encore le plus récent Alpha Dog. Des jeunes, de l'argent, de la drogue, des filles, des soirées, du sexe, des conneries en tout genre, la vie facile... puis la descente aux enfers...

L'histoire pourrait ressembler aux films de Tarantino par moments (en particulier True Romance, écrit par Tarantino). Le film n'a pas de but de montrer les "dessous" de l'industrie du porno mais plutôt d'illustrer une véritable descente aux enfers causée par la stupidité juvenile, surtout que la cocaïne est impliquée dans tout ça.

Quelques petits défauts du côté du scénario et des acteurs sont à noter, surtout au début du film, mais sinon tout le reste est excellent.

8.5/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


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Rec ( Paco Plaza, Jaume Balaguéro, 2007, Espagne)
        
                                                                         
L'histoire d'un reportage qui tourne à l'horreur; Angela une jeune journaliste prépare son émission "Pendant que vous dormiez" a la caserne des pompiers accompagnée de son cameraman. Tout allait pour le mieux jusqu'à ce que les pompiers reçoivent un appel pour secourir une vieille dame, mais pendant leur intervention ils se rendent comptent qu'ils sont en quarentaine.....


Un film d'horreur typique, toujours quelque chose nous surprend quand on s'y attend le moin, il me fais penser a "28 days later" ( ils sont déja tous les deux dans le meme registre). Ce qui rend le film plus intéréssant c'est que toute l'histoire est transmise à travers la caméra du reportage, le cameraman est a la foi personnage du film mais aussi la lumiere qui s'affaiblit dès que ça commence à se compliquer ce qui accentue la sensation d'angoisse. Bref un bon film d'épouvante comme on les aime.
7.5/10
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Northern Prince of Evil

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J'en ai parlé dans ce post.

PS: Ca fait plaisir de voir du monde participer dans ce topic.
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@ belial: j'avais pas le post mais c'est exactement ce que j'ai dis un mélange entre The Blair Witch Project et 28 Days later et c'est ce qui nous attire au film.
J'ai découvert tant de films et de réalisateurs grace a vous alors merci a vous Clap
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El Gotico View Drop Down
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Chat Noir Chat Blanc (Emir Kusturica,1998,Serbie)



Un film typique de Kusturica des scènes rigolotes,des personnages bizarres
L'histoire d'amour d'un adolescent de 17 ans dont le père est un trafiquant de marchandise,ce père voulant emprunter de l'argent pour un grand coup,il s'adresse au parrain des gitans de sa région grand ami du père cet homme qui est dans un hôpital
Le père de cet ado Matko se fait doubler par le dangereux Dadan et pour rembourser sa dette Dadan propose à Matko de marier sa petite sœur qui mesure un métre et quelques centimètres au fils Matko,Zane amoureux de la blonde Ida qui habite son village
Le grand père de Zane ressort de l'hôpital après avoir vendu sa cimenterie à Dadan pour assurer l'avenir de son petit fils
Le mariage à eu lieu et la mariée profite d'une faille pour s'enfuir et pendant sa cavale elle rencontre le fils du Parrain des Gitans et c'est le coup de foudre
Le Parrain des Gitans et son ami le Grand Père de Zane meurent tout les deux mais il reviennent dans le monde des vivants le jour du mariage de Zane avec Ida et de la soeur de Dadan
Et voila que le grand père de Zane confie à son petit fils la cachette de l'argent acquis après la vente de la cimenterie
Les deux jeunes mariés s'enfuient sur un bateau avec l'argent au grand désarroi de Matko
Et chaque événement du film se passe sur le regard de deux chats l'un est blanc l'autre est noir d'où le titre du film

Le jeu des acteurs me plait bien ils sont spontanés et un somptueux Dadan et ses danses à ne pas rater
Le film est super bien réalisé et les cadres sont trés bien choisis

Je donnerai un 8.25/10



Edited by El Gotico - 29 Juillet 2009 at 05:21
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