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ZanZanA L'émission Metal in noise we trust...

 

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Je continue ma 'ré-exploration' de certains de mes films favoris.

Babel (2006, Méxique/USA/France)



Un couple américain, en voyage au Maroc, se fait tirer dessus par accident. Cet incident relie des histoires tragiques différentes d'un peu partout dans le monde...

J'adore tout ce que j'ai vu de la part d'Alejandro González Iñárritu, même son court métrage Powder Keg dans la mini-série The Hire.

Comme à son habitude, il s'agit ici de plusieurs histoires toutes reliées entre elles d'une façon ou d'une autre. Des histoires qui commencent déjà 'mal' pour finir dans un état encore pire...

La première concerne l'incident en lui-même. Un couple américain, en voyage au Maroc après la mort de leur bébé, essaie de changer d'air après une sorte de rupture dans leur communication. La femme se fait tirer dessus par un gamin qui voulait essayer le nouveau fusil que vient d'acheter son père...

Ce qui nous mène à la deuxième histoire. Le père de ce gamin a acheté un fusil de la part d'un guide qui a reçu ce même fusil comme cadeau de la part d'un chasseur japonais. Ce japonais a une fille sourde-muette, et là encore, la communication entre les deux n'est pas du tout bonne suite au suicide de la mère.
La fille, handicapée, n'est pas facilement acceptée de la part des autres, et surtout les garçons. Elle se sent mal, et aimerait à tout prix tenter une expérience sexuelle, ce qui va la mettre dans des situations plutôt embarrassantes...

Retour au couple américain qui a laissé ses deux enfants dans leur pays aux soins de leur nourrice, Amelia. Cette dernière doit se rendre au Mexique pour le mariage de son fils, et se voit obligée d'emmener avec elle les enfants. Son neveu se charge de les emmener, mais au retour, les choses ne se passent pas du tout comme prévu...

Excellent film avec des performances toutes très bonnes.

09/10

Amores Perros (Love's a Bitch) (2000, Méxique)



Un terrible Accident de voiture relie trois histoires, toutes ayant les chiens comme point commun.

C'était mon premier film du même Alejandro González Iñárritu, et aussi mon favoris de sa part. Celui-là est beaucoup plus brut et violent que les autres qui l'ont suivi, et le style général reste toujours le même.

Les histoires sont comme suit :
Octavio y Susana : La première scène rappelle celle de Reservoir Dogs (sauf pour la poursuite), et c'est très efficace pour nous mettre tout de suite dans le bain.
Octavio est secrètement amoureux de Valeria, la femme de son frère Ramiro. Ce dernier, en dehors de son travail, gagne de l'argent à travers les cambriolages.
Octavio, ne pouvant plus supporter le fait que son frère maltraite sa femme aussi fréquemment, trouve un moyen pour collecter rapidement de l'argent en vue de s'enfuir avec elle. Il se trouve malgré lui dans de terribles embrouilles...

Daniel y Valeria : Daniel, marié et ayant des enfants, trompe secrètement sa femme avec Valeria, mannequin assez connue au Méxique.
Valeria a un chien, Ritchie, qu'elle aime énormément. Lorsqu'elle et Daniel se trouvent dans une nouvelle maison qui leur est propre, Ritchie se trouve piégé sous le parquet de la maison, et Valeria, ayant vécu un terrible accident de voiture, utilise désormais une chaise roulante...

El Chivo y Maru : El Chivo était un père de famille très normal, jusqu'au jour où il s'est transformé complètement pour devenir un guerilla, laissant tout derrière lui. Il a passé 20 ans en prison, et à sa sortie, il a un peu perdu la tête, vivant à la manière d'un SDF, en compagnie de plusieurs chiens, tout en possédant de bonnes sommes d'argent grâce au 'travail' qu'il fait.
Un ami à lui vient lui demander d'en effectuer un autre, et c'est là qu'El Chivo décide de ne pas faire les choses comme d'habitude...

Crime, tragédie et regrets se mêlent dans ce film de façon à ne laisser que quelques lueurs d'espoir dans un monde qui ne pardonne pas...

9.5/10

Magnolia (1999, USA)



Une émission de télé relie directement ou indirectement les vies de plusieurs personnes d'une même ville de Los Angeles. Toutes ces personnes ont leur lot d'émotions et de regrets à exprimer...

Magnolia, même si je l'ai regardé plusieurs fois déjà, reste toujours un très grand plaisir à savourer.

C'est rare pour un film qui dure trois heures de passer aussi 'rapidement', sans s'en rendre compte. C'est aussi rare de voir un film qui prend autant de temps (une heure à peu près) pour 's'installer', toujours sans qu'on ne s'en rende compte.

Toutes les personnes qu'on voit ici ont mené des vies pas très nettes ou faciles. Avec la mort qui plane au dessus de quelques uns, tout le monde se met à vider son coeur, dans l'espoir d'avoir une paix intérieure, ou encore de trouver le bonheur...

La seule chose que je n'aime toujours pas, c'est quand tout le monde se met à 'chanter' dans une scène... sinon, pour tout le reste, le film est d'une beauté phénoménale, avec des performances extraordinaires de la part de tous les acteurs, et en parituclier Tom Cruise (sa meilleure performance selon moi) et Julianne Moore...

9.5/10

Edited by Belial - 29 Janvier 2009 at 01:19
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


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Originally posted by Belial Belial wrote:

Gegen die Wand (Head-On) (2004, Allemagne/Turquie)



Cahit est un homme, dans la quarantaine, qui a sombré dans la dépression et l'alcoolisme excessif après la mort de sa femme qu'il aimait énormément. Un jour, il décide de rentrer en pleine vitesse dans un mur. Hospitalisé, il rencontre une fille elle aussi d'origine turque, Sibel, qui est encore dans la vingtaine, et qui lui demande de l'épouser...

Ca m'arrive rarement de bien apprécier un 'film romantique', encore moins de me décider à le regarder une seconde fois, mais Gegen die Wand le mérite largement...

Il faut dire qu'il ne s'agit pas ici d'un 'film romantique' standard. Déjà que le romance en elle-même n'est pas du tout habituelle, il y a un en plus un côté dramatique extrêmement bien fait.

Sibel est une jeune fille qui rêve de liberté. Vivant dans une famille turque plutôt stricte (son frère lui a une fois cassé le nez parce qu'un garçon l'a touchée), elle rencontre des restrictions l'empêchant de mener sa vie tel qu'elle le désire. Elle cherche donc à tout prix de s'échapper de la maison de ses parents, par les moyens les plus absurdes, les plus extrêmes...

Et voilà qu'elle rencontre Cahit dans un hôpital. Elle lui demande de l'épouser alors qu'ils ne se connaissent même pas... et c'est à partir de là que naît une relation pas du tout ordinaire...

09/10


Mention spéciale pour GEGEN DIE WAND :-) perfection de partout, de la mise en scène à l'OST du film
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Gegen Die Wand » me plait beaucoup, mais je préfère « Im Juli » et surtout « Auf Die Andere Seite », le dernier long métrage de Fatih Akin qui a eu l’ours d’or au Berlinale, tout comme « Gegen Die Wand ». Je vous laisse le soin de voir « Crossing The Bridge, the sound of Istanbul », un documentaire sur la scène musicale de la ville turque. Excellent ! Ce réalisateur est exceptionnel et son œuvre est digne d’être vu entièrement.

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le film que je regarde depuis deux ans et que je me suis jamais en lacée c'est le tigre et la neige vraiment magnifique il y'a de tout dans ce film .il est a voir
 

A Rome, Attilio, poète, est tombé fou amoureux de Vittoria. Mais elle ne s'intéresse pas à lui. Alors que la guerre en Irak éclate, Attilio reçoit un appel d'un poète irakien dont Vittoria écrivait la biographie depuis Bagdad : la jeune femme, victime des bombardements, est mourante. Attilio part immédiatement pour l'Irak.

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Originally posted by Elegy.. Elegy.. wrote:

Mention spéciale pour GEGEN DIE WAND :-) perfection de partout, de la mise en scène à l'OST du film

Merci encore pour me l'avoir recommandé Tongue

@DER MEISTER : On m'a dit qu'Im Juli n'était pas aussi bon que Gegen die Wand. Il y a aussi ce tag 'comedy' dans la page imdb... combien y a-t-il de 'comédie' dans le film ?
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Im Juli c'est le genre de films qui fait passer le temps et qui laisse cette impression de 'fraicheur' parce qu'il n'y a rien de vraiment bien grave dedans... Je l'ai trouvé un peu creux... (c'est qu'un avis subjectif bien entendu, veux pas gâcher le film pour ceux que ça intéresse :D)
Par contre, Gegen die wand fait partie de mes films favoris... pas encore vu The Edge of Heaven mais ça ne saurait tarder :)
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Fa Yeung Nin Wa (In the Mood for Love) (2000, Hong Kong/France)



Deux nouveaux voisins, un homme et une femme, ont des doutes à propos de leurs époux. Ces suspicions vont jouer un rôle à leur propre rapprochement...

Encore un film de Wong Kar-Wai qui ne me plait pas. Les dialogues très 'corrects' ne sont certainement pas ma tasse de thé, et les histoires d'amour plutôt 'standard' (mais pas du tout simple, je dois dire) le sont encore moins. Mais il y a bien plus que ça...
Mais avant tout, je n'ai pas trop compris où est le 'love' dans tout ça. Bon, les deux personnes en question sont clairement amoureuses, mais il s'agit, d'après ce qu'on nous montre, d'un amour très... comment le dire... 'politiquement correct' ?

Une bonne partie des personnages m'a énervé avec son comportement (l'une des propriétaires en particulier). Ca fait peut-être partie des coutumes du pays, mais ça ne m'empêche pas de détester...

Et à part tout ça, je n'ai, encore, pas du tout aimé les nombreux 'ralentis' présents tout au long du film. Il y'en a deux 'sortes', une scène filmée au ralenti, toujours accompagné du même morceau de musique (qu'on finirait presque par détester à force de les remettre encore et encore), et une autre filmé de façon 'pas très fluide' (cette forme là ne dure heureusement pas autant que la première).
Chacune de ces formes accomplit un rôle bien précis : faire durer le film encore plus, et faire durer le film encore plus. Car sans toutes ces 'prolongations', les quelques 1h30 du film deviendraient facilement un simple 1h10 à peu près... le réalisateur était apparemment pressé, puisque, d'après l'imdb, il a filmé la dernière scène moins de deux semaines avant le début du Festival de Cannes...

Dernier point, le nom 'In the Mood for Love' ne va pas très bien avec le film. J'ai lu quelque part que le nom original se traduirait en 'Variety of the Years', et ça va beaucoup mieux avec l'histoire...

04/10

Punch-Drunk Love (2002, USA)



Barry Egan est un homme plutôt bizarre. Il fait tout son possible pour paraître 'normal', que ce soit au boulot ou aux yeux de sa famille. Se sentant très seul, il décide d'appeler un numéro de 'phone sex', ce qui n'aura pas du tout les résultats qu'il espérait...

Adam Sandler est un acteur que je déteste énormément, et quand j'ai vu que c'était lui qui tenait le rôle principal dans ce film (mon troisème de Thomas Paul Anderson, après Magnolia et There Will Be Blood), ça m'a un peu repoussé.
Puis j'ai vu qu'il s'agit d'un rôle plutôt sérieux, ça ma fait penser à Jim Carrey. Je n'aime pas la majorité de ses comédies, mais quand il se décide de jouer un rôle sérieux, ce n'est que d'un chef-d'oeuvre qu'il s'agit (je parle uniquement de ce que j'ai vu, The Truman Show et Eternal Sunshine of the Spotless Mind). Je me suis donc dis "Ca pourrait être la même chose avec Sandler".

Punch-Drunk Love s'est tout de même avéré une réussite. Pas au même poids que les deux films avec Jim Carrey que j'ai cité (pas aussi bon que les deux autres films d'Anderson non plus), mais ça permet de passer un bon moment.

Il s'agit ici d'un homme pas très 'normal'. Il n'est ni fou ni quoi que ce soit du genre, mais il lui arrive de se comporter de façon assez farfelue de temps en temps, sans que lui-même ne sache pourquoi. Il souffre d'un malaise 'interne' qui le pousse à littérallement exploser à certains moments qu'il ne puisse s'arrêter quand il le faut, causant des dégâts considérables qui le mettent dans des situations assez embarrasantes.

Il y a cette partie qui se passe à Hawaï que je n'aime pas vraiment, mais sinon tout le reste du film est assez bon à regarder.

7.5/10

4 Luni, 3 Saptamâni si 2 Zile (4 Months, 3 Weeks and 2 Days) (2007, Roumanie)



Roumanie, aux années 80, l'avortement était considéré illégal. Dans ces conditions, une jeune étudiante essaie tout son possible pour aider son amie à avorter...

Ce film m'a paru un véritable choc, non pas par son contenu ou par son histoire, mais par la façon de présenter tout ça.

Il y a plein d'éléments que j'adore d'habitude. Les plan-séquences dans une histoire qui se passe dans un temps relativement court (ça sert à en quelque sorte nous mettre à la place des personnages, et c'est très efficace), pas de musique, un jeu très naturel, une atmosphère très pesante tout au long du film, un froid général...

Gabita, la fille enceinte, est très naïve. Elle ne sait jamais quoi faire, et ne peut même rien faire elle seule, et c'est là que vient son amie Otilia pour l'aider à tout faire, absolument tout. Même quand Gabita ment, c'est Otilia qui paie le prix avec elle, ce qui aura des répercussions beaucoup plus graves qu'elles ne l'auraient pensé.
Etant étudiantes, l'argent leur est un véritable handicap, ce qui n'arrange pas du tout les choses dans un contexte où la contraception et l'avortement sont tous les deux considérés illégaux...

La scène avec le 'docteur' est absolument phénoménale. L'intensité qui s'en dégage m'a littéralement 'stressé' (dans le bon sens), et j'aime beaucoup quand quelque chose de ce genre m'arrive, ce qui est vraiment rare.

Encore un film roumain qui me laisse sur le cul et qui me donne donc une excellente impression sur le cinéma du pays en général.

9.5/10

Blue Velvet (1986, USA)



Un jeune homme découvre une oreille humaine dans un champ. Grâce à cette découverte, il va connaître les dessous pas très nets la petite ville dans laquelle il vit...

Encore un film qui me déçoit principalement à cause de mes attentes très hautes, suite à ce que je vois un peu partout sur le net, mais aussi parce que c'est un film de David Lynch, mon 4ème du réalisateur.

Tout d'abord la phrase "The Most Talked About Film of the Decade" est... je ne sais pas, trop stupide ? Trop incorrecte ? En tout cas, ce titre ne lui revient certainement pas...

Ca n'a rien à voir avec le style totalement surréaliste d'Eraserhead ou très difficile à capter de Mulholland Dr., ça s'approcherait le plus de Lost Highway (mon favoris de Lynch) mais sans pour autant être aussi bizarre, car là il s'agit d'une histoire très linéaire et tout à fait compréhensible.

Le côté bizarre se présente ici au niveau de l'histoire donc, pas celui de sa présentation, et c'est là que certaines choses m'ont assez énervé.
Tout d'abord le personnage principal avec ses comportements stupides. Les héros de la mythologie grècque, quand ils vont de leur plein gré à leur perte, ne le font pas par bonté, par naïveté ou par simple stupidité, et surtout, ils n'y échappent pas par simple coup de chance... mais là, voilà qu'on voit notre bonhomme se mettre dans des situations pas très confortables, et qu'il se met même à faire des bêtises comme s'il était chez lui (les toilettes...).

En voulant aider une inconnue, on le trouve de plus en plus plongé dans un monde 'criminel' qui lui est totalement étranger, et on le voit même oser faire des choses insensées...

Bon bref, ce n'est pas non plus un mauvais film, seulement pas du tout à la hauteur de mes attentes.

07/10

Dogville (2003, Danemark/Suède/Norvège/Finlande/UK/France/Allemagne/Pays-Bas)



Une femme, poursuivie par des gangsters, trouve réfuge dans une petite ville au bord de la montagne. Les habitants de la ville, pas très nombreux, sont hésitants s'il faut la cacher parmi eux ou pas...

C'est un film très original, ne serait-ce qu'à cause de la façon très 'théâtrale' de présenter la ville. Il n'y a presque pas de décors, seul le minimum nécessaire, les portes 'n'existent pas', de même pour les murs, et le chien est représenté par un simple dessin sur le sol.
Il est aussi raconté à la façon d'une histoire, avec de la musique en background alors qu'un narrateur raconte quelque chose, qu'on voit à l'écran ou que le spectateur ne sait pas à propos de tel ou tel personnage.

Sinon, ce que nous raconte le film, c'est l'histoire de comment une jeune femme, Grace, pourchassée par des gangsters, tombe sur une petite ville où tout le monde se connait très bien. L'accepter n'est donc pas du tout facile, et plus le temps passe, plus le prix devient haut, et tous les habitants de la ville finiront par montrer leur vrai visage face à cette inconnue...

Comme la 'présentation' du film, l'histoire en elle-même est remplie de symboles, et principalement en ce qui touche à la nature humaine (et pas vraiment du bon côté des choses). Les gens sont hypocrites, n'acceptent pas le changement et éprouvent à la longue une haine profonde vis-à-vis de tout ce qui sort, ou plutôt ce qui les pousse à sortir de l'ordinaire. Ils profitent donc de la situation du mieux qu'ils le peuvent, du gentil au méchant, du petit au grand...

08/10

The Passion of the Christ (2004, USA)



Jesus Christ, les dernières heures de sa vie, sa crucifixion...

Ca change de regarder ce film après avoir lu la Bible. Il est toujours très puissant et très touchant, mais il y a quelques petits détails qui font qu'il soit moins bon que la première fois...
Je parle surtout de ces petits moments 'dramatiques' ajoutés ci et là et qui, non seulement n'ont pas été mentionnés dans la Bible, mais en plus comme s'ils voulaient en vain rendre le film encore plus 'triste'...

Bien sûr, les 'films historiques' ne sont pas toujours à 100% fidèles aux faits d'origine, et les réalisateurs se prennent de temps en temps la liberté d'ajouter un truc quelque part pour un effet plus 'cinématographique', si on peut le dire.
Je n'ai pas trop aimé non plus comment ils ont rendu les soldats romains des bêtes littérallement assoifées de sang, des hommes sans coeur, sans aucune petite part d'humanité et qui trouvent un plaisir énorme à torturer un homme de cette façon.

Bon tout ça n'est rien à la fin, car le film montre très bien qu'est ce qui s'est probablement passé et même de manière beaucoup plus réaliste que ce qu'ont déjà fait d'autres films au passé. Il ne s'agit pas ici de quelques gouttes de sang sur le front et on passe, non, les scènes de torture sont l'un des points forts du film, et elles durent un bon moment. La flagellation est d'une violence extrême.

J'aime aussi la manière de Mel Gibson à vouloir retranscrire les faits historiques dans leur langue d'origine (Apocalypto deux années plus tard), ça rapproche les choses encore plus de la réalité.

09/10
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J’admets que « Im Juli » n’est pas la meilleure réalisation d’Akin, mais je garde toujours un avis positif sur ce film, que je trouve encore un bon raod-movie européen. Vous le voyez peut être comme un film léger plein de comédie, mais je trouve aussi qu’il incarne bien les notions de rêve, voyage et liberté d’une manière assez originale. Inutile de le comparer avec « Gegen Die Wand », car les deux films traitent des thématiques différentes. Le seul point commun, c’est cette connexion Allemagne-Turquie qui se manifeste dans la plupart des films d’Akin.

Loin d’être une comédie facile sans intérêt, « Im Juli » présente la vision d’une autre Europe, multiculturelle et sans frontières. Je doute fort que le choix des pays (Hongrie, Roumanie, Bulgarie et finalement la Turquie) est arbitraire. C’est peut être la voie la plus naturelle qui lie l’Allemagne à la Turquie selon Akin. Contrairement à la froideur et l’étroitesse du lieu du départ (Hambourg), les deux personnages évoluent par la suite dans des cadres de plus en plus ouverts, avec des gens plus simples et directs. On a l’impression tout au long du voyage qu’une Europe nouvelle et inconnue, prend la place d’une autre, vieille et trop sophistiquée.

Dans cette nouvelle Europe, la Turquie trouve sa place, au moins culturellement.  

La comédie dans ce film provient surtout des situations dans lesquelles est mis Daniel, un enseignant naïf et sans expérience dans la vie. Le voyage et les difficultés rencontrées permettent au jeune homme de changer et d’avoir une autre vision sur la vie et l’amour.

Accompagné par Juli, Daniel trouve toujours quelqu’un qui le pousse toujours vers l’avant, sans trop de calculs.

Bref, « Im Juli » est une histoire d’amour assez originale, sur un fond européen, avec des dialogues et des situations marrants. « Auf Die Andere Seite » ou bien « Gegen Die Wand » sont certes des films plus aboutis et murs cinématographiquement mais ce film demeure parmi mes préférés, un avis où je mêle subjectivité et objectivité à la fois.

@ Nothingthness : j’espère toujours tomber sur des tels films pour passer le temps Big smile (je respecte bien entendu ton avis).

@ Belial : « On m’a dit que …. » ne me plait pas. « Je t’ai dit » non plus. Je veux dire que le seul qui peut décider si le film est bon ou mauvais est toi, regarde le et exprime toi.                   

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Originally posted by DER MEISTER DER MEISTER wrote:

Inutile de le comparer avec « Gegen Die Wand », car les deux films traitent des thématiques différentes. Le seul point commun, c’est cette connexion Allemagne-Turquie qui se manifeste dans la plupart des films d’Akin.


Je suis d'accord là-dessus, il ne faut pas comparer... Je n'ai pas fait de rapprochement entre les contenus respectifs des deux films mais puisqu'on parlait du même réalisateur, je ne faisais que donner mon avis sur certaines de ses réalisations....Cela dit, j'ai passé un bon moment en regardant Im Juli, c'était marrant et tout... mais c'était assez naïf sur les bords et une fois fini, je n'en gardais pas vraiment l'impact... (j'ai peut-être un peu exagéré avec le terme 'creux' mais bon, les critères et les goûts diffèrent...)


Sinon, j'ai regardé The Edge of Heaven... j'ai bien aimé globalement... cependant, j'aurais quelques reproches à faire côté scénario, y a des trucs pas assez crédibles à mon sens... mais c'est émouvant... (j'ai adoré la musique, d'ailleurs)...
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@DER MEISTER : en fait c'est ce 'tag' 'comedy' qui ne m'encourage pas trop non plus à le regarder, ça laisse déjà penser qu'il est plus 'léger' que Gegen die Wand par exemple. J'aime bien les comédies, mais je préfère encore plus les drames surtout s'ils sont du genre 'sérieux'. Parfois le côté comédie dans un film lui enlève tout son sérieux... bref en tout cas je finirais bien par le regarder Im Juli.

Running Scared (2006, USA/Allemagne)



Un deal de drogue tourne mal lorsque des flics corrompus interviennent sur place, en vue de tout prendre pour eux. Ils sont tués, et l'un des survivants parmi les dealers est chargé de cacher l'arme avec laquelle ils ont été tués.

Un bon film d'action plutôt violent et assez intense, avec Chazz Palminteri en tant qu'invité d'honneur. Dommage qu'il n'apparait pas trop dans le film, j'ai bien aimé son personnage.
Sinon, pas grand chose à dire ici, les scènes 'sanglantes' ne sont pas vraiment nombreuses, mais quand il y a du sang, il y en a beaucoup !
Les incohérences et les faits 'irréels' sont bien sûr très présents dans un film de ce genre, mais comme d'habitude, on s'en fout pas mal tant qu'il accomplit bien son rôle : divertir, et il le fait très bien à vrai dire.

Ca commence avec une scène similaire à celle de Reservoir Dogs. Un blessé, un voiture qui roule à grande vitesse, plein de cris... d'ailleurs j'ai vu des personnes comparer Running Scared aux films de Tarantino, mais je vois vraiment pas d'où leur vient cette idée. L'influence est certes présente, mais pas au point de mettre les deux sur la même balance.

6.5/10

Dolls (2002, Japon)



What the f**k?????
Il n'y a même pas d'histoire ici (ok ce n'est pas ça le plus grave), mais franchement je me demande qu'est ce qui est passé par la tête de Takeshi Kitano de faire une... chose pareille. Je l'ai toujours vu dans des films à caractère violent, que ce soit en tant qu'acteur (Battle Royale), ou en tant que réalisateur, et souvent acteur aussi (Zatôichi, Brother), et il faut dire qu'il excelle dans tout ça, mais faire un film... romantique ? Et surtout, de cette façon ?

Je ne sais même pas par où commencer, tout est mauvais dans ce film. Déjà que la scène du début est trop lourde à digérer (une sorte de sketch avec deux poupées japonaises, et un vieillard emmerdant qui ne cesse de 'chanter' les paroles des deux poupées, et ça dure plus de cinq minutes). La première impression n'est déjà pas vraiment bonne, et ça ne fait qu'empirer par la suite...
Les acteurs qui sont comme des robots exécutant des ordres sans aucune émotion, ou encore en jouant de façon totalment hors-sujet (les infirmières qui 'tiennent' une malade tout en rigolant), l'histoire totalement vide et absente... non inutile de tout citer, la seule bonne chose ici est le paysage japonias en dehors de la ville, c'est vraiment trop beau à voir.

Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai fait un 'fast-forward' en regardant un film (et j'en ai regardé des films chiants), mais là c'était plus fort que moi. En regardant Gummo par exemple, c'était tellement lourd que je me suis mis à raconter le film en parallèle à quelqu'un sur msn...

Le film est censé être rempli de 'symboles', 'profond' et mérite une 'concentration' pour pouvoir le 'comprendre'... bref la recette de base pour toute masturbation intellectuelle totalement ratée...

01/10

Gerry (2002, USA)



Deux amis, Gerry et Gerry, se trouvent perdus dans le désert américain... sans eau, sans nourriture...

Un autre film où j'ai été obligé d'user de cette précieuse invention nommé 'fast-forward'. Je crois que c'est seulement là que je viens de me rendre compte de son utilité, que Dieu bénisse celui qui l'a inventée.
Bref, ce film n'est tout de même pas aussi chiant que Dolls, mais il a ses moments. L'histoire est plutôt originale, enfin c'est surtout comment la montrer qui l'est, car les films où les gens se perdent en milieu de nulle part sont nombreux.

Gus Van Sant est connu pour son style 'minimaliste' (Good Will Hunting reste tout de même mon favoris), et c'est ce qu'on a là, et quoi de mieux pour accompagner un film de ce genre que de la musique minimaliste composée par Arvo Pärt !
J'ai beaucoup aimé certains moments. Par exemple lorsque l'un des deux amis est piégé en haut d'un gros rocher. On nous montre 'en temps réel' comment ils pensent à une solution pour le faire descendre, et comment il finit par le faire.
C'est intéressant aussi de voir comment leurs réactions évoluent au cours du temps, surtout lorsqu'ils 'admettent' qu'ils sont vraiment perdus et qu'ils ont de moins en moins de chances de s'en sortir.
La fin est excellente aussi, mais sinon c'est tout...

Je ne suis pas vraiment du genre à trouver du plaisir à voir comment deux garçons marchent pendant plusieurs minutes sans dire aucun mot... et je n'exagère vraiment pas, une bonne partie du film n'est composée que de 'marches', et la plupart du temps sans aucune parole.
D'un autre côté, je crois que je connais bien le ciel, les nuages, les montagnes et tout ça... pourquoi les montrer (encore et encore) alors si ça ne sert absolument à rien ?

04/10


Edited by Belial - 04 Fevrier 2009 at 00:25
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12 Angry Men (Sidney Lummet, 1957, USA)



Un membre d'un jury criminel essaie de convaincre les autres que le cas en question n'est pas aussi clair qu'il en a l'air.

Un excellent film comme je les aime. Il s'agit ici de "parler" de quelque chose au lieu de la montrer explicitement. Le jury en question, au début, est totalement convaincu que le gamin en question est coupable du meurtre de son père. Tout le jury sauf un seul.
Quand on lui demande pourquoi, il n'est même pas très sûr de lui. Il veut tout simplement "en parler", et voilà que petit à petit, les opinions des autres ne semblent plus aussi sûres qu'au tout début.

Ce film est réalisé par Sidney Lumet, à qui l'on doit Dog Day Afternoon, une autre merveille que j'aime énormément.

8.5/10

Lost in Translation (Sofia Coppola, 2003, USA/Japon)



Une star hollywoodienne, en voyage au Japon, rencontre une jeunne fille plutôt délaissée par son mari.

C'est un film qui a trop fait parler de lui à sa sortie, et surtout à propos de la performance de Bill Murray.
Je dois dire que là, c'est le genre de film où une performance à elle seule ne peut pas en faire une merveille.

J'ai adoré la première partie du film. Bob Harris (Bill Murray) est une star très connue. Il est en voyage au Japon pour y faire de la pub (chose très courante dans la vraie vie d'ailleurs, et les stars en question ne veulent pas que ces publicités soient visualisées aux USA pour plusieurs raisons...).
Cette première partie est trop marrante, je crois que c'est la première fois que je vois des japonais parler du "engrish", et c'est vraiment hilarant !
Les différentes réactions du personnage de Bob face aux bizarreries des japonais sont marrantes.

Puis voilà que le film commence à faire sa chute. Au moment où Bob rencontre la jeune Charlotte, la comédie laisse place à une sorte d'histoire assez 'romantique' mais qui échoue dans tout ce qu'elle veut accomplir. Et voilà que ça devient long, lassant et même soporifique...

04/10

The Bank Job (Roger Donaldson, 2008, UK)



L'histoire vraie du braquage de la banque de Baker Street, Londres, au début des années 70.

Pas grand chose à dire là-dessus. C'est un bon film d'action avec 'peu d'action', si on peut le dire. Tout est bon mais rien de plus.
Ce que je reproche le plus à The Bank Job c'est le manque de violence. La violence y est, mais là où quelque chose "va se passer", on ne voit rien de façon explicite.

Bref, à voir pour ceux qui aiment le genre.

07/10

The Virgin Suicides (Sofia Coppola, 1999, USA)



Un petit groupe d'adolescents veut à tout prix percer le secret des filles de la famille Lisbon, connue par ses parents religieux très stricts.

Vu que j'ai presque totalement oublié ce film, je me suis décidé à le revoir, puisque les impressions que j'en gardais étaient trop bonnes. Et là encore, elles le sont.

Le 'problème' dont traite ce film n'est pas l'adolescence, le sexe ou n'importe quelle autre chose du genre. Ce film parle, et critique même, avant tout cette sorte de parents trop stricts qui ruinent les vies de leurs enfants en pensant avoir choisi la bonne méthode.
Il y en a beaucoup qui pensent qu'enfermer leurs enfants à la maison est la meilleure des méthodes pour une bonne éducation. Pire encore, ils se décident (surtout la mère) à leur interdire les choses qu'ils aiment le plus...

La famille Lisbon compte 5 filles au total. La plus jeune d'entre elles rate son suicide, chose qui va avoir un effet plus ou moins positif sur le comportement des parents. Mais ce changement de comportement n'est que passager, car au moindre faux pas, les choses vont encore empirer...

08/10

Trainspotting (Danny Boyle, 1996, UK)



La vie d'une jeune bande d'écossais accros à l'héroïne. Renton, l'un de ces jeunes, essaie de sortir de ce cercle...

Mon premier film de Danny Boyle. Je l'ai vu il y a tellement longtemps que je n'en garde que de très vagues souvenirs. Certaines scènes n'ont toutefois jamais quitté ma tête, surtout celle des toilettes, la poursuite à pieds, les draps 'sales', le tapis et j'en passe...
La première chose que j'ai constaté au début est l'énorme influence de Stanley Kubrick sur ce film (A Clockwork Orange en particulier), et sur le réalisateur dans ses films suivants par la même occasion (Sunshine par exemple), puis par la suite, l'énorme influence de Trainspotting sur les films de Guy Ritchie. Tout comme dans les films de ce dernier, on trouve ici une bonne dose de comédie sur fond plutôt sérieux (quoique, ici on peut dire que c'est beaucoup plus 'sérieux', étant donne que Trainspotting est plus 'réaliste'). La façon de présenter les personnages au début, les situations qui sortent de la normale, les personnages eux-mêmes, la voix off qui raconte ou expliquer certains faits etc...

Avec Requiem for a Dream, ce film constitue la meilleure représentation cinématographique (très crue) du mauvais côté de la drogue. Les scènes où on voit Renton en train de subir une véritable torture étant privé d'héroïne est d'une efficacité énorme. Les hallucinations et les délires ne cessent de se multiplier, le mettant au bord de la folie...

Bref, le reste c'est à voir par soi-même pour ceux qui ont raté un bijou pareil !

9.5/10

A Beautiful Mind (Ron Howard, 2001, USA)



Un film basé sur la vie de John Nash, mathématicien américain qui, en acceptant de travailler pour le compte du go*********nt américain, voit sa vie tourner au cauchemar.

Les films de "math geeks" se font de plus en plus nombreux ces 10 dernières années. Good Will Hunting reste mon préféré, d'autres réussites comme Pi sont à ne pas négliger, alors que des échecs comme The Oxford Murders sont à jeter dans la poubelle.
Dans tous les cas, A Beautiful Mind ne se limite pas à un simple film de "math geek" ; heureusement d'ailleurs, car sinon on aurait eu droit à quelque chose de plutôt lassant.

08/10

Snatch (Guy Ritchie, 2000, UK/USA)



Un gros diamond est la proie de plusieurs personnes plus ou moins versées dans les dessous criminels de Londres.

Rares sont les films avec lesquels on ne se lasse jamais ! Snatch, même si on l'a déjà vu des dizaines de fois, garde toujours son air très particulier. Même les meilleurs films de comédie n'arrivent pas à nous faire garder le sourire tout au long de leur projection, et là il s'agit de bien plus qu'un simple film de comédie.

Bref, là encore, inutile de trop parler. Tout le monde a certainement vu Snatch au moins une fois dans sa vie, donc ça serait inutile de "stating the obvious".

10/10

Edited by Belial - 12 Fevrier 2009 at 20:37
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@ Belial
je comprend parfaitement que tu puisses trouver 1409 aussi 'désagréable', c'est vrai que c'est un film qui n'est pas pour tous les gouts.je dirais méme qu'il nécessite une certaine endurance,parce que par moment c'est tellement troublant que ça deviendrait tiré par les cheveux à force.Mais il faut dire que l'impact du film est plus important quand on a directement lu l'œuvre de Stephen king, moi perso je l'ai fait (je te conseille de lire le recueil 'Everything is Eventual' qui inclu cette nouvelle là) et rien que le fait de voir certain effets parnormaux traduit en son et en image ça fout la chair de poule.pas dans le sens que ça fait peur non, mais dans le sens que c'est trés bien représenté et surtout l'énorme impréssion de malaise qui en sort (méme si certains phénoménes du livres ont été ignoré dans le film et qui aurait pu donner un plus) mais c'est surtout le changement radical dans le déroulement qui est stupéfiant puisque méme si l'atmosphére de l'oeuvre est fidélement transmise la fin de l'histoire est quant à elle complétement différente, celle de la nouvelle est plus péssimiste que celle du film qui elle est plus profonde et c'est là tout la force du film.Moi, en tout cas j'ai vraiment adoré et je pense que si tu lis le livre tu aimera le film encore plus.Mais sinon,je t'arréte quand tu dis que c'est pompé de The Shining, le cadre de l'histoire est le méme oui,mais the Shining est beaucoups plus psychologique que 1409 qui lui est plus Paranormal méme si je sais que les 2 films possédent un coté psychologique et paranormal en méme temps.A la base the Shining c'est plus quelqu'un qui devient fou et veut hacher sa famille alors que 1409 c'est plus quelqu'un qui éssaye de survivre dans une chambre possédée et méme coté phénoménes je me rappelle pas avoir vu des similarités entre les deux.mais bon...
sinon pour in the mood for love, j'essayerais méme pas de te convaincre de la qualité du film que tu as une fois de plus mal cerné mais je dis juste que c'est un film difficle d'appréhension pour une cervelle de jeune comme la notre(surtout qu'on aime pas les films romantiques), c'est trés philosophique comme film, moi méme je me suis un peu fait chier en regardant mais je suis conscient que c'est un chef d'œuvre.En plus ça parle d'un point de vue culturel bouddhiste qu'on peut pas comprendre, ça parle en quelque sorte des coïncidences comment elles peuvent faire pour unir deux étres, et comment elle peut faire pour les séparer et il y'a la notion du déstin en plus et c'est fait d'une maniére trés poétique.C'est aussi l'un des rares films d'amour ou il n'y a méme pas de baisers et ça prouve que ça parle d'un point de vue spirituel, ça insinue sur la pureté de leur amour qui s'est avéré impossible.Les scénes au ralenti ne sont pas fait pour rallonger le film mais c'est fait pour montrer que la coïncidence est entrain de se produire et c'est fait d'une maniére bien précise: généralement elle suit les mouvements de l'un des acteurs de dos et un peu plus tard on voit l'autre acteur qui vient vers nous dans l'autre sens et au fur et à mesure que l'histoire avance il y'a un regard entre les 2 qui devient de plus en plus désireux et c'est comme ça...en plus, la musique est super bonne donc je vois pas ce qui gêne dedans..mais bon, c'est une question de gouts tout ça,je te blâme pas ou quoi que ce soit et j'accepte volontiers ton avis.Je te présente juste ma vision des choses              
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Il Buono, il brutto, il cattivo/The Good, the Bad and the Ugly(1966, Italie)



Un face à face entre 3 pros de la gâchette : ‘Blondin’ le bon qui ne manque pas de ruse et de tacte pour arriver à ses fins, ‘Sentenza’ la brute qui n’hésite pas à massacrer tout ce qu’il trouve en travers de sa route et ‘Tuco’ le truand qui n’est jamais en manque de scrupules pour entuber les autres...Un face à face qui déterminera celui qui empochera la somme de 200 000 dollars enterrés dans un cimetière.
La chose se complique encore plus lorsqu’on sait que parmi eux y’en a un qui ne connait que le nom du cimetière et l’autre qui ne connait que le nom de la tombe.Ce qui va obliger tout le monde à coopérer malgré le fait que chacun rêve d’avoir la peau de l’autre...

Est ce qu’il faut vraiment que j’en parle ? Par quoi je vais commencer ? par le gigantesque charisme que possèdent les acteurs principaux ? par la réalisation absolument sans failles ? par l’histoire extrêmement captivante ? Par l’incroyable atmosphère qu’il y’a dans le film ? Par le trés bon coté War Movie qu’il y dedans ? Par les citations et les scènes tout bonnement cultes ? par les musiques d’Ennio Morricone encore plus cultes ?

C’est tout simplement l’un des meilleurs films de l’histoire du cinéma, je vois pas ce que je peux dire de plus... je le regarde pour la 3éme fois et c’est comme ci je découvrais une merveille pour la 1ére fois!

10/10

Joheunnom nabbeunnom isanghannom /The Good, the Bad, the Weird (2008, Corée du sud)



Un face à face entre 3 pros de la gâchette : ‘Park Do-won’ le bon qui ne manque pas de détermination pour arriver à ses fins,’ Park Chang-yi’ la brute qui n’hésite pas à massacrer tout ce qu’il trouve en travers de sa route et ‘Yoon Tae-goo’ le cinglé qui est...drôlement cinglé
Un face à face qui cette fois concerne une carte au trésor que la brute était chargé de trouver qui est volée par le cinglé et qui a trés vite commencé à intéresser le bon.
La chose se complique encore plus lorsqu’on sait que l’armée japonaise et chinoise ainsi que des bandits russes sont aussi à la recherche de cette fameuse carte .Ce qui va obliger tout le monde à vouloir s’entre-flinguer pour espérer gagner le gros lot.

C’est pas vraiment par hasard que j’ai du revoir le bon, la brute et le Truand, c’est justement garce à l’éffet qu’a eu ce film là en moi et qui a du réveiller le cow boy qui était endormi en moi...C’est donc après les Western Spaghetti que nous viennent les western Nouilles sautées tout droit de la corée du sud.(drôle d'endroit pour un Western!). D’autant plus quand c’est réalisé par quelqu’un comme Ji-woon Kim à qui l’en doit quelque chose comme A Bittersweet Life et cerise sur le gâteau, l’acteur principal de A Bittersweet Life qui joue ici le rôle de la Brute.

Je dois dire qu’on a là un hommage à Sergio Leone qui est franchement réussi. Sans que ça surpasse l’oeuvre original et sans nous la faire oublier elle arrive à donner un nouveau souffle à l’ésprit du film sans qu’elle soit trop dépendante de l’oeuvre d’origine mais elle propose quelque chose de nouveau.
Les acteurs ici ne manquent pas de charisme et la relation entre leurs persos originaux est nettement détectable :le bon avec son cigare, son manteau et son calme olympien, la brute avec son coté Gentleman et sa cruauté alors que le cinglé exploite le coté maladroit du truand et le met en avant ce qui va se révéler être une mine de fou rires à lui tout seul et les scènes références ne manquent pas dans le film que ce soit dans le fameux triangle du désert avec les regards et tout; mais aussi celle comme le cinglé qui se fait éjécter cette fois d’une moto par un coup de fusil du bon ou celle du cinglé qui a soif et qui veut à tout prix boire alors qu’il a les mains liées mais ici avec un coté comique trés prononcé qui fait que ce soit trés agréable.
Aussi, les scènes d’action sont vraiment énormes surtout qu’il y’a dedans parmi les meilleurs fusillades que j’ai jamais vu dans un western avec un coté jouissif vraiment superbe et il y'en aura pour tous les gouts..

Bréf, excellent hommage à un film culte à ne pas rater qu’on soit sensible aux western ou pas !

9/10

Gwai wik/Re-cycle (2006, Hong Kong)



Une jeune femme écrivain qui a connu un succès grâce à un 1ér roman d’histoire d’amour inspirée de sa propre expérience, entame l’écriture de son prochain livre qu’elle a annoncé qu’il aura pour non : The Recycle et qui parlera de phénomènes paranormaux. Mais voila, que peu à peu elle commence à voir d’étranges phénomènes et à sentir une présence .Elle va s’apércevoir que ce qu’elle écrit pour son livre se produit chez elle et surtout contre elle...

Voila, si vous étes fan de film d’horreur/thriller asiatiques à la The Ring ou The Eye et ben faites gaffe à ne pas regarder ce film parce que à vrai dire s’en est pas un . Re-Cycle est plutôt un film fantastique et non, la présentation de l’histoire si dessus ne parle pas d’un autre film mais ça parle bien de celui ci...
Vu comme ça on pourrait très bien penser à un film d’horreur et d’ailleurs quand on regarde la 1ére demi heure du film en y pense sérieusement mais le coté horreur va très vite laisser place à un coté fantastique avec un monde parallèle ou des créatures bizarre y résident et où d’étranges phénomènes se produisent.

Dans ce film aussi, il y’a un coté esthétique d’une trés grande qualité et des effets spéciaux à couper le souffle techniquement parlant mais quand on voit ce qu’en fait le film, on se dit putain quel gâchis : la 1ére partie qui est la plus...sensée, souffre d’un handicap lié aux clichés utilisées le truk de la baignoire, le truk du téléphone qui sonne, des murmures ou de la silhouette qui passe trés vite par derrière c’est tellement dépassé que ça fait rire plutôt que de faire peur surtout avec la manière du film, la deuxième partie fantastique quand à elle elle n’a quasiment aucun sens : un monde où résident les choses oubliés, des tempêtes qui viennent tout désintégrer à chaque ‘cycle’(cycle de quoi ? allez savoir), des espèces de zombies qui ne deviennent dociles que si on leur donne des fleurs(WTF?!!), des jouets géants qui se baladent partout, une Brune au cheveux longs à la The Ring qui fait des apparitions surprises et plein d’autres délires de ce genre et au final c’est fait d’une façon à faire chier et à ne rien faire comprendre...

4/10

Edited by Sandman - 12 Fevrier 2009 at 20:45
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Originally posted by Sandman Sandman wrote:

sinon pour in the mood for love, j'essayerais méme pas de te convaincre de la qualité du film que tu as une fois de plus mal cerné mais je dis juste que c'est un film difficle d'appréhension pour une cervelle de jeune comme la notre(surtout qu'on aime pas les films romantiques), c'est trés philosophique comme film, moi méme je me suis un peu fait chier en regardant mais je suis conscient que c'est un chef d'œuvre.En plus ça parle d'un point de vue culturel bouddhiste qu'on peut pas comprendre, ça parle en quelque sorte des coïncidences comment elles peuvent faire pour unir deux étres, et comment elle peut faire pour les séparer et il y'a la notion du déstin en plus et c'est fait d'une maniére trés poétique.C'est aussi l'un des rares films d'amour ou il n'y a méme pas de baisers et ça prouve que ça parle d'un point de vue spirituel, ça insinue sur la pureté de leur amour qui s'est avéré impossible.Les scénes au ralenti ne sont pas fait pour rallonger le film mais c'est fait pour montrer que la coïncidence est entrain de se produire et c'est fait d'une maniére bien précise: généralement elle suit les mouvements de l'un des acteurs de dos et un peu plus tard on voit l'autre acteur qui vient vers nous dans l'autre sens et au fur et à mesure que l'histoire avance il y'a un regard entre les 2 qui devient de plus en plus désireux et c'est comme ça...en plus, la musique est super bonne donc je vois pas ce qui gêne dedans..mais bon, c'est une question de gouts tout ça,je te blâme pas ou quoi que ce soit et j'accepte volontiers ton avis.Je te présente juste ma vision des choses              


enfin! un avis que je partage (plus ou moins)
C'est un film très subtil et 'raffiné'...
Faut creuser des fois, Belial...... :P
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Originally posted by Sandman Sandman wrote:

@ Belial
je comprend parfaitement que tu puisses trouver 1409 aussi 'désagréable', c'est vrai que c'est un film qui n'est pas pour tous les gouts.je dirais méme qu'il nécessite une certaine endurance,parce que par moment c'est tellement troublant que ça deviendrait tiré par les cheveux à force.Mais il faut dire que l'impact du film est plus important quand on a directement lu l'œuvre de Stephen king, moi perso je l'ai fait (je te conseille de lire le recueil 'Everything is Eventual' qui inclu cette nouvelle là) et rien que le fait de voir certain effets parnormaux traduit en son et en image ça fout la chair de poule.pas dans le sens que ça fait peur non, mais dans le sens que c'est trés bien représenté et surtout l'énorme impréssion de malaise qui en sort (méme si certains phénoménes du livres ont été ignoré dans le film et qui aurait pu donner un plus) mais c'est surtout le changement radical dans le déroulement qui est stupéfiant puisque méme si l'atmosphére de l'oeuvre est fidélement transmise la fin de l'histoire est quant à elle complétement différente, celle de la nouvelle est plus péssimiste que celle du film qui elle est plus profonde et c'est là tout la force du film.Moi, en tout cas j'ai vraiment adoré et je pense que si tu lis le livre tu aimera le film encore plus.Mais sinon,je t'arréte quand tu dis que c'est pompé de The Shining, le cadre de l'histoire est le méme oui,mais the Shining est beaucoups plus psychologique que 1409 qui lui est plus Paranormal méme si je sais que les 2 films possédent un coté psychologique et paranormal en méme temps.A la base the Shining c'est plus quelqu'un qui devient fou et veut hacher sa famille alors que 1409 c'est plus quelqu'un qui éssaye de survivre dans une chambre possédée et méme coté phénoménes je me rappelle pas avoir vu des similarités entre les deux.mais bon...

Bon déjà c'est 1408, pas 1409 Tongue
Sinon, je comprends très bien ton point de vue. Quelqu'un d'autre, sur un autre forum, m'a plus ou moins dit la même chose à propos du livre et de son adaptation. Mais là je n'ai parlé que du film sans avoir lu le livre, et franchement les similarités sont présentes entre The Shining et 1408.
Déjà qu'il s'agisse de 'morts', ou plus précisément de personnes ayant déjà vécu dans ce même endroit, c'était la même chose dans The Shining non ? Bon je peux me tromper, car ça fait peut-être plus de 5 ans que j'ai regardé The Shining.
Mais sinon, je disais que les choses présentes dans 1408 ont déjà été utilisées dans d'autres films, je ne parlais pas spécialement de The Shining. Je me rappelle de la personne qui marchait dans la chambre pour se 'transformer' et disparaitre comme si c'était de l'électricité (je ne peux pas très bien décrire ça, mais je pense que tu peux compredre de quoi je parle), je suis certain d'avoir déjà vu ça ailleurs.
Pour faire court, je n'ai vraiment rien trouvé d'original dans 1408. Peut-être la scène où le personnage principal fait des gestes devant le fenêtre de l'immeuble en face était la seule 'nouvelle' chose, et j'avoue que c'était très efficace, mais sinon pour tout le reste, je crois que j'en ai déjà vu dans d'autres films d'horreur. D'autant que le film ne fait pas vraiment peur. Je dois dire aussi que c'est devenu très rare pour moi qu'un film me fasse 'peur', [Rec] était bien efficace par exemple pour une bonne dose d'adrénaline, mais sinon je me souviens même pas du dernier film qui m'a 'troublé' ou qui m'a fait peur. The Blair Witch Project, peut-être, mais ça date de plusieurs années déjà...
Bref, là je ne parle que du film, le livre est certainement plus intéressant. Bonne chance à moi pour le trouver...


Originally posted by Sandman Sandman wrote:


sinon pour in the mood for love, j'essayerais méme pas de te convaincre de la qualité du film que tu as une fois de plus mal cerné mais je dis juste que c'est un film difficle d'appréhension pour une cervelle de jeune comme la notre(surtout qu'on aime pas les films romantiques), c'est trés philosophique comme film, moi méme je me suis un peu fait chier en regardant mais je suis conscient que c'est un chef d'œuvre.

Non là c'est moi qui t'arrêtes. Explique-moi au moins une chose, les scènes de 'ralenti', c'était quoi leur but, à part rendre le film plus long (et de ce fait, ne pas tomber sous la forme d'un court métrage) ? Et comment expliquer le fait que le réalisateur a fini de filmer la dernière scène du film (totalement inutile, j'ajoute) même pas deux semaines avant le début du Festival de Cannes ? Pour moi c'est clair, il était trop pressé pour pouvoir participer à cette édition, en vue de collecter des prix qu'il ne mérite absolument pas.
Le résultat est un travail baclé, des dialogues "naturels" dans une situation "pas naturelle", ça ne colle pas trop. Je ne vois vraiment pas où est le "chef d'oeuvre" ici. Ca m'arrive d'apprécier des films romantiques de temps en temps, j'en parlerai un peu plus bas.
Originally posted by Sandman Sandman wrote:


En plus ça parle d'un point de vue culturel bouddhiste qu'on peut pas comprendre, ça parle en quelque sorte des coïncidences comment elles peuvent faire pour unir deux étres, et comment elle peut faire pour les séparer et il y'a la notion du déstin en plus et c'est fait d'une maniére trés poétique.

Qu'on puisse ou pas comprendre un film à cause de différences culturelles est autre chose, mais là je trouve l'histoire plutôt claire, pas simple mais claire.
Sinon pour le truc des coïncidences, Los Amantes del Circulo Polar est essentiellement basé sur ça, et le film est magnifique !
Pour le destin (quoique, à débattre), Eternal Sunshine of the Spotless Mind est un excellent exemple aussi.
Je ne vois pas non plus où est la poésie là-dedans.
Originally posted by Sandman Sandman wrote:


C'est aussi l'un des rares films d'amour ou il n'y a méme pas de baisers et ça prouve que ça parle d'un point de vue spirituel, ça insinue sur la pureté de leur amour qui s'est avéré impossible.Les scénes au ralenti ne sont pas fait pour rallonger le film mais c'est fait pour montrer que la coïncidence est entrain de se produire et c'est fait d'une maniére bien précise: généralement elle suit les mouvements de l'un des acteurs de dos et un peu plus tard on voit l'autre acteur qui vient vers nous dans l'autre sens et au fur et à mesure que l'histoire avance il y'a un regard entre les 2 qui devient de plus en plus désireux et c'est comme ça...en plus, la musique est super bonne donc je vois pas ce qui gêne dedans..mais bon, c'est une question de gouts tout ça,je te blâme pas ou quoi que ce soit et j'accepte volontiers ton avis.Je te présente juste ma vision des choses              

Pour les scènes de ralenti, désolé mais ça ne me convainc pas du tout, seulement parce qu'elles durent vraiment TROP longtemps. Et que dire de la deuxième 'variation', là où les images ne semblent pas trop 'fluides' (ça me fait penser à la méthode de censure dans MBC2, lorsqu'ils rallongent une scène en vue de 'cacher' quelque chose) ?
Pour la musique, je voulais dire qu'à force de la répéter avec ces scènes, je ne peux pas m'empêcher de penser "eh merde voilà encore ces ralentis à la noix". Le premier morceau avec du violon me plait bien, par contre l'autre, l'espagnol, pas vraiment, et là encore, c'est à force de le remettre encore et encore, hors de contexte, qui m'a énervé.

Pour l'histoire de l'absence des baisers, là c'est complètement subjectif mais je n'aime pas du tout ces attitudes 'politiquement correctes'. Lorsque les deux 'amoureux' se rencontrent ou se trouvent seuls, ils ne font que parler de choses insignifiantes. Bref, ils sont très 'corrects' et tout. C'est peut-être plus réaliste que la plupart des films à l'eau de rose où les deux se mettent à rêver de manières enfantines, mais quand même, ne pas se 'toucher' dans des conditions pareilles (lorsqu'ils sont totalement seuls dans une chambre d'hôtel par exemple, ou même dans la rue où il n'y a personne d'autre), je trouve ça absurde, et je sais que c'est un désir pratiquement impossible à stopper.
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Je viens de regarder ça:

Originally posted by Belial Belial wrote:

Nereikalingi žmonės (Loss) (2008, Lithuanie)



Les vies de quelques individus sont liées, directement ou indirectement, par un terrible accident de voiture qui a eu lieu plusieurs années auparavant.

Ce film lithuanien rappelle énormément 21 Grams d'Alejandro González Iñárritu (Babel, Amores Perros), que ce soit par la caméra qui bouge sans arrêt, la présentation de l'histoire sous formes de 'séquences' pas toujours dans le bon ordre chronologique, ou encore par l"histoire en elle-même, où un accident (de voiture) constitue un point de liaison entre plusieurs vies pas vraiment joyeuses...

La seule différence, c'est qu'ici c'est beaucoup moins violent (quoique, la scène de l'accident est très bien faite), mais aussi moins profond. Le film est justement trop court, on n'a pas trop de temps pour s'attacher à tel ou tel personnage, alors que leurs histoires sont pourtant riches. Une femme qui désire à tout prix adopter un enfant, une autre qui voyage en Irlande à la collecte d'argent pour assurer un meilleur avenir au sien, un homme qui décide de consacrer sa vie au service de Dieu suite à ce qu'il a cru être un miracle de sa part...

Au final, on a quand même un très bon film qui plaira certainement à ceux qui ont aimé 21 Grams.

8.5


J'ai eu l'impression par moments qu'on ne faisait que réciter sagement les faits sans trop s'appesantir dessus, c'est pour ça qu'on ne saisit pas vraiment la profondeur de l'histoire ni le désarroi des personnages... On ne s'investit pas trop dans le film, on reste comme un étranger sur le seuil à guetter ce qu'on veut bien nous dévoiler comme détails... Je crois qu'il aurait mieux fallu peaufiner les personnages au lieu de miser sur le style 'tortueux' et chaotique... ç'aurait donné quelque chose de plus poignant... (peut-être que c'est une question de durée... 21 Grams (puisque tu le cites) dure plus longtemps et c'est plus 'minutieux', disons)... mais malgré tout, ce n'est pas mal du tout comme film... je lui donnerai bien un 7.5/10!
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En fait oui tu as raison, j'y ai déjà beaucoup réfléchi et je trouve qu'un 8.5 est exagéré de ma part.

f**king Åmål (Show Me Love) (Lukas Moodysson, 1998, Suède/Danemark)



Agnes et Elin vivent dans une petite ville en Suède, Åmål. La première n'a pas d'amis, est toujours seule, et est secrètement amoureuse d'Elin, une fille plutôt populaire.

Non il ne s'agit pas d'un porno, mais juste d'une simple histoire d'amour basée sur l'adolescence.

Si je dis "simple" c'est parce que l'histoire en elle même l'est vraiment. C'est du genre typique où une personne est amoureuse d'une autre dans une sorte d'histoire d'amour impossible. Ca parle de lesbianisme aussi, c'est vrai qu'on n'en voit pas tous les jours et surtout que ça concerne des adolescents, mais à vrai dire, il n'y aurait pas énormément de différence à changer l'une des filles par un garçon, ce qui présente un énorme point faible à propos du film.

Tout ça est bien dommage, car f**king Åmål illustre très bien l'adolescence avec toutes sortes de problèmes qui lui sont reliés.

05/10

Serpico (Sidney Lumet, 1973, USA/Italie)



L'histoire vraie de Frank Serpico, un officier de la police de New York très connu par son honnêteté, jusqu'au point où ses propres collègues se sont tournés contre lui.

Un autre film de Sidney Lumet qui s'ajoute facilement à mes favoris. Serpico m'a longtemps 'échappé', et voilà que je me rattrape enfin.
Al Pacino ne cessera jamais de m'étonner. Déjà que sa performance dans Dog Day Afternoon (un autre de Lumet) m'a épaté... même dans ses rôles les moins connus, il est excellent ! Il n'y a qu'à voir ...And Justice for All par exemple pour le constater.

Ce film a vraisemblablement mis les bases pour tous les films à venir qui parlent de 'flics corrompus', même si ça se concentre surtout sur 'le flic honnête' plus qu'autre chose.

Il ne s'agit ni d'un film d'action, ni de poursuites, ni de fusillades toutes les 15 minutes...
A ne pas rater pour ceux qui aiment le genre.

09/10

Kiss Kiss Bang Bang (Shane Black, 2005, USA)



Un voleur se trouve au coeur d'une investigation d'un meurtre malgré lui.

Je ne sais pas vraiment que dire là-dessus. C'est un film plutôt 'léger' qui a ses bons moments. Ca se laisse regarder, les sourires échappent de temps en temps, mais à la fin rien de vraiment extraordinaire.

Bref, à voir quand même pour ceux qui aiment les films de comédie qui ne se prennent pas trop au sérieux.

6.5/10

The Devil's Advocate (Taylor Hackford, 1997, USA/Allemagne)



Un avocat qui n'a jamais perdu un procès est contacté par un grand cabinet d'avocats. Il accepte et part à New York pour commencer sa nouvelle vie, sans savoir à quel point cette vie va vraiment être nouvelle...

Un favoris est toujours bon à revoir. The Devil's Advocate est très différent des autres films où on parle de s****n. Ce dernier est toujours représenté sous une forme hideuse, une créature monstrueuse avec autant de pouvoir surnaturels que de cornes sur son corps etc...
Là c'est totalement différent, s****n ici est très fidèle à ce qu'on sait de lui : manipulateur, très intelligent, tenteur...
Il peut se trouver à deux endroits en même temps, parle plusieurs (toutes?) langues, est au courant de tout, n'intervient jamais directement mais laisse l'homme commetre ses propres péchés et j'en passe.

J'aurais aimé voir Al Pacino à l'écran beaucoup plus, car je dois dire que Keanu Reeves n'est pas vraiment le meilleur choix pour mener le rôle principal ici. Par moments, on a l'impression qu'il ne peut pas contrôler le ton de sa voix, et ses expressions faciales ne sont pas toujours bonnes.

Dernière chose que j'aimerais mentionner. Le nom en français du film (L'Associé du Diable) m'a toujours paru un peu 'déplacé', normalement ça devrait être L'Avocat du Diable, mais voilà, les traductions ne sont pas toujours bonnes. Sidney Lumet a sorti un film en 1993 intitulé Guilty as Sin, et son nom en français est... L'Avocat du Diable, et on n'y trouve ni diables ni démons, seulement un film inintéressant qui, ironiquement, parle d'avocats aussi... bref, encore une raison pour toujours regarder les films en VO.

09/10

Memento (Christopher Nolan, 2000, USA)



Leonard Shelby souffre de troubles de mémoire suite à une agression qui a coûté la vie à sa femme. A l'aide de notes et de tatouages, il est décidé à trouver le meurtrier.

Les films très difficiles à comprendre même après plusieurs visionnages sont rares. Memento est certainement l'un des meilleurs, car même après l'avoir déjà regardé deux ou trois fois, je n'arrive toujours pas à comprendre l'histoire en sa totalité.

Déjà qu'elle est très complexe de nature, le réalisateur a décidé de la présenter un peu à la manière d'Irréversible. Les scènes 'principales' avancent dans un ordre antichronologique, avec en parallèle d'autres qui suivent un chemin plus standard là où le personnage principal raconte l'histoire d'un homme qui a souffert des mêmes troubles que les siens. On sait donc d'avance ce qui 'va se passer', mais on ne sait pas du tout comment.

Le réalisateur met donc notre propre mémoire à l'épreuve, et franchement c'est un coup réussi. Tout comme le personnage principal, on est nous-mêmes confrontés à 'l'oubli' de certaines choses importantes. Ce n'est plus le 'passé' qui reste gravé dans notre tête, mais seulement le 'présent'. On ne sait plus qu'est-ce qui s'est réellement passé, on n'est au courant que de ce qui est en train de se passer maintenant, et même ce qui se passe à cet instant ne risque pas de rester longtemps dans nos têtes...

10/10

Lakposhtha Parvaz Mikonand (Turtles Can Fly) (Bahman Ghobadi, 2004, Iran/Iraq/France)



Aux frontières iraki-turques, des enfants réfugiés attendent l'invasion américaine afin de voir où va les mener leur destin...

On a l'habitude avec les films de guerre de voir deux choses : soit de l'action avec tout ce qui s'en suit de moments forts et dramatiques, soit le portrait des effets néfastes des guerres.
Dans tous les cas, les victimes sont toujours présentées sous la forme de jeunes soldats qui n'ont encore rien vu de la vie, ou de simples citoyens dont le seul 'crime' est de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, les poussant donc à payer chèr pour des choses qui ne les regardent pas.
Turtles Can Fly pointe le doigt sur autre chose : les enfants. Ces derniers sont l'une des premières victimes de la guerre. Les uns sont orphelins, les autres sont agressés de différentes manières... chacun des enfants présents dans le film a perdu quelque chose, et ça m'a même choqué de voir comment certains de ces enfants sont réellement handicapés (sans bras, jambes amochées etc...).

C'est un film très riche ; il est émouvant, triste et marrant à la fois.
Les enfants qui sont supposés être supervisés par leurs parents ont appris à se comporter comme des adultes. La survie dans des conditions aussi terribles est basée sur des choses absurdes : collecter des mines pour ensuite les échanger contre quelque chose/les vendre.

09/10

Lepa Sela Lepo Gore (Pretty Village, Pretty Flame) (Srdjan Dragojevic, 1996, Yugoslavie)



Quelques survivants de la guerre civile bosniaque se rappellent leur jeunesse, et la guerre en question...

Un autre film de guerre assez 'différent'. On a bien de l'action ici, mais aussi de l'humour et toutes sortes de personnages différents.

La première partie est assez 'comédique', jusqu'à ce que le film commence son 'installation' à proprement parler, pour céder la place à un côté plutôt dramatique parsemé de quelques touches d'humour ci et là.

L'histoire présentée dans le film est captivante. En gros, il s'agit d'une bande de soldats serbes qui se trouvent coincés dans un tunnel où les soldats musulmans les attendent des deux sorties. Ca ne se limite pas seulement à ça, mais disons que c'est là 'l'essentiel' du film.
On voit par exemple comment cette guerre coupe les liens entre des amis d'enfance pour en faire des ennemis...

Le problème ici c'est que les 'différences culturelles' nous empêchent des fois de tout saisir. Les slogans, les appelations et même la musique qu'on voit/écoute dans le film nous paraissent peut-être insignifiants, mais apparemment, ça a beaucoup plus d'importance chez les serbes...

Ca n'est toutefois qu'un petit détail qui ne m'a pas du tout empêché d'apprécier ce film.

8.5/10


Edited by Belial - 15 Fevrier 2009 at 22:35
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Le Beilal redécouvre des truc mythiques enfin si il les avait déjà regardés

Moi mon dernier film est un moyen métrage Israélien regardé sur Arte (Y'a que la bas qu'on peut trouver pareil )
Le film "Himmon" en Hebreu en français l'Hymne  qui dure une demie heure dont les événements se passent dans un ville ou le personnage principale parti acheter du lait pour son café le jour du Shabbat part pour une multitude de rencontres et a chaque rencontre des sujets interessants s'ouvrent
Un film sympa je dirais qui mérite un 6.75/10
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Ma 6-T va Crack-er (Jean-François Richet, 1997, France)



La vie quotidienne de quelques jeunes de la banlieue, avec son lot de problèmes, de violence, et bien plus que ça...

C'est un film souvent comparé à La Haine de Kassovitz, et les raisons sont plutôt claires.
Les similarités sont toutefois présentes au niveau de l'histoire seulement (ou pour être plus précis, au niveau du thème ou de la situtation présentée), avec un côté 'politique' beaucoup plus prononcé et une bonne dose de violence.

Pour moi ceci est le genre de film qui atteint un but totalement à l'opposé de ce qu'il aurait voulu faire. On voit ici des jeunes "de banlieue", avec toutes leurs habitudes, leur irrespect envers tout le monde, leurs problèmes personnels ainsi qu'avec d'autres 'gangs'... bref, "racaille" est le mot qui résumerait le mieux tout ça. Leur haine envers la police est profonde, et petit à petit, on remarque que cette haine est plutôt réciproque...
On voit ces jeunes, pour la plupart des chômeurs qui passent leurs journées à... soit ne rien faire, soit faire des choses 'pas bien' (voler du vin d'un super marché par exemple), et qui parlent ensuite de "révolution".
Je n'ai pas trop aimé cette scène de fusillade qui n'est pas vraiment très bien faite, elle aurait pu être tellement mieux.
La fin est un peu 'attendue', la tension ne cesse de monter tout au long du film et une sorte d'explosion n'est plus à éviter, mais voilà qu'on nous met une sorte de 'message' à la fin, qui veut en gros dire que "tout le monde a droit à la révolution"... mais voilà le problème, des jeunes qui ne font rien à part 'squatter' et se lamenter sur leurs sorts (qu'ils ont eux-mêmes 'choisis'), qui parlent de révolution, alors que tout ce qui les intéresse c'est de foutre de bordel... non ça ne colle pas du tout.
Le réalisateur lui-même ne se prive pas de nous montrer qu'ils aiment faire ces choses, pour ensuite nous montrer ce message... c'est comme s'il voulait passer le mauvais message à travers son film.

08/10

Dancer In The Dark (Lars Von Trier, 2000, Danemark/USA/Islande/etc...)



Une jeune mère venant de l'Europe de l'est s'installe en Amérique, croyant que les choses vont se passer comme dans un film.

Je ne sais pas trop quoi dire sur ce film. Il y a tellement de choses qui m'ont empêché de bien l'apprécier comme il faut, je crois que je vais me contenter seulement de les citer...

Tout d'abord l'acrtice principale, Björk, musicienne très connue dans la vraie vie, n'est pas vraiment trop faire pour le cinéma... Pour un rôle pareil, où il faut pleurer dans plusieurs scènes, elle arrive à verser une (seule) larme vers la fin du film uniquement...

Sinon pour le reste, ce film est dramatique, TRES dramatique même, et c'est ce qui m'a un peu 'repoussé'. On nous présente une jeune femme très 'innocente'. Elle est gentille, TROP gentille et ce avec tout le monde. Même quand on lui fait du mal, elle protège les personnes qui le lui ont fait juste parce que... je ne sais pas vraiment, parce qu'elle est TROP gentille probablement. Tout le monde est méchant, la vie n'est pas du tout joyeuse, elle est assez pauvre, travaille dans des conditions pas très favorables aussi bien physiquement que mentalement. Quelqu'un en veut à une petite somme d'argent qu'elle a économisé pendant toutes ces années, et par dessus le tout, elle va bientôt devenir aveugle !
On dirait que tous les maux de la terre lui sont tombés sur la tête, elle la femme si innocente, si fragile... elle a comme 'échappatoire' une obsession un peu bizarre : les "musicals". Tout d'abord, dans l'usine où elle travaille, les sons que produisent les machines lui permettent de faire du "daydreaming" et... voilà, on a droit à chaque fois à une sorte de comédie musicale... heureusement que la technologie du 'fast-forward' est toujours là quand on en a besoin !
Même dans les pires moments de sa vie, Selma (le personnage principal) cherche ces 'sons' pour avoir accès au bonheur et tout oublier de ce qui l'entoure...

Bon bref, à force de tout exagérer, j'ai fini par ne pas trop aimer le film...

6.5/10

Alpha Dog (Nick Cassavetes, 2006, USA)



L'histoire vraie de Jesse James Hollywood, un dealer de drogue devenu l'une des personnes les plus jeunes à avoir fait partie de la liste des "most wanted" du FBI.

C'est un film qui parle d'ados/jeunes qui vivent une sorte de "american dream" à leur manière : sexe; drogue, alcool, fêtes, argent... on a droit à voir tous ces jeunes qui se comportent comme des 'gangstas' (même en parlant) pendant presque la moitié du film. C'est tellement ennuyant, et voilà qu'arrive (enfin) le moment où les choses deviennent plus sérieuses, mais là encore rien de fameux... on voit seulement où est-ce que la connerie des jeunes peut mener.

Bref, un film qui s'oublie très facilement.

05/10

American Beauty (Sam Mendes, 1999, USA)



Lester Burnham, père de famille pas du tout heureux, décide de tout changer dans sa vie après avoir rencontré l'amie de sa fille...

Voilà mon film de "comédie dramatique" favoris. J'hésite un peu à l'appeler comme ça, la comédie n'étant pas tout le temps présente, mais quand elle est là, elle est très efficace.

Je me rappelle que ce film m'a énormément plu, même quand j'étais plus jeune et que je m'intéressais très peu au genre "dramatique". Il y a tellement de bonnes choses dans ce film. La caricature qu'il fait des personnages et comment on peut très facilement les assimiler à tout le monde ou presque dans la vraie vie (y compris nous-mêmes) ; les personnages à eux seuls sont très intéressants à suivre.
On se sent tôt ou tard quelque part impliqué dans l'histoire qui, à la base, peut paraître ridicule.

Le père de famille, Lester, atteint un sommet chaque matin en se masturbant dans la douche :
"This will be the high point of my day; it's all downhill from here. "
Ca nous donne une idée assez précise sur sa vie dès les premières minutes. L'apparence qu'il donne de lui-même au travail ou dans la rue est tellement 'fausse', tellement différente de ce qu'il vit en vrai dans sa vie, et c'est l'un des points les plus importants sur lesquels se base le film.

C'est comme ça que se passent les choses dans la vraie vie, les mariages ne sont que "...just for show. A commercial for how normal we are when we're anything but.", tout le monde se force à donner la meilleure image possible de soi-même, de faire semblant d'être bien, d'être heureux alors que ça n'est pas toujours vrai...

Voilà qu'ensuite Lester se décide de tout changer... pour une raison absurde (mais c'est comme s'il n'attendait que la moindre petite chose pour 'déclencher' ce changement). La vue de l'amie de sa fille l'a complètement bouleversé, et c'est à partir de là que les choses ne vont plus du tout être les mêmes...

C'est un véritable chef-d'oeuvre qui garde sa fraîcheur pour toujours !

10/10

Hannibal Rising (Peter Webber, 2007, UK/République Tchèque/France/Italie)



Un film qui retrace la jeunesse du fameux Hannibal Lecter.

Je savais d'avance que ce film n'allait pas me plaire, déjà que l'idée elle même de nous montrer un jeune Hannibal Lecter ne m'a jamais trop emballé... mais non il y a bien plus de mauvaises choses que ça.

Tout d'abord, Hannibal Lecter, surtout dans le film The Silence of the Lambs, a toujours eu un côté mystérieux qui ne rendait le personnage que plus redoutable. On ne connaissait pas grand chose à ses propos, et personne ne pouvait vraiment le 'tenir'.
On le voit donc un enfant de 8, et ensuite de 16 ans ici. On nous montre comment il est devenu ce qu'il est, mais franchement je dois dire que ça n'est pas du tout convaincant.

L'histoire avant tout est mauvaise (et là je ne parle que du film, pas lu le livre). Ca saute d'un film de guerre à une sorte de Samurai-like jusqu'à devenir un simple film de vengeance, en passant par une petite partie médicale paufinée d'un peu de romance... bref, même en voulant nous montrer pourquoi Hannibal 'The Cannibal' Lecter est devenu cette sorte de monstre très 'civilisé', si on peut le dire, ça échoue énormément.

Maintenant, même en regardant Hannibal Rising en tant que "film à part", il est toujours mauvais. Tout d'abord j'ai trouvé ça tellement stupide que les acteurs parlent anglais partout où ils se trouvent avec l'accent du pays en question (ce qui est déjà très moche à entendre parfois), et même pire que ça, c'est comme si toute l'Europe ne parlait qu'un seul langage. Hannibal passe par pas mal d'endroits, donc logiquement il n'a même pas trop de temps pour apprendre telle ou telle langue...
Ca ne s'arrête pas ici, les acteurs sont eux aussi mauvais. Je parle surtout du jeune qui joue le rôle principal et de la japonaise.
Il s'efforce trop à vouloir sortir telle ou telle émotion. Il veut à tout prix rendre ses répliques 'différentes', il veut ressembler à Anthony Hopkins par moments dans ses gestes et ses réactions, mais il n'y arrive pas du tout...
Les dialogues ont leur lot de médiocrité aussi. Un petit exemple : "You fought with the butcher in the market... now he's dead. I must ask you to come along with me."...
Tout ça sans parler des clichés interminables tout au long du film, que ce soit dans les dialogues, les situations... pour ne devenir à la fin qu'un film vraiment très simple d'une histoire de vengeance...

Moi qui aime énormément le personnage de Hannibal Lecter, que ce soit Anthony Hopkins ou Brian Cox qui l'interprète, j'ai été énormément déçu par ce portrait-là qu'on a fait de lui. Jeune ou pas, ça n'a rien à voir avec le Hannibal qu'on connait tous. Ce sourire 'méchanique' n'a rien du charme de Hopkins !

02/10
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The Witches of Eastwick (George Miller, 1987, USA)



Trois femmes, habitant dans une petite ville, voient leur voeu exaucé lorsqu'un un étranger fait son apparition dans leurs vies...

Ca fait un bon moment que je voulais déjà regarder ce film, mais à la fin j'en suis presque déçu.

Il y a un certain côté comique que je n'ai pas vraiment apprécié. D'habitude j'aime quand c'est 'sérieux' dans ce genre de films.
Même l'histoire ne m'a pas trop plu. En gros, on a trois femmes, toutes célibataires et qui ont une sorte de pouvoir qui leur permet de réaliser leurs envies sans qu'elles ne s'en rendent compte. Et voilà que, désormais toutes les trois 'seules', elles commencent à parler de vouloir rencontrer un homme, l'homme de leurs rêves. Elles commencent à imaginer comment il devrait être, et quelque temps plus tard, un étranger vient s'installer dans cette petite ville. Qui a dit que le Diable ne répondait pas aux appels des humains ?

Et voilà qu'on assiste donc à la séduction et à la tentation de ces trois femmes de la part de cet inconnu...

Même s'il y a de très bonnes idées et tout, il y'en a aussi plein que je n'ai pas trop apprécié. Le Diable qui dépend de trois femmes est sans doute celle que j'apprécie le moins.

C'est un film plutôt léger, ça fait rire de temps en temps mais ça n'a absolument rien à voir avec The Devil's Advocate par exemple.

6/10

Das Leben der Anderen (The Lives of Others) (Florian Henckel von Donnersmarck, 2006, Allemagne)



Allemagne de l'Est, 1984 : un agent de la police secrète est chargé de surveiller un écrivain. Au fil du temps, il se trouve de plus en plus impliqué dans la vie de celui-ci...

Je ne sais pas quoi dire là-dessus. C'est un film très touchant, très émouvant. Bien exécuté sur tous les plans, surtout en ce qui concerne les acteurs.
On assiste à une transformation presque totale d'une personne très stricte de nature. On pourrait même qualifier ce Wiesler de "robot humain", n'éprouvant que très peu de sentiments dont surtout des sentiments, ou plutôt besoins physiques (d'où le recours à une prostituée). A la découverte de très près de la vie de l'écrivain qu'il est cahrgé de surveiller, et surtout par l'avalanche de "sentiments humains" à laquelle il assiste, une sorte de transformation prend place, allant même jusqu'à mettre son propre sort en péril...

Pour faire court, c'est à ne pas rater.

8.5/10

30 Days of Night (David Slade, 2007, USA)



Une fois par an, un petit village en Alaska passe par une période de 30 jours de nuits polaires. Une bande de vampires a choisi cette période pour faire une attaque dans le but de tuer tous les habitants de ce village.

Voilà une idée assez originale pour faire un film de vampires. 30 jours d'obscurité totale, sans le moindre rayon de soleil, et des vampires qui choisissent un phénomène pareil pour bien mener leur attaque...

Il y a du bon et du mauvais ici. L'atmosphère très lugubre tout au long du film est certainement une bonne chose, mais surtout, c'est la violence qui fait tout son charme ici ! Il y a énormément de scènes extrêmement violentes, et le sang ne manque pas. Un pûr régal pour tout film d'horreur.

Mais petit à petit, le film se transforme en un simple film d'horreur "de survie". On a notre petit groupe de personnes qui essaient à tout prix d'échapper à cette bande de vampires assoifés de sang, avec le lot habituel de sacrifices et d'héroïsme qui deviennent une nécessité à mettre dans n'importe quelle situation du genre, sans oublier les personnages énervants qui on dirait n'ont comme seul objectif depuis leur naissance que de se comporter de façon très stupide si jamais des vampires les attaques.
Les vampires qui parlent "par énigmes" dans un langage qui leur est propre m'ont aussi tapé sur les nerfs. Qu'ils se taisent ou qu'ils parlent une langue courante, ce sont des humains à la base !

Ca ressemble beaucoup au film Vampires de John Carpenter par moments. Les vampires aux capacités surhumaines très difficiles à tuer, qui courent plus vite qu'une voiture etc...
Bref, à voir pour les amateurs du genre, mais à ignorer pour les autres.

6.5/10

Interview With the Vampire: The Vampire Chronicles (Neil Jordan, 1994, USA)



Un vampire raconte sa vie après sa transformation à un homme ordinaire.

Toujours avec les vampires mais cette fois, c'est un classique que je revois.

Ce qui m'a étonné le plus, c'est qu'après quelques années de la dernière fois où je l'ai vu, j'en gardais encore des souvenirs un peu trop détaillés. Certaines scènes ne quittent pas facilement nos têtes.

Le film raconte l'histoire de Louis, un homme âgé de 24 ans qui vivait au 18ème siècle à la Nouvelle Orléans. Ayant perdu sa femme en couche, il sombrait dans l'anhédonie et pensa même à mettre à fin à sa vie, et c'est là qu'un vampire nommé Lestat fit son apparition pour le transofrmer en vampire à son tour...

Et voilà que notre nouveau vampire n'accepte pas très facilement les nouvelles "conditions de survie" de quelqu'un de sa nature. Petit à petit, il va se rebeller contre son 'créateur', pour finalement partir à la recherche d'autres vampires...

C'est à partir de ce moment que le film se dégrade un peu. On dirait qu'il n'a plus vraiment de but bien précis, on assiste à des scènes ci et là sans trop en comprendre le sens...

8/10

Dead Man (Jim Jarmusch, 1995, USA/Allemagne/Japon)



William Blake, comptable, est poursuivi par une bande de tueurs après avoir a son tour tué un homme. Il rencontre un étrange indien nommé "Nobody" qui va l'emmener avec lui dans un petit voyage tout aussi étrange...

Inutile de trop parler de ce film, il est du genre à voir par soi-même pour comprendre sa vraie valeur. Je dirais simplement que ça ne se limite pas qu'au western comme on pourrait le penser. Ce n'est pas non plus le genre de film tout simplement 'bizarre' et trop difficile à comprendre.
Il est certes remplis de métaphores et toutes sortes de 'messages cachés', mais même en regardant le film tel qu'il est sans trop y réfléchir on n'est pas du tout déçu.

Bref, c'est un film marrant, profond, sombre et violent à la fois. A ne pas rater !

9.5/10

Perfume: The Story of a Murderer (Tom Tykwer, 2006, Allemagne/France/Espagne/USA)



L'histoire de Jean-Baptiste Grenouille, un enfant qui possède un sens de l'odorat surdéveloppé. Son obsession avec les odeurs va le conduire vers des chemins pas très nets...

Perfume: The Story of a Sorcerer... pardon, je voulais dire Murderer parle donc d'un jeune homme qui possède un sens surdéveloppé, mais en fait, il s'agit plutôt d'un film de "superhéro" dans un contexte "ancien". Il s'agit d'un jeune homme, vivant à Paris au 18ème siècle, qui a la faculté de renifler mieux que le meilleur des chiens ! Il peut sentir les odeurs des choses sous l'eau, à des kilomètres de distance, faire la différence entre les différentes composantes de telle ou telle chose (et même avec la quantité requise pour fabriquer la chose en question), et il est même capable de sentir l'odeur d'une pomme lancée dans sa direction à toute vitesse et l'éviter. Il peut avoir des visions trop claires de ce qui se passe à des dizaines de mètres de lui, avec tous les détails et ce juste en sentant les odeurs, alors qu'il n'est même pas capable de sentir l'odeur d'une dizaine d'hommes armés venus pour le capturer...

Même étant bébé, il a une force et des comportements pas très habituels. Tenir le doigt de quelqu'un par force afin de le sentir, j'avoue que je n'en vois pas tous les jours.
Même le gars de la série The Sentinel ne possédait pas un don aussi développé que celui de Grenouille...

Les incohérences sont assez nombreuses, et l'histoire devient assez ridicule quand on nous montre ce que le personange principal est capable de faire juste en utilisant son nez. Ca devient carrément absurde lorsqu'à un certain moment, ça vire vers une petite partie de Sex Commandos (et je n'exagère vraiment pas)...

On a beau tendance à vouloir ignorer l'absurdité de certaines situations, mais elles reviennent à chaque fois pour nous rappeler que ce n'est qu'un film, avec son lot de choses stupides et illogiques. Par exemple, pourquoi est-ce qu'un homme riche et qui a du pouvoir ne choisit pas de mettre des gardes autour de la chambre de sa fille au lieu de fuir dans une sorte d'auberge totalement insécurisée me dépasse...

Ca aurait pu être mieux, mais il n'est pas totalement raté en fin de compte...

6/10
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