Forum Home Forum Home > Various > Culture
  New Posts New Posts RSS Feed - Vos derniers films
  FAQ FAQ  Forum Search   Events   Register Register  Login Login



 

ZanZanA L'émission Metal in noise we trust...

 

Vos derniers films

 Post Reply Post Reply Page  <12345 23>
Author
Message Reverse Sort Order
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 30 Décembre 2009 at 16:36
Tidal Wave (Yun Je-Gyun, 2009, Corée du Sud)



En 2004, un tsunami a frappé le sud-est de l'Asie, causant des centaines de milliers de morts. Quelques années plus tard, la même chose risque de se produire en Corée du Sud.

Les films de catastrophes naturelles ne peuvent jamais être "excellents". On en a désormais l'habitude, on y est tellement habitué qu'on connait déjà les formules de base qui ne cessent de se reproduire à chaque fois. Une poignée de personnages auxquels on est supposé s'attacher au moment de l'impact, une situation dramatique pour renforcer cet attachement, des méchants, des héros qui se sacrifient pour les vies des autres, des gens qui "n'y croient pas", et une (seule) personne qui fait tout son possible pour sauver des milliers de vies, en vain.

La suite ici.
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 29 Décembre 2009 at 01:05
The Tournament (Scott Mann, 2009, UK)



Un tournoi particulièrement sanglant prend place à chaque fois dans une ville différente. Les participants sont des tueurs professionnels, et le seul moyen de gagner est d'être le dernier survivant.

C'est la présence de Robert Carlyle qui m'a encouragé à regarder ce film, mais au final son rôle était très loin de mes attentes...

Bon pas grand chose à dire ici. C'est un film d'action standard avec tout ce que cela implique : plein d'incohérences, de l'action, une histoire à dormir debout, une fin qui devrait satisfaire tout le monde, et le fameux syndrôme de "je ne ressens de la douleur qu'au moment de la blessure".

La suite ici.

The Hangover (Todd Phillips, 2009, USA/Allemagne)



Quatre amis vont à Las Vegas pour y passer une nuit de folie. Le lendemain matin, ils se réveillent sans aucun souvenir de ce qui s'est passé pendant cette nuit, qui était vraisemblablement très agîtée...

L'affiche m'a un peu fait penser à The Big Lebowski. Au début je ne voulais pas regarder le film parce que je pensais qu'il s'agit tout juste d'une simple copie sur le film des frères Coen, mais en fin de compte ce n'est pas du tout le cas.

Je n'étais finalement pas déçu, quoique le film aurait être beaucoup plus hilarant vu la situation dans laquelle se sont mis les personnages.

La suite ici.
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 24 Décembre 2009 at 18:28
Doghouse (Jake West, 2009, UK)



Vince vient de divorcer. Son moral est bas, et ses amis décident de se diriger vers un petit village calme afin de le lui remonter un peu.
Ils vont dans un petit village où, à leur surprise, toutes les femmes sont transformées en zombies.

Un film qui commence très bien côté comédie. On a la présentation habituelle des personnages qu'on trouve dans pas mal de films anglais. Puis ça ne perd pas du tout du temps pour démarrer.

Les zombies ne tardent pas à surgir, et je dois dire qu'ils ne sont pas du tout convaincants. Leur vue ressemblerait plus à des personnes défigurées (avec plein de sang dans la bouche) qu'à des corps ressucités. Les premières impressions ne sont donc pas si bonnes que ça. Mais on se dit que, après tout, c'est plus orienté comédie qu'autre chose, et donc si la comédie est bien présente il n'y a pas de quoi se plaindre...

La suite ici.

Dowaha (Les Secrets) (Raja Amari, 2009, Tunisie/France/Suisse)



Une femme et ses deux filles vivent clandestinement dans une grande maison abandonnée. Leur vie va être bouleversée lorsqu'un jeune couple vient s'installer dans cette maison.

Ce film fait actuellement beaucoup de bruit. Les critiques sont très dûres, et ce n'est pas seulement à cause des scènes de nudité qu'on y trouve. J'y suis donc allé sans m'attendre à grand chose.

Si on parle de l'histoire et du scénario du film, sans prendre en compte en compte les différentes intérprêtations qu'on peut en tirer, il faut le dire, c'est vraiment mauvais.
On voit cette famille un peu spéciale mener une vie pas des plus communes. Elles vivent "en cachette" depuis plusieurs années, dans le sous-sol d'une grande villa abandonnée. Elles s'occupent de quelques légumes et vendent des tricots pour pouvoir vivre. Elles sont donc pauvres, et vu la vie qu'elles mènent, elles restent hors de la société et de tout ce qui se passe en dehors de leur monde. Jusqu'au jour où un jeune couple décide de venir passer du temps dans cette maison, et c'est là qu'elles  commencent à frôler de près la vie des "riches"...

La suite ici.
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 19 Décembre 2009 at 01:39
Last Ride (Glendyn Ivin, 2009, Australie)



En Australie, un homme recherché par la police se déplace de ville en ville, accompagné de son fils. À travers ce petit voyage, le fils va en apprendre plus sur son père.

Kev, intérprêté par Hugo Weaving, est un ancien criminel qui a passé du temps en prison. Au début du film on n'a pas d'idée sur ce qui se passe. On voit cet homme et son fils se déplacer d'un endroit à un autre, dormir dans des jardins public, faire du camping... Puis petit à petit, à travers des flashbacks et des dialogues, on en comprend un peu plus.

La suite ici.

Flugten (The Escape) (Kathrine Windfeld, 2009, Danemark)



Une journaliste Danoise, en Afghanistan, est prise en ôtage par les Talibans. Ils menacent de la tuer si les troupes Danoises ne sont pas retirées du pays dans trois jours...

Rikke Lyngvig, la journaliste en question, arrive à s'échapper de sa captivité. De retour dans son pays, elle décide d'écrire un livre sur son expérience... un livre basé sur un mensonge qu'elle était obligée de suivre.
Plus tard, elle est confrontée à quelque chose à laquelle elle ne songeait pas du tout. Va-t-elle tenir sa parole ? Va-t-elle montrer un côté humain comme on l'a fait pour elle ? Et si jamais c'est le cas, va-t-elle y arriver ?

La suite ici.
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 18 Décembre 2009 at 21:14
Inglourious Basterds (Quentin Tarantino, 2009, USA/Allemagne)



Il était une fois en France occupée par les nazis... une fille juive assiste au massacre de sa famille par les mains du colonel SS Hans Landa, et échappe de justesse au même sort.
D'un autre côté, les Américains envoient une petite équipe de militaires juifs, appellés les "Basterds", pour terroriser les soldats nazis.

Ca fait littérallement des années que j'attends la sortie de ce film. La première fois que j'en ai entendu parler j'étais surpris par l'histoire (qui était radicalement différente de ce qu'elle est aujourd'hui). Tarantino n'est pas vraiment quelqu'un qui s'intéresse aux films de guerre d'habitude.
Bref, tout ça pour dire que je m'attendais à quelque chose d'excellent, et j'étais très bien servi !

La deuxième guerre mondiale, des nazis méchants et des juifs persécutés. Voilà la formule de base pour attirer l'attention et la 'sympathie' des médias. Mais Inglourious Basterds ne se limite pas seulement à ça. Tarantino a mis en place des choses qu'on n'a pas l'habitude de voir. Des nazis intelligents ? Il ne s'agit certainement pas de Hitler ou de Goebbels (qui sont caricaturés en tant qu'hommes frôlant la folie), mais des officiers qu'on rencontre tout au long du film. Ils sont tellement intelligents qu'on croirait presque à des surhommes qu'il est impossible d'arrêter.
Des juifs Américains qui n'ont pour but que de terroriser les rangs des soldats Allemands ? Ca aussi c'est à voir. C'est surtout de là que le film tire le plus de son humour noir, comme on en a l'habitude avec Tarantino. Les scènes où on voit les Basterds sont celles qui brillent le plus avec ce genre d'humour. Brad Pitt est phénoménal dans son rôle, surtout avec son accent  sud-east Américain. Son accent, ses expressions faciales et ses répliques valent de l'or ! Un petit exemple :

La suite ici
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 18 Décembre 2009 at 04:23
Religulous (2008, Larry Charles, USA)



Bill Maher conduit des interviews avec des personnes religieuses très différentes. Le Christianisme prend naturellement la part la plus importante, mais l'Islam et le Juaïsme ne sont pas délaissés pour autant.
Bill se déplace de ville en ville et de pays en pays en vue de mener ses interrogations. Il rencontre plusieurs 'types' d'hommes religieux : des prêtres, un ex-juif converti au christianisme, un ex-gay, un sénateur, un rabbin anti-sioniste, un prêtre du Vatican, un Imam, un rappeur musulman anti-juif etc.
Il leur pose des questions très provocantes, et se moque même ouvertement (mais de façon subtile) de leurs idées et croyances.
C'est justement là le problème principal de ce documentaire, car au lieu d'être une source d'information, c'est plutôt une source de divertissement. Il n'y a pas de vrais débats ici, on voit surtout Bill commenter les répliques des autres. Il leur pose une question attend leur réponse, et commence là où il lui est possible à les démentir et à les contredire.
Il faut avouer que les 'proies' qu'il a choisi sont plutôt faciles.
Par exemple, l'ex-juif converti au christianisme parle des bien faits de sa nouvelle religion. À un certain moment, Bill lui demande si, après sa mort, il serait dans un endroit meilleur. L'autre parle mais sans donner de réponse précise, Bill pose la question de nouveau, en attente du "Yes.", pour lui lancer "Then why don't you kill yourself?". L'homme reste silencieux pendant quelques secondes, en train de réfléchir à comment s'en sortir de ce pétrin...

Bill rend visite à des gens beaucoup moins scrupuleux, comme cette sorte de prêtre qui se dit "docteur" alors que les sous-titres affirment qu'il n'a aucun diplôme. Cet homme est vraisemblablement riche, grâce aux émissions qu'il conduit et aux DVDs qu'il sort, et donc grâce à l'exploitation des autres. Bill ne laisse rien passer, il commente à plusieurs reprises les habits de cet homme, fait allusion à ses comportements et surtout à son ignorance à propos de ce qu'il est sensé 'enseigner' à ceux qui le supportent, c'est à dire la religion...

La rencontre avec le sénateur est tout aussi bonne. Bill le provoque et va même jusqu'à lui dire qu'il a peur pour son pays parce que des gens comme ce sénateur le dirige !

Une autre rencontre hilarante concerne un certain charlatan qui se proclame l'incarnation de Jesus Christ. Il se dit descendant du Christ alors qu'il est originaire du Puerto Rico. Il explique les choses à sa manière, mais la débilité qui s'en dégage est frappante. Le pire c'est qu'il a vraiment du succès auprès de ses admirateurs...

D'un autre côté, le prêtre du Vatican est certainement la personne la plus intéressante à suivre. Son statut ne l'empêche pas d'être sceptique vis-à-vis de plein de choses, de ne pas en accepter d'autres. Il dit que s'il était le "boss", il n'accepterait pas de vivre dans le palais où vivrait le "boss" actuel, que ce palais en lui-même est en contradiction directe avec les enseignements de Jesus Christ.
Il doute, entre autres, de la date exacte de la naissance de Jesus Christ. Il se dit que ce ne sont que des "nice stories", histoire d'alimenter un peu la croyance des autres, et donc histoire de mieux les contrôler...

On apprend trop peu de choses de ce documentaire, mais il y a tout de même des informations intéressantes. Par exemple l'influence du mythe de Krishna, et de sa naissance en particulier, sur celle de Jesus. La naissance sans acte sexuel serait donc un concept beaucoup plus ancien que le christianisme, de même pour la crucifixion et la résurrection trois jours plus tard qui auraient existé chez les pharaons (quoique j'ai lu quelque part que cette information est erronée, je n'ai pas encore eu le temps de vérifier)...

C'est la première fois que je parle ici d'un documentaire que j'ai regardé, mais ça ne sera probablement pas la dernière.
Religulous est là pour faire passer un message sérieux sur un ton humouristique. Ca peut servir à mieux passer ces idées et, vu la 'simplicité' des rencontres, ça peut aussi être facilement accueilli par les masses, un peu comme le font les hommes de pouvoir religieux donc...

8.5/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 14 Décembre 2009 at 23:13
A Million (Cho Min-Ho, 2009, Corée du Sud)



8 jeunes personnes sont invitées à participer à une émission de télé réalité, avec un million de dollar comme prix au gagnant. Seul petit problème, les 'éliminés' du jeu sont éliminés pour de vrai...

Imaginez une émission comme Koh-Lanta où les perdants sont tués un par un ! Ca ferait une bonne histoire pour un film, et c'est ce que nous propose A Million ici.

Bien sûr, les participants ne sont pas au courant de ces "règles du jeu" qu'a mis en place le créateur de ce show, mais ils ne passent pas trop de temps avant de sentir que quelque chose ne va pas bien, et pire encore, que les perdants ne quitteront pas vivants le lieu où se déroule le jeu...

Reste maintenant à voir comment vont se passer les choses. On sait dès le début qui va survivre, on sait ce qui va se passer, il faut donc nous convaicre du "comment" des choses, et c'est plutôt réussi de ce côté, sauf pour quelques détails.

L'intensité est là. On est confus, tout comme les personnages, et on se sent plongé dans le tas avec eux. Ils n'ont plus de choix que de continuer dans un jeu d'un sadisme extrême. Le créateur de ce jeu n'a aucun but autre que de s'amuser en voyant les autres souffrir, et mourir. C'est là où commencent les problèmes avec la cohérence du film, puisque plus tard, quand on nous explique finalement pourquoi il fait ce qu'il fait, on n'est pas vraiment convaincu de son attitude. Et je dis attitude mais pas "actes".
D'un autre côté, il calcule et prévois les gestes des autres tellement bien que tout le côté "véridique" s'évapore.

Si on arrive à ne pas trop prendre en compte ces petits soucis, on peut tout de même bien aimer ce film. Après tout, c'est justement un film.

7.5/10

Nord (North) (Rune Denstad Langlo, 2009, Norvège)



Un ex-skieur, après un choc émotionnel intense, choisit de vivre en isolement. Il décide un jour de se diriger vers le nord, là où il vivait avant cette chute...

C'est une sorte de "road movie" différent, si on veut. Ca m'a fait penser à Into the Wild par moments, avec toutes les rencontres que fait Jomar, le personnage principal, et les différentes amitiés qu'il se forge dans des délais plutôt courts.
Mais le problème c'est que le film est plutôt vide. Ce n'est pas le manque de "actions" en soi qui gêne, mais l'utilité de ceci. Les personnes que rencontre Jomar ne sont pas intéressantes, ou plutôt pas bien exploitées. Elles servent juste à laisser Jomar s'exprimer un peu sur son passé, sa situation, sans rien de plus.
Même les très nomreuses scènes de la nature ne sont pas vraiment attirantes, du fait que la neige couvre tout, et qu'il nous est impossible d'admirer les paysages à leur juste valeur...

Ca reste tout de même regardable, et même intéressant à suivre par moments, mais sans plus.

6.5/10

Le Silence de Lorna (Jean-Pierre & Luc Dardenne, 2008, Belgique/France/Allemagne/Italie)



Lorna est une albanienne vivant en Belgique. Elle est mariée à un drogué qu'elle déteste dans le seul but d'acquérir la nationalité belge, et elle rêve d'ouvrir un snack bar à l'aide de son amoureux.

Pas trop de chance dernièrement... Cette histoire avait tout pour être bonne, mais des choses pourtant simples ont presque gâché tout le film.

C'est assez compliqué comme situation, surtout qu'on ne nous explique rien de façon directe. Ce n'est pas là le problème, mais on aimerait bien en savoir un peu plus des fois.
Lorna est une immigrée mariée à un belge. Elle le déteste, et d'ailleurs il y a de quoi. C'est un drogué qui ne peut jamais compter sur lui-même pour n'importe quelle tâche. Il lui a déjà maintes fois promis d'arrêter la drogue, mais il ne tient pas sa parole, ce qui fait qu'elle le supporte de moins en moins.

Pourtant il est vraisemblablement très amoureux d'elle, et il paraît que cette fois, il va arrêter la drogue pour de bon. Et voilà que sa nature de "femme" commence à bouger, et elle ne le déteste plus autant...

D'un autre côté, on a deux autres personnes qui n'aimeraient pas voir le mari de Lorna bien se remettre : Sokol, le petit ami albanien, et Fabio... un taxiste ! On ne comprend pas très bien la nature de la relation qui relie Fabio à Lorna et son petit ami, on comprend tout juste qu'il s'intéresse à quelque chose, et qu'il est prêt à tout faire pour y arriver. Vu ses relations, Lorna et son copain s'intéressent aussi à quelque chose de la part de Fabio.
Bref, tout le monde a quelque chose à gagner dans cette affaire, et tout semble aller pour le mieux pour tout le monde. Mais non, Lorna se sent coupable de la mort de Claudy, son mari, et commence à tout foutre en l'air !

La mort de son mari, qui est un évènement assez important, s'est passée très vite. On ne nous montre rien de ce qui lui est arrivé, et on se contente de nous montrer Lorna dans la morgue en train d'en discuter avec un médecin, et plus tard en train d'en parler avec la police.

Mis à part tout ceci (et en écrit ça paraît beaucoup plus captivant en fait), mon plus grand problème avec le film concerne les personnages. Ils sont tous aussi détestables les uns que les autres ! Même Lorna n'a pas gagné ma sympathie avec ses comportements stupides et dénués de sens (surtout vers la deuxième moitié).
C'est sûr, la vraie vie ressemble à ça et elle n'est pas remplie de bonhommes gentils, mais justement, la vraie vie n'est parfois pas belle à vivre...

5/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 12 Décembre 2009 at 01:49
Thirst (Park Chan-Wook, 2009, Corée du Sud)



Un prêtre Coréen se porte volontaire pour une expérience médicale en Afrique. Le résultat de l'expérience est totalement inattendu. Il devient un prêtre déchu, un vampire...

Park Chan-Wook qui fait dans l'horreur fantaisiste, c'est certainement quelque chose d'intéressant !
On se demanderait tout de suite si cela ne va pas être un échec. On ne peut pas dire que les Coréens nous ont habitué avec les films de vampires, surtout que la réputation de ces derniers se dégrade de plus en plus à chaque fois, notamment avec des films comme Twilight où ça atteint des niveaux d'une bassesse dignes des journaux tunisiens.
D'un autre côté, on pourrait s'estimer chanceux d'avoir, même si c'est rare, des films du même poids que Let the Right One In. C'est d'ailleurs une bonne chose de voir des films non-Américains s'intéresser aux vampires, et même plus, en faire quelque chose de très bon !

Bref, revenons à Thirst. Au début on nous présente Sang-hyeon, le prêtre en question. Il est quelqu'un de très pieu, mène une vie tranquille, aide les gens mourants et les malades, jusqu'au jour où il décide de prendre part à cette expérience médicale.
Il voyage en Afrique et tout se passe comme le lui avait annoncé le docteur qui s'occupe de cette expérience. Le prêtre est mort, et au moment où les médecins qui l'entourent s'apprêtent à noter l'heure du décès, il commence à bouger de nouveau.
Il retourne dans son pays, où les gens le prennent pour un véritable Messie. Tout comme dans le temps de Jesus Christ, les gens malades viennent lui demander de les 'toucher', ce qu'il refuse de faire.
Un peu plus tard, la transformation prend place, et le prêtre jadis pieu est désormais un buveur de sang !

C'est là l'un des points pas trop clairs du film. La transformation est plutôt brusque, du jour au lendemain le prêtre ne supporte plus la lumière du soleil et se nourrit de sang. Il garde tout de même une certaine bonté en lui, et décide de ne tuer personne pour se nourrir. C'est difficile à faire, mais pas impossible.
Il rencontre une vieille connaissance par la suite, et sa femme avec. Une relation un peu particulière naît entre le prêtre et cette femme, ce qui va finir par bien compliquer la vie du prêtre.

La première partie du film est un peu lente, surtout avec cette sorte de romance entre les deux personnages principaux. Même si ça n'a rien à voir avec Twilight de ce côté (ce qui est impossible à atteindre après tout), ce n'est quand même pas aussi captivant que la suite du film.
Il y a pas mal d'idées pas souvent exploitées dans des films de ce genre. L'utilisation de la caméra dans certaines scènes (là où on voit le prêtre-vampire sauter avec la fille d'un toit à un autre) par exemple est excellente.
Les effets spéciaux sont à saluer aussi. C'est vraiment étonnant de voir des effets aussi convaincants !

Voilà, je pense avoir dit l'essentiel. Thirst est un très bon film de vampires qui n'hésite pas à explorer de nouveaux territoires sans frôler le ridicule.

8.5/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 10 Décembre 2009 at 02:00
Tobruk (Václav Marhoul, 2008, République Tchèque/Slovaquie)



Pendant la deuxième guerre mondiale, des recrues tchèques sont envoyées combattre au nord de l'Afrique. Une sorte d'amitié naît entre certaines de ces recrues. Mais en plein désert, au milieu des tirs ennemis et des nombreuses tempêtes de sables, la survie devient quelque chose de très difficile à assurer.

Les films de guerre où l'action n'est pas très présente peuvent en repousser plus d'un. Tobruk n'est certainement pas un Saving Private Ryan, mais il n'en est pas moins efficace quant à la démonstration des situations extrêmement difficiles à vivre pour les jeunes soldats.

Le film se concentre plus que tout sur ce qu'endurent les soldats dans des milieux aussi hostiles. D'un côté, les tempêtes de sable constituent un véritable ennemi qu'ils ne peuvent même pas combattre. La seule chose à faire est de se cacher, et d'attendre que ça passe. D'un autre côté, il est parfois encore plus difficile de 'combattre' les siens, encore plus de mener de combats avec soi-même.
De plus, l'ennemi frappe très souvent là où on s'y attend le moins. D'ailleurs on ne voit cet 'ennemi' de près que dans de très rares occasions, c'est peut-être fait exprès pour nous pousser à imaginer l'ennemi à notre manière, pour dire que, dans la guerre, les visages ne comptent pas. On tue nos ennemis sans même les voir.
Comme l'a si bien dit Roland de Roncevaux : "Maudit soit le lâche qui inventa des armes capables de tuer à distance !".

Ce qui fait de ce film quelque chose d'un peu spécial par rapport aux autres, c'est l'accentuation sur l'état physique en dégradation constante des soldats. La fatigue les envahit, le nourriture se fait rare, et en plein désert, on se perd très facilement sans avoir aucun repère.
Mention spéciale à la fin qui, même si elle est du genre "ouverte", est totalement inattendue.
Dernière remarque, le film a été tourné en Tunisie. L'authenticité est donc au rendez-vous.

9/10

Katyń (Andrzej Wajda, 2007, Pologne)



Ce film retrace les évènements qui se sont déroulés en 1940, où les soviets ont massacré des milliers d'officiers polonais dans la forêt de Katyn.

Il faut dire que je m'attendais à quelque chose de totalement différent. Je m'attendais plus à un film de guerre dans les veines de Tobruk qu'autre chose, mais en fin de compte Katyn est plus un drame sur fond de fond de guerre qu'un film de guerre à proprement parler (dans le sens où il y a de l'action, parce que, la guerre veut après tout dire plein de choses à la fois).
Du coup, je me dis que ce n'est en fin de compte pas grave. L'histoire est loin d'être banale, mais le problème c'est qu'elle ne m'intéresse pas tant que ça, finalement.

Les polonais qui s'intéresseraient à l'histoire de leur pays trouveraient certainement leur compte ici, mais pas en ce qui me concerne. En fait, lorsque le film parle de 'faits', ça capte tout de suite mon attention, mais là où il se concentre sur certains personnages qui font partie des familles polonaises, je n'y trouve pas grand chose.

Le massacre en lui même est vraiment atroce. On estime le nombre de morts à 12 000 personnes, et le plus amusant dans cette histoire, si on peut parler d'amusement dans un contexte aussi morbide où les charniers regorgent littérallement de morts, c'est que les soviets, à l'époque, ont accusé les allemands d'avoir commis ces massacres !

7/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 09 Décembre 2009 at 01:40
The Wave (Die Welle) (Dennis Gansel, 2008, Allemagne)



Un prof, ayant comme thème à enseigner l'autocratie, décide de faire les choses différement. Il expérimente avec la classe pour faire un modèle de dictature à petite échelle, ce qui va rapidement écahpper à son contrôle.
Basé sur une histoire vraie.

Ce film m'a tout de suite rappelé un autre film allemand, Das Experiment. Le concept en gros est un peu le même : une sorte d'expérience, de simulation qui met en place des gens normaux, mais qui va très vite tourner mal, très très mal...

Les élèves ne sont pas du tout intéressés au cours, au début. Ils connaissent déjà l'histoire, et certains d'entre eux affirment même que la dictature n'est plus possible en Allemagne de nos jours.
Le prof décide alors de changer de méthode, et leur propose de simuler un régime autocrate. Les élèves s'intéressent de plus en plus, le prof leur demande de lui proposer des idées diverses à propos de ce régime qu'ils vont incarner, dont le nom : The Wave.

Les élèves s'impliquent de plus en plus, l'idée leur convient. Ce n'est pas tous les jours qu'on leur offre la possibilité d'avoir une sorte de but commun indépendamment de leurs croyances, personnalités, ou niveaux de vie. Ils sont très motivés, et n'ont même plus besoin de leur prof pour faire naître de nouvelles idées.

Et c'est là que ça commence à prendre une mauvaise tournure. L'un des élèves en particulier semble prendre cete histoire vraiment à coeur. Il fait des choses qu'il n'oserait pas faire autrement, et il n'est plus possible de faire marche arrière...

C'est une très belle démonstration de ce qu'on pourrait faire avec l'enseignement. Au lieu de laisser les élèves apprendre bêtement des tonnes et des tonnes de cours qu'ils vont finir tôt ou tard par oublier, on les met en plein coeur de ce qu'ils étudient. La motivation vient naturellement de cette façon, et comme on le voit ici, ça peut même dégènérer. C'est bien plus que ce qu'on aurait espéré.

8.5/10

Alien (Ridley Scott, 1979, USA/UK)



Un vaisseau en mission dans l'espace capte un signal SOS d'une planète lointaine. L'équipage de ce vaisseau va faire des investigations, et ils vont très vite rencontrer des créatures extra-terrestres qui paraissent inoffensives au début...

Un petit classique, ça fait toujours du bien ! Je ne vais pas trop en parler puisqu'il est du genre que tout le monde devrait déjà connaître.
Pour ceux qui ne le connaîtraient pas déjà, ceci est du genre "horreur" qui se passe dans des endroits fermés, très limités, pas bien éclairés et où un monstre très difficile à tuer rôde en terrorisant les humains.
Ceci a certes mis les bases pour plein de clichés pour les films à venir, mais ça marche très bien ici.

Mon seul petit problème concerne le manque de rencontres avec l'alien en question, et par la même occasion le peu de 'victimes' causées par la créature.
Ca reste toutefois un excellent film du genre !

9/10

HannaHannaH (Annemarie van de Mond, 2007, Pays-Bas)



Hannah est une femme d'un caractère très difficile à supporter, que ce soit par les autres membres de sa famille nombreuse ou par les hommes qu'elle rencontre. Victor fait partie de ces hommes, et il se trouve malgré lui impliqué dans les préparations des 40 ans de mariage des grands-parents de la famille de Hannah. Cette dernière n'est pas très enthousiaste, mais Victor finit par la convaincre d'en faire partie.

Petit à petit, Victor découvre Hannah et sa famille. Chaque membre a un trait qui lui est spécial, le frère attardé étant celui qui se fait remarquer le plus.
Quant aux autres membres, même s'ils ont l'habitude avec Hannah et sa nature très impulsive et imprévisible, il leur arrive des moments où ils ne peuvent plus la supporter. C'est pourtant ce caractère même qui attire Victor, mais même lui va finir par en avoir marre.

En gros, c'est une bonne comédie romantique sur fond dramatique. C'est du déjà vu et revu, mais la comédie est heureusement là pour donner un air frais au tout.

7.5/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 29 Novembre 2009 at 17:42
Si j'en trouve je te ferais signe.

The Bone Man (Der Knochenmann) (Wolfgang Murnberger, 2009, Autriche)



Brenner est un détective privé chargé d'une simple mission à la campagne, près de la frontière Slovaque. Les choses se compliquent petit à petit, et il est obligé de rester quelques jours de plus qu'il ne l'a prévu. Pendant ce petit séjour, il va assister à des choses bizarres...

C'est seulement après avoir regardé ce film que je me suis rendu compte que c'est une "suite" à deux autres. Bon ça ne m'a heureusement gâché en rien à son plaisir, l'histoire semble être totalement indépendante des autres (mis à part quelques petits détails à propos du passé de policier de Brenner), et j'ai pu tout comprendre sans rien remarquer. Je me dois tout de même de regarder les deux autres, et une suite est déjà prévue pour 2011.

On suit là ce qui devait être une mission tout à fait ordinaire. Brenner se dirige vers une sorte de taverne à la campagne. Il cherche quelqu'un nommé Horvarth qui devrait se trouver dans cette taverne, mais ceux qui y travaillent se comportent de façon bizarre et nient toute existence potentielle de ce dénommé Horvarth. Pourtant sa voiture est bien là...

Bref, ceci est un excellent thriller avec de l'humour noir en abondance (sans pour autant que ça devienne une comédie). C'est un peu comparable au style des frères Coen dans des films comme Fargo, et c'est donc à ne pas rater !

8.5/10

Public Enemies (Michael Mann, 2009, USA)



L'histoire de John Dillinger, l'ennemi public numéro un aux Etats Unis pendant les années de la Grande Dépression, et l'une des raisons principales  de l'instauration du plus sophistiqué Federal Bureau of Investigation.

Ca fait longtemps que je n'ai pas vu Johnny Depp dans le rôle du méchant, et qu'est ce qu'il assure ! C'est vraiment dommage de le voir jouer des rôles 'légers' la plupart du temps. Même si ça lui donne une versatilité indéniable, il est tout de même beaucoup plus bon que ça.
Un autre acteur de taille fait également partie de l'affiche. Il s'agit de Christian Bale. Seulement voilà, son rôle est plutôt limité...

Quant au film, ça parle évidemment de John Dillinger, une personne très connue pour ses braquages de banques à travers tous les Etats Américains, ainsi que pour ses évasions spectaculaires des prisons dans lesquelles il a été mis.

Avec Michael Mann on peut s'attendre à des scènes de fusillades extrêmement intenses, et le film en regorge ! Dès le début on a droit à la première évasion de Dillinger et ses amis, et c'est là où commence sa véritable histoire. Les braquages de banques commencent tout de suite après, et le manque de compétence de la police ne peut rien pour le stopper. Dillinger en profite pour mener ses crimes partout dans le pays, sachant que la police ne possède pas les ressources nécessaires pour pouvoir l'arrêter...

Ils arrivent pourtant à le faire, mais pas pour longtemps... Dillinger a toujours des idées pour faire parler de lui. Il continue ses activités, et la police est toujours tout près de l'arrêter. À chque fois une fusillade prend place, et les victimes se font de plus en plus nombreuses du côté de la loi.

En somme ceci est un très bon film qui aurait tout de même pu être mieux avec des dialogues plus 'naturels' et une caméra plus stable.

8/10

Moon (Duncan Jones, 2009, UK)



Dans un futur pas très lointain, une entreprise a trouvé un moyen efficace pour répondre à 70% des besoins aux énergies sur terre. Sam Bell est un astronaute chargé de bien mener la base lunaire par laquelle cette énergie est transmise. Vers la fin de son contrat de 3 ans, juste deux semaines avant son retour sur terre, il fait une découverte très spéciale... celle de lui-même !

Il est clair que ce film est très influencé par deux classiques du genre, 2001: A Space Odyssey, et Solaris. L'ordinateur hautement sophistiqué nommé GERTY (interprêté par Kevin Spacey) fait directement penser à HAL, et certaines des 'visions' de Sam vont à leur tour mener à Solaris. Tout ça ne peut qu'être bon, mais le film n'explore pas certains des thèmes proposés comme il se doit...

Au début on ne peut nous empêcher de penser que GERTY, tout comme HAL, n'est pas du tout un gentil ordinateur qui ne veut que du bien pour Sam. D'ailleurs ses motivations sont de plus en plus incompréhensibles, et ses réponses aux questions de Sam ne sont jamais claires aux moments critiques.
Le smiley qui affiche l'humeur actuelle de GERTY fait de lui un machine plus 'humaine' toutefois, et on ne sait donc pas s'il veut réellement être utile ou au contraire...

Un peu plus tard dans le film, Sam fait la rencontre à laquelle il s'attendait le moins. Ce n'est pas tous les jours qu'on se trouve sur la surface de la lune face à soi-même ! Après trois années de solitude totale, le premier contact humain que fait Sam ne lui fait pas autant de bien qu'il ne l'aurait imaginé. Il est tout confus, nous aussi, et le mystère qui s'installe est des plus lourds.

Le problème
 ici est que le film aurait dû mieux exploiter le thème de la solitude et de la démence que ça peut causer. Dans une scène on voit clairement que Sam hallucine. Il voit quelque chose de pas très gai, mais ça s'arrête malheureusement là. Ca aurait dû continuer un peu dans ce chemin, puisque, dès que l'on découvre certaines choses en particulier (que je ne dévoilerai pas bien sûr), tout le mystère s'éparpille d'un coup...

8.5/10


Edited by Belial - 29 Novembre 2009 at 17:45
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
hadès View Drop Down
Treble
Treble
Avatar

Joined: 15 Mai 2006
Location: Nowhere
Status: Offline
Points: 103
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote hadès Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 25 Novembre 2009 at 18:32
a333333 bélial je te nomme dieu des films, London River, je cherche des liens depuis 3 jours si t'en as envoie moi par MP
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 25 Novembre 2009 at 15:36
London River (Rachid Bouchareb, 2009, UK/Algérie/France)



Londres, le 7 Juillet 2005, des attaques terroristes prennent place. Des bus ont explosé, et les morts se comptent par dizaines. Au milieu de tout ce chaos, une mère anglaise cherche désespérément sa fille, et un homme africain fait de même pour son fils.

Elisabeth est une mère chrétienne assez attachée à sa religion. Un jour elle entend parler des attaques terroristes qui ont eu lieu à Londres, et commence à s'inquiéter quant au sort de sa fille. Elle l'appelle, sans aucune réponse. Elle l'appelle encore et encore, toujours rien. Elle décide d'aller à Londres pour la chercher elle-même.
Parallèlement, un homme musulman nommé Ousmane cherche son fils. Il n'a aucune idée sur où il peut être, ses amis, ses fréquentations. Il travaille en France, et sa femme est en Afrique. Morte d'inquiétude, elle demande à son mari d'aller chercher leur fils.
Ousmane et Elisabeth vont inévitablement se rencontrer ne effectuant leurs recherches. Elisabeth, en apprenant plus au sujet de sa fille et de ses fréquentations, craint le pire, et commence à se poser sur des questions à propos d'Ousmane. Ce dernier aussi n'est pas très optimiste, mais tous les deux continuent leurs recherches...

Ce film présente une sorte de clash entre deux croyances différentes, deux cultures différentes. Les préjugés que porte l'un sur l'autre prennent une part importante, d'où, à mons avis, le nom du film. Une rivière 'coupe' généralement une partie de terre en deux, et pour traverser d'une rive à une autre il faut un moyen qui relie les deux rives. Ce moyen est les attaques qui ont eu lieu à Londres, et qui ont servi à deux croyants de religions différentes de s'approcher.

Le réalisateur veut nous montrer que la différence existe entre "terroriste" et "musulman modéré", et que ces actes terroristes ignobles affectent tout le monde sans exception.
Mais London River reste avant tout un drame de très bonne qualité, et on se sent très facilement touché et impliqué dans l'histoire, qui est très touchante...

9/10

Brüno (Larry Charles, 2009, USA)



Brüno est un gay autrichien très impliqué dans le monde de la "fashion". Après plusieurs échecs en Europe, il part aux USA en vue de devenir "the biggest Austrian celebrity since Hitler".

Suivant le même chemin que Borat, Sacha Baron Cohen frappe encore fort. On a quasiment la même formule ici, un faux documentaire où seules quelques personnes sont vraiment impliquées, et à travers lequel il n'hésite pas à pousser les gens à bout et à les ridiculiser d'une façon directe. La scène où il demande à des parents ce qu'ils sont prêts à faire avec leurs bébés afin de gagner un peu d'argent en témoigne suffisament.

L'effet de la surprise chez le spectateur n'est donc plus le même, il fallait alors trouver d'autres moyens pour maintenir le même niveau. Nous voilà donc en train d'assister à Brüno, habillé de façon extrêmement provoquante, en train de marcher dans les rues du moyen orient, au milieu de toutes sortes de religieux juifs qui se mettent aussitôt à lui courir après. Il va encore loin en invitant des personnalités Israéliennes et Palestiniennes en vue de... trouver une solution au conflit !

Avant de finir, je me dois de mentionner la fameuse scène du "pénis qui parle". Elle est totalement inattendue et hilarante, et les réactions qui s'ensuivent sont tout simplement énormes !

8.5/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 25 Novembre 2009 at 01:37
The Limits of Control (Jim Jarmusch, 2009, USA/Espagne/Japon)



Un homme solitaire se dirige en Espagne en vu de mener un travail criminel. Il reçoit les instructions au fur et à mesure à travers des personnes différentes.

Ceci est une sorte de voyage à l'intérieur d'un esprit pas très conventionnel. Un inconnu qui rencontre des inconnus. Un homme silencieux qui ne fait rien d'autre à part observer et écouter les monologues des autres. Quelqu'un de si strict et droit qu'il refuse le sexe pour une simple raison : "Never while I'm working.", alors qu'il n'est visiblement en train de ne rien faire de spécial. Il boit toujours deux espressos dans deux tasses différentes, il est tout le temps seul, il ne parle que très rarement, seulement là où c'est nécessaire.

Les rencontres qu'il fait sont tout aussi bizarres. Elles commencent toutes par la même question : "Do you speak spanish?", toujours la même réponse, "No.". Ses interlocuteurs s'engagent tout de suite dans des discussions diverses, sans qu'il ne le leur demande et sans qu'il ne les stoppe non plus, à propos de choses différentes. Chacun d'eux s'intéresse à quelque chose en particulier, souvent en rapport très étroit avec l'art.

C'est un film rempli de symboles et de métaphores en tout genre. Chacun des personnages représente quelque chose, chacune des actions qui se répètent encore et encore veut dire quelque chose, et là où on se tuerait pour savoir comment le personnage a pu faire ce qu'il a fait à un certain moment dans le film, il se contente de dire "I used my imagination.", l'imagination qui triomphe sur les choses palpables ! Une invitation à tous les spectateurs pour faire de même s'ils veulent saisir le "message" du film...

8/10

Ink (Jamin Winans, 2009, USA)



À la tombée de la nuit, deux forces opposées font leur apparition auprès des gens endormis, chacune d'elles a une tâche bien déterminée : instaurer une sorte d'équilibre à travers les rêves ou les cauchemars qu'ils procurent aux personnes qu'elles visitent...

Ca ne m'arrive pas tout le temps de m'intéresser à un film seulement à cause de son affiche. Pourtant elle n'a rien de vraiment spécial, mais ces sortes de silhouettes aux regards lumineux m'ont intrigué. Quelque chose de mystérieux se cacherait derrière cette noirceur, et je voulais donc en savoir plus.

Au début on est confu, on ne comprend pas grand chose à ce qui se passe. On voit le "bien" et le "mal" en train d'agir sur les endormis, puis quelque chose d'inattendu arrive : un clash entre les deux. Un petit combat à la Matrix prend place (avec quelques excellentes idées en ce qui concerne l'interaction avec le décor), et c'est le "mal", interprêté ici par un incube nommé Ink, qui en sort vainqueur. Il kidnappe l'esprit d'une petite fille qui, dans son sommeil, assiste à tout ceci sans rien comprendre, tout comme le spectateur...
Le film ressemble à un rêve en fait, avec toutes ces couleurs, ces contrastes et lumières spéciales, ces personnages bizarres et leurs capacités surhumaines...

En somme, ça n'a pas dépassé mes attentes. C'est quand même très bien foutu pour un film indépendant, et je vois bien son idée plus exploitée au futur (un remake verra probablement le jour dans quelques années), mais son plus gros problème réside dans le fait que l'histoire qu'on nous présente suit un schéma très classique de "bien contre le mal"...

7.5/10

Borat (Larry Charles, 2006, USA)



Borat est un reporter Kazakh qui décide d'aller aux USA en vue d'apprendre de ce pays, et de trouver des solutions aux nombreux problèmes du Kazakhstan...

Sacha Baron Cohen est un génie de la comédie ! Ali G in da House était bon, avec un humour crade que j'aime beaucoup, mais il n'avait finalement pas grand chose de spécial. Là c'est très différent...

Dès le tout début les fous rires commencent ! Borat nous présente son village avec tous ses habitants très... particuliers. Il embrasse passionément une fille avant de nous la présenter en tant que sa soeur, "Number 4 prostitute in all of Kazakhstan", ou encore son voisin qui occupe le titre de "rapist" du village. Puis, départ vers les "US and A" comme il l'appelle...

C'est là qu'on se rend compte de l'audacité de cet acteur. Mis à part les quelques personnes impliquées, personne n'est au courant qu'il s'agit en fait d'un faux documentaire. Au début j'étais très surpris par le "jeu" des acteurs, je me disais que c'était tout bonnement impossible que des acteurs 'inconnus' soient aussi bons, aussi naturels, mais en fin de compte ils ne 'jouaient' pas. Ils pensaient que ce dénommé Borat était vraiment un Kazakh venu en apprendre le plus possible sur les habitudes du pays, et ils n'étaient tout simplement pas des acteurs...

Les opportunités que ça présente sont vastes. Borat s'exprime mal en anglais, et les traditions de son pays, où plutôt ce qu'il fait croire aux américains, sont très bizarres... il se masturbe en pleine rue sur la vitrine d'un magazin de sous-vêtements, il pense que l'ascenseur est sa chambre d'hôtel, et à la vue de Pamela Anderson, il n'a plus qu'une seule idée en tête : "I will go to Pamela and she will grant me entry to her vagin.".

Ce film est rempli de répliques légendaires :
"The only thing keeping me going was my dream of one day holding Pamela in my arms and making romance explosion on her stomach. "
"My moustache still tastes of your testes!"
"I like to make sexy time!"
"I arrived in America's airport with clothings, US dollars, and a jar of gypsy tears to protect me from AIDS."
"Her vagin hang like sleeve of wizard's robe."
"Although Kazakhstan a glorious country, it have a problem, too: economic, social, and Jew."

Et surtout la meilleure scène de toutes, celle de la bagarre dans l'hôtel...

Si vous aimez l'humour très gras et osé, les situations débiles où il faut improviser pour ridiculiser au plus les autres, Borat est à ne pas rater. L'une des meilleures comédies de ces dernières années !

9.5/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 10 Novembre 2009 at 01:05
Drag Me to Hell (Sam Raimi, 2009, USA)



Christine Brown travaille dans une banque. Sa vie est plutôt stable, ayant un copain qui s'occupe très bien d'elle et une éventuelle promotion en vue, son futur semble prometteur, sauf qu'une vieille femme vient tout gâcher en lui lançant une malédiction...


Voilà enfin le retour de Sam Raimi avec les films d'horreur !
Mes attentes étaient plutôt hautes, étant un grand fan de sa série des Evil Dead, mais finalement j'ai été légèrement déçu par Drag Me to Hell.

Je savais déjà que ça ne pouvait pas atteindre la grandeur de sa fameuse trilogie d'horreur (les seuls films que j'ai vu de sa part d'ailleurs), mais je me suis dit qu'il était tout de même capable de faire quelque chose d'excellent.
Drag Me to Hell se contente de présenter quelque chose de plutôt standard. C'est un film d'horreur du genre classique, où on retrouve plein de clichés du genre.
Les "faux moments" d'horreur au début de l'histoire, le volume qui monte d'un coup sans qu'on ne s'y attendre pour forcer quelques sursauts, le suspens dans certaines scènes alors qu'il n'y a rien etc...
La seule chose qui diffère c'est peut-être la fin, ou encore tout ce truc de la mouche qui en dégoûtera certainement plus d'un !

Bref, c'est tout juste un film bon d'horreur standard, pas du tout à la hauteur des débuts de ce réalisateur.

7.5/10

My Blueberry Nights (Wong Kar Wai, 2007, Hong Kong/France/Chine)



Une fille vient de savoir que son copain la trompe. Il la quitte, et elle ne trouve personne d'autre à part le propriétaire d'un café avec qui parler...

Mon troisième film de ce réalisateur, et ça ne fait que renforcer encore plus mon idée sur lui. Toujours le même thème, toujours les mêmes manières de rallonger ses films, et toujours des histoires plates à nous présenter...
On a beau voir autant de grands noms sur l'affiche, ça ne sert à rien. Mention spéciale à Rachel Weisz qui a vraiment brillé dans son rôle.

Au début je m'attendais à quelque chose. Bien que l'histoire est trop prévisible, et ce depuis les toutes premières scènes du film, je gardais quand même l'espoir.
Une fille qui vient de rompre avec son copain vient de faire connaissance avec le propriétaire d'un café. À partir de là on comprend tout ce qui va arriver, donc le plus important c'est de savoir comment ça va se dérouler.
La fille s'attache de plus en plus à ce jeune homme, nommé Jeremy. Elle n'a personne avec qui parler (c'est à se demander pourquoi est-ce que les gens dans ces situations, uniquement dans les films, n'ont jamais d'amis avec qui parler de ces choses...), et Jeremy est là pour l'écouter. Elle va bien sûr avoir un faible pour lui, mais au lieu de continuer elle décide de quitter la ville en quête de... de quoi au fait ?

Et voilà que commence une histoire pseudo-romantique plutôt tirée par les cheveux. La fille raconte ses aventures à Jeremy à travers des cartes postales, et lui de son côté essaie à tout prix de la rejoindre au téléphone. Ca dure des mois, Elizabeth travaille dûr jour et nuit en vue d'économiser une bonne somme de quoi s'acheter une voiture.
Elle fait la connaissance de quelques personnes, puis repart de nouveau vers une autre destination. C'est à croire qu'il s'agit d'un "road movie" à un certain moment. On se demande où va le film, c'est comme s'il n'avait plus aucun but... ce qui n'est pas étonnant de la part du réalisateur. Ils nous a habitué avec toutes sortes de scènes inutiles, rallongées en vain et qui ne servent tout simplement à rien dans ses films précédents.
Vous vous rappelez des nombreuses scènes filmées au ralenti dans In the Mood for Love ? Vous avez détesté ça ? Eh bien vous allez les détester encore plus ici...

4/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 08 Novembre 2009 at 16:49
District 9 (Neill Blomkamp, 2009, Nouvelle Zélande/Afrique du Sud)



Un vaisseau extra-terrestre s'est mis en orbite juste au-dessus de la ville de Johannesburg. Vingt ans plus tard, le vaisseau est toujours là, et ses habitants, qui comptent désormais 1.8 millions d'aliens, vivent dans des bidonvilles. Les problèmes avec la population locale se multiplient, ce qui pousse les Humains à chercher à déplacer les aliens ailleurs.

N'étant pas des plus grands fans de science-fiction, j'ai été assez ébloui par ce film. Il n'est pas vraiment ce qu'on pourrait trouver de plus conventionnel dans le genre, surtout grâce à la présentation du l'histoire au début et la tournure inattendue des choses par la suite.
On a droit à une sorte de documentaire, pas du style "caméra à la main", ou du moins pas comme on pourrait le croire, avec des extraits de news, d'interviews, de vidéos de caméras de surveillance etc... qui relatent tous les faits qui ont eu lieu suite à la découverte de ce fameux vaisseau spatial.

Pour une fois que des évènements de cette envergure ne se passent pas aux Etats Unis, et d'ailleurs même dans le film on le mentionne.
Il ne s'agit pas non plus d'un vaisseau spatial qui vient dans le seul but de détruire la terre en quelques heures. Les aliens semblent être perdus, et leur arrivée sur terre n'était vraisemblablement pas dans parmi leurs objectifs. On aurait toutefois pu mieux nous expliquer quelques détails sur ce point (comment ils ont attéri sur terre, pourquoi n'ont-ils pas pu repartir de suite etc...) étant donné que les deux races se comprennent aisément.

La deuxième partie du film vire vers un côté inattendu. Trop d'action prend place, et les évènements se précipitent de façon très intense. Je n'en dirais pas plus pour ne rien gâcher du plaisir que tout cela procure.

Dernière remarque, les aliens sont extrêmement bien faits ! C'est vraiment rare de voir des aliens qui semblent si réels, ça vaut le coup de voir le film juste pour eux.

La fin laisse présager une suite. Espérons donc qu'elle sera à la hauteur !

9/10

Zombieland (Ruben Fleischer, 2009, USA)



Dans un monde peuplé de zombies, un jeune garçon essaie de survivre à sa manière, en suivant des règles qu'il s'est inventé lui-même. Il rencontre un homme qu'il va accompagner dans sa quête à la recherche de... twinkies !

On comprend dès les premiers instants qu'il s'agit d'un film énorme ! Du gore et du sang partout, Woody Harrelson dans l'un des rôles principaux, For Whom the Bell Tolls de Metallica en tant que générique, un aspect "comédie" présent du début jusqu'à la fin... en bref, c'est la version américaine de Shaun of the Dead. Même si Zombieland n'est pas aussi bon que le film anglais, il s'en rapproche énormément.

Si on cherche à se divertir, ceci est un excellent choix. L'histoire est légère et n'a rien d'original, mais qu'est ce que c'est bon à regarder ! Le temps passe sans qu'on ne s'en rende compte, même s'il n'y a pas trop d'action pendant le film. D'ailleurs on aurait aimé voir un peu plus de zombies avant la scène finale, mais dans cette scène il y'en a tellement qu'on se dit que c'est suffisant après tout.
Ce n'est quand même pas rien de voir Woody Harrelson prendre autant de plaisir à tuer des hordes de zombies tout en s'amusant avec les jeux d'un parc d'attractions !

La partie qui se passe à "Hollywood" (sans entrer dans les détails) constitue l'un des meilleurs moments du film. J'étais malheureusement déjà au courant de ce qu'on allait y voir, mais il vaut mieux le découvrir dans le film pour un meilleur effet de surprise.

À ne pas rater pour les amateurs du genre, mais ne vous attendez toutefois pas à quelque chose de révolutionnaire.

8.5/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 06 Novembre 2009 at 16:00
Karaula (The Border Post) (Rajko Grlic, 2006, Croatie/Serbie/Monténégro/Slovénie/Macédonie/Bosnie-Herzégovine/Hongire/Autriche/UK)



1987, aux frontières entre la Yugoslavie et l'Albanie, un avant-poste militaire se prépare à une éventuelle attaque de la part des albanais. Le Lieutenant qui s'en occupe souffre de syphilis, et il décide de mentir à ses soldats, pour les garder trois semaines de plus, en vue de cacher sa maladie.

Ce film m'a tout de suite fait pensé à un autre de la même région, No Man's Land, avec son mélange entre comédie et drame sous fond de guerre du balkan.
La différence ici est que la guerre à proprement parler se place plutôt dans l'arrière plan.
On voit des soldats, leur relation avec leur Lieutenant et tout ça, mais il n'y pas vraiment de combats ici. Les combats se passent plus sur un niveau personnel qu'autre chose, entre ceux qui se battent contre les autres et ceux qui luttent contre eux-mêmes...

Au début du film on penserait qu'il s'agit d'un film du genre léger. On voit deux soldats, l'un d'eux en train de baiser une fille, qui reviennent en cachette vers leur camp lorsqu'ils se rendent compte que leur Lieutenant est sur le point d'y arriver. On comprend tout de suite qu'ils font ça très souvent, surtout à la remarque de l'un d'eux quand il dit que le Lieutenant est arrivé "trop tôt" ce jour-là.
Les situations hilarantes, grâce aux dialogues entre l'un de ces deux soldats et le Lieutenant, sont au rendez-vous, sans pour autant dépasser les frontières du réalisme.

Mais petit à petit ça devient plus touchant. On apprend à mieux connaître les personnages et leurs préoccupations. La guerre rend la vie insupportable pour certains, et chacun cherche un moyen de s'en sortir, un quelconque moyen de divertissement qui lui fera passer le temps et oublier tout ce qui se passe et qui les empêche de mener une vie normale...

Karaula est une véritable petite perle qui ne laissera personne indifférent.

9.5/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 05 Novembre 2009 at 18:02
Before the Devil Knows You're Dead (Sidney Lumet, 2007, USA/UK)



Deux frères en manque d'argent décide d'organiser le braquage de la bijouterie de leurs parents, mais ça tourne terriblement mal...

Malgré son âge plutôt avancé, Sidney Lumet continue quand même à faire des films de haute facture !

L'organisation d'un crime qui tourne très mal de la part des membres d'une même famille ferait tout de suite penser à Fargo.
On a deux frères, Hank et Andy, qui ont un besoin plus ou moins urgent d'argent. Même si leurs vies peuvent paraître aisées, toutes sortes de problèmes font en sorte qu'ils en demandent toujours plus. Leurs vies familiales sont ratées, et l'argent pourrait contribuer à régler ces problèmes, quoique...

Même si ça n'a rien d'innovant, l'histoire est racontée d'une façon plutôt originale. À chaque fois, la caméra suit les évènements du point de vue de l'un des personnages impliqués dans l'histoire, avec des retours en arrière dans le temps pour mieux nous expliquer telle ou telle chose d'un côté différent.

Le réalisateur a toujours excellé dans l'inclusion des moments très intenses dans ses films, et Before the Devil Knows You're Dead en regorge, pour notre plus grand plaisir !

Ce n'est peut-être pas aussi bon que Fargo (pas aussi 'marrant' non plus, avec l'humour noir du film des frères Coen), mais ça mérite certainement qu'on s'y attarde.

8.5/10

Le Ruban Blanc (Michael Haneke, 2009, Autriche/Allemagne/France/Italie)



Dans un petit village allemand à l'aube de la première guerre mondiale, des évènements criminels étranges se passent, sans que personne ne sache quelle en est la cause.

Le dernier film de Michael Haneke n'a pas remporté la Palme d'or au Festival de Cannes pour rien !

Au début on penserait qu'il s'agit tout juste d'une simple histoire qui se passe dans un petit village allemand, sans plus. Mais si on y réfléchit plus sérieusement, on y trouve énormément de 'messages cachés' et de sens doubles très en rapport avec tout ce qui s'est passé dans le monde pendant la première partie du 20ème siècle, et plus particulièrement en ce qui concerne l'Allemagne.
Je remercie au passage tous ceux qui étaient présents au CinéClub de la salle CinémAfricArt de cette semaine grâce à qui on a pu avoir plusieurs visions différentes de ce qu'implique le film dans sa globalité.

On peut voir dans le film la préparation à la guerre de la part des allemands, et donc d'une certaine manière, la naissance du nazisme. On ne nous présente rien de façon directe bien entendu, et l'histoire est limitée seulement au village en question, mais si on transpose ces évènements-là à une échèlle plus vaste, il n'y a plus de doute.

Les hommes ici sont pratiquement tous des monstres de la pire espèce. Froids, odieux, violents... ils excercent leur tyrannie sur tous ceux qu'ils contrôlent, à savoir les femmes et les enfants. Ces derniers finissent eux aussi par s'approprier tous ces adjectifs, enlevant petit à petit tout semblant d'innocence qui pourrait exister chez eux.
Quant aux femmes, c'est encore plus compliqué. Elles sont soumises à leurs maris mais en même temps elles semblent plutôt à l'aise dans ce rôle. La scène avec le docteur le montre très bien. Elles sont maltraitées et délaissées, et pourtant elles s'attachent à leurs familles et à leurs maris.

Le fanatisme religieux prend aussi une place très importante dans une vie où rien d'intéressant n'arrive. Les enfants subissent tout ça en silence, ils n'y peuvent rien et vont sûrement faire pareil à leurs tours, une fois grands, d'où le parallélisme avec le nazisme et toutes les autres formes de fascisme...

Bref, il y a tant de choses à dire et à tirer de ce film (par exemple la violence qui n'arrive presque jamais devant l'écran, un peu comme dans Funny Games), il faut donc le regarder avec attention pour espérer en tirer le plus...

9/10

Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 02 Novembre 2009 at 11:21
Pour ceux qui ça intéresse, je viens de terminer un blog où je regroupe toutes ces 'chroniques' que je poste ici et ailleurs :
http://belialmv.blogspot.com/
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
Belial View Drop Down
Moderator Group
Moderator Group
Avatar
Northern Prince of Evil

Joined: 02 Avril 2006
Location: Tunisia
Status: Offline
Points: 2809
Post Options Post Options   Thanks (0) Thanks(0)   Quote Belial Quote  Post ReplyReply Direct Link To This Post Posted: 01 Novembre 2009 at 01:30
Paranormal Activity (Oren Peli, 2009, USA)



Un jeune couple, apparemment hanté par une présence maléfique, décide d'enregistrer avec une caméra ce qui se passe la nuit quand ils sont endormis...

Bon techniquement parlant, c'est un film sorti en 2007, mais j'ai choisi de mettre 2009 pour sa sortie universelle.

Alors on dit que ce film est "The scariest thing ever", ou encore "Don't see it alone!" sur l'affiche, c'est assez prétentieux je dois dire, mais en même temps ça ne fait que placer la barre encore plus haut vis-à-vis de mes attentes, et de ce point de vue il ne m'a pas du tout déçu.

"Don't see it alone!" est la chose qu'il ne faut pas dire dans un film de ce genre. On ne peut pas bien apprécier un film d'horreur sensé faire peur si on est entouré d'autres personnes, encore moins lorsqu'il fait jour. Des films de ce genre sont à regarder lorsqu'on se trouve le plus seul possible, au beau milieu de la nuit, pour que l'expérience puisse atteindre son maximum !

N'empêche, le film fout vraiment quelques très bons frissons, chose de plus en plus rare à réaliser dans les films d'horreur de nos jours. Ca n'atteint pas le même degré que [Rec] par exemple, mais ça s'en rapproche par moments.

Mis à part ça, il y a quelques légers problèmes avec le film. Tout d'abord le comportement de Micah le copain de la fille. Son côté très 'masculin' le rend très stupide, mais bon en même temps on se dit, que va-t-on faire dans une situation pareille ?
D'un autre côté, certains évènements sont prévisibles. Je ne parle pas du fait d'attendre que quelque chose se passe la nuit lorsque la caméra est en train d'enregistrer, mais plutôt au niveau du comportement de la fille.

Il y a d'autres choses également mais qui ne sont pas vraiment importantes à mentionner. D'ailleurs tous ces petits problèmes n'affectent pas l'expérience en gros, si on cherche à se faire peur ce film va très bien servir.

Pour ce qui est de la fin, j'ai regardé les deux versions, et chacune d'elles a ses propres mérites. La version qu'on retrouve sur Internet suit beaucoup plus la 'logique' du film, alors que la version théâtrale contient l'un des moments les plus effrayants de tous le film.

Donc en bref, si vous cherchez à regarder un bon film d'horreur qui fait peur, ne ratez pas Paranormal Activity.

9/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


http://belialmv.blogspot.com
Back to Top
 Post Reply Post Reply Page  <12345 23>
  Share Topic   

Forum Jump Forum Permissions View Drop Down

Forum Software by Web Wiz Forums® version 11.01
Copyright ©2001-2014 Web Wiz Ltd.

This page was generated in 0.172 seconds.


ACCUEIL NEWS NETWORK OUTILS COPYRIGHTS
  • ZanZanA WebRadiO finance
    les droits d'auteur à la SABAM,
    de ce fait la diffusion
    de cette radio est légale.
  • Contact : zanzana[dot]webradio{at]gmail[dot]com