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ZanZanA L'émission Metal in noise we trust...

 

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Sånger från andra våningen (Swedish)
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Edited by Hexwind - 21 Avril 2010 at 14:59
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Northern Prince of Evil

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Jay and Silent Bob Strike Back (Kevin Smith, 2001, USA)



Jay et Silent Bob sont la première inspiration pour des comic books qui vont être adaptés au cinéma. Cependant, ils ne vont rien toucher uax gains que va procurer le film, et ils sont décidés à aller à Hollywood pour essayer de saboter sa production...

J'imagine qu'à l'époque, pas mal de monde avait espéré voir un film consacré à ce Duo très spécial, ou du moins c'était mon cas après avoir décidé de suivre le parcours du monde disjoncté de Kevin Smith.
Le début était excellent, exactement ce que j'aime chez ce jeune réalisateur, d'autant que les nombreuses références aux vraies travaux qu'on fait certaines des acteurs au passé, ainsi que d'autres en relation avec les films précédents de Kevin Smith, donnent un certain charme assez particulier au tout.

La suite ici.

Garde à vue (Claude Miller, 1981, France)



Un avocat est appelé au poste de police, la nuit du 31 Décembre, pour

Les films qui reposent essentiellement sur les dialogues et rien d'autre que les dialogues peuvent en ennuyer plus d'un. Il faut avoir des dialogues très solides, ainsi que des acteurs capables d'assurer une telle tâche pour ne pas tomber dans la monotonie. On pourrait se demander comment est-ce que ça va être possible, surtout qu'environ 90% du film se passe à l'intérieur d'une seule pièce, mais le réalisateur a réussi son coup. On se sent tout de suite attaché aux évènements et à ce qui va suivre, et on est facilement transporté au coeur de l'histoire. C'est presque magique de voir autant de suspens dans un film où il n'y a pratiquement pas d'actions. Ca revient en grande partie aux acteurs, et les dialogues, parfois très remplis de sarcasmes comme je les aime, ne sont pas à oublier.

La suite ici.

The Day of the Beast (Álex de la Iglesia, Espagne/Italie, 1995)



Un prêtre est arrivé à déchiffrer la partie "Apocalypse" de la Bible. Le message qu'il a déchiffré donnerait la date de naissance de l'Antéchrist, mais il n'a pas la moindre idée sur l'emplacement...

Et voilà qu'une course contre la montre se déclenche aussitôt. Le prêtre en question n'a pas trop de temps pour trouver ce qu'il cherche, d'autant qu'il n'a aucune piste réelle à suivre. Il commence donc par voyager à Madrid et à essayer des méthodes archaïques... à savoir, chercher dans les milieux du Metal underground en Espagne !

Ce fut une belle surprise que de voir le prêtre entrer dans un disquaire Metal et y chercher parmi les vinyles de Venom et d'Iron Maiden, et donner une liste de groupes qu'il cherche à l'instar de "Napalm Dez" et "Hace de Cé" (à lire avec l'accent espagnol bien sûr, c'est là où ça devient hilarant).

La suite ici.

Ondskan (Mikael Håfström, 2003, Suède/Danemark)



Erik est exclu de son école pour des actes de violence extrême. Sa mère se charge de le mettre dans un internat privé, où les élèves les plus âgées font la loi...

Je m'attendais à quelque chose de très différent. À lire le classement de la MPAA, on croirait qu'il s'agit d'un film à caractère extrêmement violent et qui s'approcherait même d'un film d'horreur avec cette violence. Inutile de dire que c'est très loin de la réalité.

La violence ici, même si elle est un peu poussée des fois, n'est jamais trop explicite, et se passe pas mal de fois en dehors de l'écran. Elle n'est même pas aussi présente qu'on pourrait le penser, et l'histoire se penche plus vers un côté dramatique qu'autre chose.

Le film est adapté d'un livre qui, semble-t-il, est lui-même basé sur la vraie vie de l'auteur. Au début je trouvais très difficile d'avaler cette idée des "élèves aristocrates" qui font la loi parmi les plus jeunes, en usant de la violence, de l'humiliation et de tout ce qui est en leur pouvoir, sans qu'ils ne puissent être arrêtés par les responsables de l'école. Mais il parait qu'aux années 50, en Suède (cadre spatio-temporel du film), ces choses existaient vraiment. La vie est parfois plus étrange, plus cruelle que le cinéma on dirait...

La suite ici.
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[Rec] 2 (Jaume Balagueró & Paco Plaza, 2009, Espagne)



Ce film prend place juste après les évènements du premier [Rec]. Une équipe de la police entre dans l'immeuble mis en quarantaine afin de voir ce qui s'y passe...

Après un film aussi bon que [Rec], on se dit généralement qu'une suite va être ratée, ou au meilleur des cas, pas aussi réussie que le premier film. Dans tous les cas, j'attendais cette suite avec impatience dès que j'en ai entendu parler. Mes attentes étaient à la fois élevées et non. D'un côté, il m'était clair que ça ne pouvait pas du tout atteindre la grandeur du premier, et d'un autre, je me disais que cette suite ne va rien proposer de nouveau ou d'original comme le premier, et qu'elle va être faite juste pour attirer du monde après le succès de [Rec]...

Je n'aimerais pas dévoiler grand chose des deux films ici, pour ceux qui ne les auraient pas regardés. Mais en même temps, si vous êtes là en train de lire ces lignes c'est que vous avez vu le premier. Si ce n'est pas le cas, ne continuez pas la lecture puisque je dois quand même parler de certains détails assez importants.

La suite ici.

Chasing Amy (Kevin Smith, 1997, USA)



Holden et Banky sont deux jeunes créateurs de bandes dessinés. Tout va pour le mieux pour eux, jusqu'au jour où Holden tombe amoureux d'une fille qui s'est révèlé être une lesbienne.

Kevin Smith continue avec la même formule dans Chasing Amy. On peut donc s'attendre à des dialogues hilarants avec leur lot de grossieretés qui sont bien à leur place, ainsi que pas mal de situations assez en dehors du commun.

La suite ici.

Dogma (Kevin Smith, 1999, USA)



Bartleby et Loki sont deux anges déchus bannis du paradis et qui étaient obligés d'errer sur terre depuis un très long moment. Un jour, ils découvrent un moyen pour rentrer chez eux, sans savoir qu'ils condament de cette façon l'existence toute entière. Une jeune femme est chargée de les stopper.

On voit clairement l'influence de l'équipe Monty Python ici. L'introduction est très inspirée de celle de Monty Python and The Holy Grail, et l'humour tout au long du film ne s'en éloigne pas trop. Et ça ne tarde pas trop à bien commencer. On assiste au début à une sorte de débat entre un ange (sous une apparence humaine) et une nonne, qui arrive à la convaincre de la non-existence de Dieu, alors qu'il s'est lui-même tenu devant lui il y a de très longues années...

La suite ici.
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The Case of Itaewon Homicide (Hong Ki-seon, 2009, Corée du Sud)



1997, une ville coréenne est bouleversée par un meurtre particulièrement brutal qui, jusqu'à ce jour, reste sans solution. Basé sur des faits réels.

Il s'agit d'un meurtre qui paraît être facile à résoudre. Le suspect principal est très vite retrouvé par la police, et peu de temps après le deuxième fait son apparition. Au début il n'était qu'un simple témoin, mais les choses se compliquent rapidement. Chacun de ces deux suspects accuse l'autre du meurtre, et leurs récits se contredisent sur pas mal de points. Ce qui complique encore plus les choses c'est l'absence de témoins au moment du crime (qui a eu lieu dans les toilettes d'un restaurant). Bien que leurs amis étaient juste dehors en train de manger, ils ne sont pas d'une grande aide à la police. Leurs témoignages n'aident ni l'un ni l'autre, et l'enquêteur principal est de plus en plus confus. Même lorsqu'il est convaincu de l'innoncence du premier suspect, un petit détail l'oblige à se remettre en question.

La suite ici.

Mallrats (Kevin Smith, 1995, USA)



TS et Brodie sont largués par leurs petites amis le même jour. Ils décident d'aller passer la journée dans le centre commercial du coin pour essayer d'oublier un peu.

Après le succès de Clerks, Kevin Smith a décidé de continuer sur le même chemin. Voilà donc une comédie basée essentiellement sur les dialogues, où on a tout de même droit à quelques situations bizarres qui sortent du lot. C'est surtout grâce au duo Jay et Silent Bob qu'on a déjà vu dans Clerks, ils marchent à merveille ici et sont même plus efficaces que dans le film précédent du réalisateur.

La suite ici.

The Host (Bong Joon-Ho, 2006, Corée du Sud)



Un monstre surgit d'une rivière coréenne, et commence à attaquer les personnes aux alentours.

C'est de plus en plus rare de tomber sur un bon film de "monstre qui surgit de nulle part et qui se met à tout balayer sur son passage", et c'est encore plus rare d'en trouver un original. The Host a en quelque sorte répondu à mes exigences, et peut-être même un peu plus que ce que j'aurais espéré.

Contrairement aux films américains où le climax est le moment où le monstre en question se déchaîne totalement, le chaos ici commence dès le début. On a tout juste droit à une petite explication au tout début du film sur l'origine du monstre, et on plonge directement en plein coeur de l'action. Les personnages sont pris par surprise, tout comme le spectateur, et c'est ce qui fait que l'attaque du monstre soit encore plus efficace.

On n'hésite pas à nous montrer le monstre clairement et en plein jour, et je dois dire qu'il est plutôt bien fait, même s'il s'agit d'effets 3D. D'ailleurs les effets spéciaux en tout sont bien réussis, ce qui constitue un plus non négligeable dans un cas de ce genre.

La suite ici.
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Monty Python's The Meaning of Life (1983, Terry Jones & Terry Gilliam, UK)



À travers des thèmes différents, l'équipe Monty Python offre des réflexions à propos de la vie et de ce qu'elle signifie.

Décidément, ces génies de la comédie avait vraiment tout plein d'idées pour faire des dizaines de films à succès !

Je ne trouve pas grand chose à dire en fait. Si vous aimez l'humour très décalé de cette équipe, si vous avez adoré Life of Brian et The Holy Grail, vous ne serez pas du tout déçus avec The Meaning of Life.

La suite ici.

Black Sheep (Jonathan King, 2006, Nouvelle Zélande)



Une expérience génétique sur des moutons tourne mal et en fait de véritables monstres assoifés de sang.

L'idée d'avoir des moutons en tant que "zombies" est formidable ! Le simple fait de penser à l'idée me donne des sourires. Qui pourrait avoir peur de simples petits moutons aux apparences si douces, si inoffensives ? Et pourtant ils ne rigolent pas ! Ils sont même beaucoup plus décidés que les zombies "standard", et ils sont beaucoup plus dangereux vu qu'ils attaquent en masse. Ils se déplacent généralement en larges troupeaux, et il est parfois difficile (voire même impossible) de distinguer entre un mouton normal et un mouton "infecté".

La suitei ici.

Pontypool (Bruce McDonald, 2008, Canada)



Une petite ville canadienne est atteinte d'un virus étrange. Trois personnes qui travaillent dans une radio locale essaie de comprendre ce qui se passe en direct sur les ondes de leur radio.

Je n'aimerais rien dévoiler de crucial à propos de ce film, mais en même temps j'ai pas mal de choses à dire. Donc si vous comptez le voir, allez le faire avant de lire la suite du commentaire, ça vaut vraiment le coup. Je dis juste que Pontypool apporte des idées fraîches et originales au genre "horreur", et ce n'est pas tous les jours qu'on voit ça !

Maintenant pour parler un peu du film, comme je viens de le dire c'est une nouvelle façon originale de s'essayer au genre "horreur", et plus précisément au genre "zombies", même si techniquement parlant il n'y a pas de morts-vivants. Peu importe, il y a ici un virus qui se propage parmi les gens en leur faisant perdre la raison, et ils n'ont plus autre chose en tête que d'aller infecter plus de gens. C'est suffisant pour rapprocher la situation au mieux du thème des zombies.

La première partie du film est certainement la plus captivante. Les trois personnages principaux se trouvent dans le local de leu radio, en train de travailler comme ils le font chaque matin. Petit à petit, ils comprennent qu'il y a quelque chose qui se passe en ville, à 5 kilomètres de leur emplacement. Plus le temps passe, plus ils comprennent que ce qui se passe est grave, de plus en plus grave même. On comprend tout ça à travers des appels téléphoniques sans plus, et c'est à partir de là que le film puise ses forces. On ne voit rien de ce qui se passe, on peut seulement entendre les gens crier à l'arrière plan alors que quelqu'un est en train de décrire ce qui se passe devant ses yeux. On ne peut donc qu'imaginer ce qui est en train de se dérouler...

La suite ici.
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Tokyo! (Michel Gondry/Leos Carax/Bong Joon-Ho, 2008, Japon/France/Corée du Sud/Allemagne)



Trois histoires indépendantes ayant tous comme point commun le déroulement dans la capitale du Japon, Tokyo.

Interior Design (Michel Gondry) :
Un jeune couple se déplace à Tokyo pour que le garçon puisse mieux poursuivre son rêve de cinéaste.

C'est probablement le segment le plus cohérent et le plus facile à comprendre et à intérprêter. On assiste à la vie d'un jeune couple normal qui débarque chez une amie à Tokyo. Les deux commencent à chercher du boulot et un endroit où loger indépendamment de leur amie, et petit à petit on commence à découvrir certaines faces cachées de cette relation.
La fille est un peu délaissée. On la blame discrètement pour ses passe-temps et son manque d'ambitions, jusqu'à ce que, d'un seul coup, quelque chose de très étrange se passe. Ca bouleverse complètement le déroulement film et on ne nous donne aucune explication quant à ce changement. On ne peut que spéculer et intérprêter ce changement brusque et ce qu'il signifie.
La fille aurait trouvé un moyen plus qu'efficace de continuer sa vie sans que personne ne puisse ni la déranger ni la blamer pour ce qu'elle aime faire.

Merde (Leos Carax) :
Un homme fou vit dans les égoûts de Tokyo. Il sort de temps en temps et commence à terroriser les passants avec ses comportements bizarres.
Cet homme ne parle pas. Il ne réagit pas à ce qu'on lui demande, jusqu'à ce qu'un avocat français vienne le voir. Il a dit qu'il était l'une des trois personnes au monde qui pouvaient le comprendre, et effectivement, Maître Voland, l'avocat, a pu communiquer avec cet homme qui se fait appeler "Merde" par le biais d'un langage très étrange.

C'est de loin le segment qui m'a intéressé le plus. Voland est une référence directe à Satan. Dans certaines régions du nord de la France, on donnait à Satan le nom de "Seigneur Voland". Maître Voland, Seigneur Voland, pas besoin de plus d'explications.
D'un autre côté, Merde, à travers ses paroles et même un certain acte en particulier vers la fin (que je ne dévoilerai pas), semble représenter Jesus Christ. Les habits blancs et la bande autour des yeux à un certain moment donnent une image encore plus proche de celle qu'on a de Jesus en général.

La suite ici

This Film is not Yet Rated (Kirby Dick, 2006, USA/UK)



Kirby Dick nous montre les dessous de la MPAA qui suit une logique très floue lorsqu'il s'agit de classifier les films aux Etats Unis d'Amérique.

La position du réalisateur est claire, il n'aime pas du tout la Motion Picture Association of America, et il nous dévoile ses raisons à travers ce documentaire.

À travers plusieurs exemples, Kirby Dick (ironique et marrant comme nom par rapport au contenu du documentaire) nous montre que les intérêts de cette association ne sont pas aussi "pûrs" que ça, et qu'il y a bien des buts sous-jacents pas des plus nets.
D'ailleurs j'ai été surpris d'apprendre que les membres du "rating board" sont totalement inconnus. L'association ne veut pas du tout dévoiler l'identité de ces personnes sous prétexte que c'est pour leur éviter la "pression". C'est comme si le sort du pays dépendait entièrement de ces personnes-là. C'est la seule association de son genre ne Amérique qui garde l'anonymat total de ses membres.

Mais ça n'a pas du tout découragé Kirby Dick qui a eu recours à une détective privée dans le but de dévoiler l'identité de ces personnes au grand public. On en apprenant plus sur ces personnes, les motifs de l'association deviennent plus clairs : aider les grands studios partenaires et mettre des batons dans les roues des films indépendants !

La suite ici.

Le Projet (Mohamed Ali Nahdi, 2008, Tunisie)



Une bande de petits voyous de la capitale mènent une vie essentiellement basée sur le vol et les arnaques. L'un de ces jeunes vole le sac à main d'une femme riche, et il y trouve une chose à laquelle il ne s'attendait pas...

C'est un court-mètrage qui a capté mon attention dès le début. Ce n'est pas tous les jours qu'on nous montre la violence dans les rues de Tunis sous cet angle, et voilà que la fin vient donner une toute autre dimension à ce qu'on vient de voir.

Je ne le cache pas, j'aime bien cette atmosphère de petits voyous, de la violence dans les rues, du langage grossier qui ne fait que traduire la réalité. Mais justement, je me demande pourquoi censurer les gros mots alors qu'on n'entend que ça dans la rue ! Je ne comprends pas non plus pourquoi ne laisser passer que certains mots et pas d'autres...

La suite ici

New Moon (Chris Weitz, 2009, USA)



Après s'être remise de l'attaque qui a failli lui coûter sa vie, Bella et Edward sont obligés de se quitter.

Pour être franc je ne pouvais pas attendre plus longtemps pour regarder ce film. Finalement j'ai dû regarder une mauvaise copie mais qui n'était pas aussi terrible que ça, et d'ailleurs ce n'est pas comme si le film le méritait de toute façon. En parlant de ce film, on est obligé d'utiliser un lexique du genre "merde, daube, connerie, bêtise surhumaine, masturbation romantique" et même une nouvelle expression que j'ajoute pour l'occasion à ce champs lexical, "masturbation religieuse". Car même si l'information m'a échappé lors du premier film, elle est claire comme le jour maintenant. La femme qui a écrit ce film se trouve être une gorgo... pardon, une mormonne, et les idées derrière les livres (et par extension donc, les films) me sont maintenant très nettes.

Cette "saga" n'est en fait rien d'autre qu'une métaphore sur l'abstinence sexuelle, et plus précisément la 'sacralistion' de cette abstinence. Les vampires du premier film, outre le fait qu'ils soient des fées qui brillent à la lumière du soleil, et tout ce qui s'en suit en conneries tellement poussées dans le domaine du ridicule que même une vache trouverait toute cette idée hilarante, sont des vampires "végétariens", si on peut le dire. Ils ne tuent pas d'êtres humains pour se nourrir, mais préfèrent boire le sang des animaux. Un peu comme dans le film Interview With the Vampire. Ce n'est pas ceci en soi le problème mais c'est ce qu'il implique. Dans le premier film (et même au deuxième), on trouve des vampires "méchants". Ils tuent pour se nourrir. Leurs yeux sont rouges (contrairement aux yeux jaunâtres des "gentils", une allusion à l'hymen déchiré -rouge- ou pas ?), et on est amené à les détester puisqu'ils constituent les "méchants" du film.

Ces "ennemis du bien" ont franchi le pas depuis longtemps. Ils se nourrisent donc de chair humaine contrairement à la famille des gentils Cullens, et plus particulièrement Edward Cullen, qui fait un effort remarquable pour ne pas succomber à la tentation. La tentation de boire du sang (ce qui implique le fait de "verser" du sang humain), mais également celle de ne pas se laisser aller avec ses envies à l'égard de sa bien-aimée Bella. Cette dernière veut quant à elle "franchir le pas" à plusieurs reprises dans cette suite, ce qui va pousser Edward à s'en aller en vue de la "protéger". Etrange forme de protection d'autrui (et le thème de la "protection" est très, très récurrent ici), car en général, ce sont les filles qui cherchent à "se protéger" des relations sexuelles avant/hors-mariage. L'inversement des rôles ici a un but. Il faut montrer que les gentils sont vraiment "gentils", alors que les "méchants" ne cherchent qu'à faire du mal.

La "protection" vient faire parler d'elle à plusieurs reprises tout au long du film. Jacob, le lycanthrope, a pour mission de protéger Bella des suceurs de sang humain. Lui et sa bande sont les ennemis jurés des vampires, et une guerre sans merci se livre quotidiennement entre les deux côtés, quoiqu'elle n'est pas vraiment équilibrée. Normal, il faut toujours que le bien domine, et il faut à tout prix préserver la chasteté menacée de la jeune fille innocente. Il y a même un clash entre le loup-garou et le vampire. Le premier compte toujours protéger la fille contre le second s'il est vraiment décidé d'obéir aux désirs de sa bien-aimée. Autrement dit, "si tu la déflores, soit sûr que je ne te laisserai pas tranquille !".

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The Hurt Locker (Kathryn Bigelow, 2008, USA)



Une équipe de démineurs américaine a encore 40 jours d'action en Irak. Chacune de ces journées présente des risques et des périls très graves.

Les critiques vis-à-vis de ce film de la part des militaires semblent très dures. En effet, là où les gens "normaux" semblent éblouis par le côté réaliste du film, ceux qui ont participé à la guerre en Irak affirment que ceci n'a rien à voir avec la réalité...
Mais qu'importe ! Ceci n'est peut-être pas très fidèle à la réalité en Irak, mais ça doit sûrement être fidèle à la situation en temps de guerre en général.

La suite ici.

The Secret in Their Eyes (Juan José Campanella, 2009, Argentine/Espagne)



Un agent de la justice se rappelle un meurtre qui s'est passé 25 années plus tôt. Il essaie de résoudre les quelques points encore non clarifiés de l'affaire.

Une autre belle surprise de la liste des films nominés aux oscars du "Foreign Language Film". Le film est raconté sous forme de flashbacks en alternance avec quelques évènements qui se passent au présent.
Au début c'est une histoire de "résolution d'un meurtre" assez classique, et on trouve même la solution assez vite pour un film de ce genre, mais on nous montre par la suite à quel point le système judiciaire peut-être défaillant et même, pire que ça, à quel point il peut servir des intérêts totalement contradictoires avec ses principes.

La suite ici.

The Milk of Sorrow (Claudia Llosa, 2009, Peru/Espagne)



La mère de Fausta meurt soudainement. Elle a été violée par les terroristes pendant sa grossesse, ce qui a fait que Fausta soit atteinte d'une sorte de maladie rare qui en fait une personne extrêmement lâche.

Sans trop perdre de temps, je dis que ce film ne m'a pas du tout plu. Même plus que ça, il m'a même énervé. Je m'attendais à autre chose, mais franchement j'étais déçu sur tous les points. Ca promettait vraiment d'offrir quelque chose d'intéressant, mais le résultat est trop creux.
Le film prend trop de temps pour démarrer, et quand il le fait on ne sait même pas où est-ce que ça va. Très peu d'évènements ou d'actions prennent place, et pas mal de ces actions sont du genre que je déteste d'habitude. Des mariages, la fille qui chante toute seule, les superstitions des gens...

La suite ici.

No One Knows About Persian Cats (Bahman Ghobadi, 2009, Iran)



Negar et Ashkan, deux musiciens iraniens, sont à la recherche d'autres membres pour former un groupe et ainsi pouvoir aller jouer dans un concert à Londres.

Les 'messages' que passent certains films sont parfois plus importants que les films eux-mêmes. Le but de ce film n'est pas de parler de musique en tant que musique, mais c'est plus pour dénoncer la dictature qui règne dans ce pays (et un peu partout dans le monde). Une dictature qui empêche les jeunes de rêver, de vivre une belle vie tranquille en faisant les choses qui leur importent le plus sans nuire à personne... bref, de vivre tout simplement.

La dictature (ici sous le voile de l'islamisme) est moche. Elle ne se contente pas de 'régulariser' la vie dans la rue et d'empêcher les 'opposants' de faire parler d'eux, non, elle va plus loin que ça jusqu'à s'immiscer dans la vie privée des gens pour leur dicter ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire. Même un simple chien dans une voiture n'y échappe pas !

Mais il y a toujours des gens prêts à tout faire pour ne pas 'succomber'. C'est à partir de là qu'on trouve toutes sortes de personnes spécialisées dans des domaines différents qui ont pour but de contourner toutes ces barrières imposées par l'Etat. Trafic de passeports et de visas, des autorisations pour faire telle ou telle chose, ou même plus simple que ça, le fait d'attendre le départ des voisins pour pouvoir jouer de la musique !

C'est étonnant de voir combien de choses sont 'interdites' en Iran. Les jeunes ne peuvent agir que dans l'ombre à cause de toutes ces interdictions et toute cette censure insensée. Et même en faisant ça ils risquent le fameux fouet, et pour quelles raisons ? Tout simplement à cause de leurs passions ou de leurs envies. Vendre des films, boire de l'alcool ou jouer de la musique peut mener à de sérieux problèmes avec la police.
La censure n'a jamais été un moyen efficace pour faire disparaître les idées de quelqu'un. On peut l'empêcher de s'afficher, de s'exprimer en public, mais il gardera toujours ces mêmes idées, et avec tous ces efforts pour le censurer, ça ne fera qu'endurcir encore plus ses positions...

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@Sandman : à vrai dire j'étais plutôt gentil avec l'original. Je suis un tout petit peu habitué aux films d'exploitation, et celui-là s'en sort plutôt bien par rapport à I Spit On Your Grave ou encore I Drink Your Blood par exemple, mais sinon j'aurais été un peu plus dur.

La scène du micro-ondes était excellente, quoique je ne pense pas que c'est ce qui se passerait vraiment si jamais quelqu'un se trouve dans cette situation. En tout cas j'ai beaucoup aimé l'idée !

Merci !

Un Prophète (Jacques Audiard, 2009, France/Italie)



Malik est un jeune français d'origine arabe qui va servir six années dans une prison dangereuse. Petit à petit, il va monter l'échelle et devenir quelqu'un de très important au sein de cette prison.

La vie pénitentiaire peut parfois faire le contraire de ce qu'elle est supposée faire, ou du moins c'est ce qu'on nous montre souvent dans les films qui en parlent. Sans oublier bien sûr la fameuse série Oz qui a d'ailleurs probablement influencé ce film, j'y reviens plus tard.

Malik est encore très jeune. Le jour de son entrée dans la prison des "grands", c'est tout un nouveau monde qu'il découvre. Il est tout seul, aucun ami ni à l'intérieur de la prison ni même à l'extérieur. La survie s'annonce déjà dure au milieu de tous ces criminels endurcis. Il y en a de tous les goûts, de toutes les couleurs. Il y a des clans, des amis, des prisonniers qui travaillent avec d'autres prisonniers, mais Malik est le seul à n'avoir personne à ses côtés.

Il va être très vite approché par un tunisien. Il lui offre quelque chose, mais Malik, n'ayant pas d'argent et aucun moyen d'en faire entrer en prison, est obligé de refuser. Même si le tunisien lui dit qu'ils peuvent s'arranger, l'arrangement n'est pas du tout du goût de Malik.
Les corses, qui règnent sur la prison en quelque sorte, remarquent cette petite interaction. Ils ont besoin de quelque chose, et c'est à partir de là que va se dresser le chemin de Malik...

La suite ici.

Nefes: Vatan Sagolsun (The Breath) (Levent Semerci, 2009, Turquie)



Une quarantaine de soldats turques ont pour mission de défendre une station de liaison qui se trouve au sommet d'une très haute montagne.

Chaque film de guerre affiche ses tendances "anti-guerre" (s'il y en a bien sûr) à sa façon. Il y en a qui vont par la voie la plus directe, c'est à dire la démonstration de la violence et de la brutalité que cause la guerre. D'autres au contraire délaissent tout ce qui pourrait choquer graphiquement pour se concentrer sur un côté plus dramatique qui touche les émotions endurées par ceux qui sont affectés par la guerre.
Nefes s'inscrit dans la même lignée qu'un The Thin Red Line par exemple, avec son côté "poétique" si on peut le dire, mais sans oublier de nous exposer à une bonne dose d'action qui vient au moment où s'y attend le moins.

La suite ici.

Millenium: Part 1 - Men Who Hate Women (The Girl With the Dragon Tattoo) (Niels Arden Oplev, 2009, Suède/Danemark/Allemagne)



Mikael Blomkvist, journaliste, est engagé par Henrik Vanger pour retrouver les traces de sa petite nièce Harriet disparue il y a 40 ans. Henrik pense que l'un des membres de sa famille a tué Harriet.

Mikael Blomkvist s'intéresse à des cas plus ou moins osés dans ses enquêtes pour le magazine suédois Millenium. Au début du film, on assiste à sa chute après avoir perdu un procès contre une personnalité connue dans l'économie du pays. Il va devoir servir quelques mois en prison et payer une amende pour ce qui a été jugé comme diffamation.

Avant de commencer sa vie pénitentiaire, il est contacté par un homme riche qui le suit depuis quelque temps, dans l'espoir de retrouver plus de réponses à propos de la disparition de sa petite nièce.
La tâche s'avère être difficile. La disparition a eu lieu quarante ans plus tôt, et la police a déjà fait le travail nécessaire mais sans résultat.

La suite ici.

Millenium Part 2: The Girl Who Played With Fire (Daniel Alfredson, 2009, Suède/Danemark/Allemagne)



Après avoir passé une année en dehors des frontières de son pays, Lisbeth est, à son retour, accusée de trois meurtres.

Comme je l'ai déjà dit, je n'ai pas lu les livres originaux de ces films. C'est peut-être pour cette raison que je n'ai pas tout compris à ce qui se passait dans ce deuxième volet de la trilogie. J'étais un peu confus par moments, l'histoire est assez compliquée et les explications ne sont pas toujours claires.

Ici on apprend un peu plus sur le passé de Lisbeth. Qu'est ce qui a fait en sorte qu'elle deviennent l'individu bizarre qu'elle est aujourd'hui.
Et c'est à partir de là que commencent les évènements. Quelqu'un veut à tout prix nuire à Lisbeth, mais elle n'a pas d'idée de qui ça peut être.

La suite ici

Breathless (Yang Ik-Joon, 2009, Corée du Sud)



Une collecteur de dettes extrêmement violent et abusif trouve le salut chez une lycéenne qu'il vient de rencontrer.

L'année dernière The Chaser m'a donné une véritable claque coréenne à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Cette année c'est au tour de Breathless de faire la même chose !

Ca commence dès la toute première scène. La violence est le mot d'ordre chez Sang-Hoon, mais pas que ça. Il est très impoli et n'éprouve du respect pour personne, même pas envers sa soeur ou son neveu qui n'a même pas atteint les 10 ans. Son boss n'arrive pas à le contrôler non plus.

Il faut dire que son travail est assez particulier, et l'élégance n'est pas vraiment ce qu'on pourrait attendre de sa part. Mais il en fait beaucoup plus. Il ne respecte absolument aucune personne. Il abuse de ce semblant de pouvoir qu'il a là où il lui est permis de le faire. La violence continue et ne s'arrête pas. En fait on nous montre à plusieurs reprises que la violence ne vient pas seulement de sa part. La violence domestique prend une part très importante dans le film.

On assiste par exemple à la vie de Yeon-Hue, une lycéenne que Sang-Hoon a rencontré dans des circonstances pas très agréables.
Cette fille vit un véritable enfer chez elle. Son père est dément, alors que son frère ne pense qu'à une seule chose : l'argent, peu importe ce que cela implique.

Mais comment va-t-on 'sympathiser' avec l'ordure qu'est Sang-Hoon ?

La suite ici
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@Belial
Je pense que t'es un peu trop sévère vis à vis du 1er TLHOTL, je comprend trés bien ce qui t'as rebuté mais quand on met ça dans le contexte des années 70, le film est tout de méme quelque chose. C'est certainement pas le film d'exploitation le plus violent, ou le premier à l'être ou quoi que ce soit, mais ça réste malgré tout un film culte. Il a directement influencé plein de références du cinéma horrifique notamment un certain The Texas Chainsaw Massacre ou un Friday the 13th.
En tout cas, c'est sympa de te trouver partageant le méme avis que moi concernant le remake...Qu'est ce t'en dis de la scène du micro-onde?   

sinon je n'avais jamais entendu parler de A Serious Man, mais là quand j'ai vu 'frères Coen'+ 'Humour'...J'avais espéré un nouveau The Big Lebowski, mais apparemment ce n'est pas le cas d'après ce que tu en dis...En tout cas, je ne le raterais pas celui là! merci pour l'info

et au fait,trés sympa ton blog (je kiffe surtout les morceaux que t'as mis en streaming!)    

sinon pour moi

Avatar (2009, USA/UK)



2154, la terre est en proie à une crise énergétique sans précédents. Les humains arrivent à détecter la présence d'un minerais susceptible de résoudre cette crise sur une lune géante: Pandora. Mais les Na'vis, la population extra-terrestre locale qui vivent en harmonie avec leur environnement, s'opposent à l'invasion militarisée des humains qui vise la destruction de tout ce qui leur barre la route. Pour tenter de négocier avec (et occasionnellement espionner)les Na'vi, les humains mettent au point le programme Avatar qui va leur permettre de contrôler des corps de Na'vi clonés. L'histoire tourne donc autour de Jake Sully, un marine handicapé qui va être envoyé via son Avatar...

Eh ben, on peut dire que dans le genre film événement,on peut difficilement faire mieux...Moi qui croyait la chose inconcevable après le succès fulgurant de The Dark Knight...Voila que j'ai été bien servi. Ce film ci vient de battre tous le records: Déja, avec ses 480 millions de dollars, c'est le film le plus couteux de l'histoire du cinéma. Mais en plus, son succès phénoménal lui permet d'atteindre les 2 milliards de recette en l'espace de quelques mois...Ce qui fait de lui le plus gros succès de l'histoire du cinéma.
Mais une question se pose: Est ce que le film aurait rencontré autant de succés s'il n'était pas réalisé par James Cameron qui avait lui même déjà battu ce même record avec son fameux Titanic?

Et bah, on pourrait jamais vraiment le savoir à vrai dire...Le film dispose en lui même de pas mal d'atouts qui favorisent son succès mais de là à le placer parmi les meilleurs films de l'histoire...là ça réste à voir...

Le plus grand point faible du film reste du coté du scénar, on assiste à un scénario facile, classique et téléphoné, qu'on trouve dans pas mal de films comme Danse avec les loups ou encore le Dernier Samourai, et qu'on devine rien qu'en regardant la bande annonce : "l'histoire du gars d'un camp qui en vivant auprès de ceux du camp ennemi se lie à leur cause et au final il décide de combat son camp d'origine".
Mais à part ça, il faut avouer que la réalisation est impeccable, pas le moindre temps mort, avec des cadrages bien foutus et des plans bien choisis, des acteurs convaincants, un souci du détail omniprésent, une modélisation 3D à couper le souffle et un esthétisme très bien pensé, un univers intéressant, pas mal de messages derrière et méme quelques clin d'oeils à des films comme Alien/Aliens ou Le Seigneur des Anneaux...

Espérons que les futurs volets de la trilogie seront eux aussi à la hauteur!

9/10
                        



Edited by Sandman - 01 Fevrier 2010 at 20:21
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The Last House on the Left (Wes Craven, 1972, USA)



Deux filles sont kidnappées et violées par des dangereux criminels en fuite.

Qui aurait cru que Wes Craven a commencé sa carrière avec un film d'exploitation pur et dur ? Et comme dans tout film d'exploitation qui se respecte (du moins une bonne partie de ces films), on retrouve certaines 'règles de base', dont surtout les acteurs qui sont nuls à chier dans leurs rôles, une accentuation sur l'ultra violence et/ou le sexe etc. et bien sûr, un budget très limité qui empêche le film d'aller plus loin qu'il ne l'espère.
Si on a l'habitude à tout ceci, ça peut très bien passer...

La suite ici.

The Last House on the Left (Dennis Iliadis, 2009, USA)



Deux jeunes filles sont kidnappées, toturées et violées par une bande de criminels dangereux.

C'est rare de trouver un remake qui ne se contente pas seulement d'être un simple remake inutile, et qui va même jusqu'à corriger tous les défauts du film original.

Il y a pas mal de différences avec le film de Wes Craven (qui est producteur ici), notamment en ce qui concerne la partie "vengeance". La scène du viol est beaucoup plus brutale que celle de l'original (mais en même temps un peu moins répugnante), de même pour la violence qui est naturellement beaucoup plus poussée dans le remake.
Les limites de la violence et du gore ne cessent d'avancer de plus en plus de nos jours, et c'est donc normal de trouver un niveau plutôt élevé là.

La suite ici.

Sin Nombre (Without Name) (Cary Fukunaga, 2009, Méxique/USA)



Sayra envisage d'aller clandestinement du Méxique aux USA avec deux membres de sa famille. En route, elle fait la rencontre de Willy, membre d'un gang très dangereux, qui va changer sa vision des choses.

Les jeunes en Amérique du Sud sont facilement influençables dans les régions défavorisées. Comme on l'a déjà vu dans Cidade de Deus, même les enfants deviennent des criminels dès leur plus jeune âge. C'est à peu près la même chose ici (et les deux films sont très inspirés de la vraie vie de ces régions-là). Willy, ou El Casper comme l'appellent les membres de son gang, prend en main un gamin qu'il connait nommé Smiley. Il doit l'introduire à son gang, ce qui implique quelques petits tests bien violents pour voir s'il est digne d'en faire partie.

La suite ici.

A Serious Man (Ethan & Joel Coen, 2009, USA/UK/France)



Larry Gopnik est un père de famille ordinaire qui voit sa vie se désintégrer rapidement sans qu'il ne puisse y faire quelque chose.

On ne voit pas grand chose de nouveau ici, même s'il s'agit d'une comédie. Par contre c'est le contexte de l'école juive et du fanatisme juif en général qui apportent une certaine fraîcheur au tout.

Les frères Coen s'éloignent du monde du crime avec ce film pour se concentrer plutôt sur la comédie noire. Bon je le dis tout de suite, ils auraient dû s'attacher à ce qu'ils ont maîtrisé le plus au cours de ces années, car même si ce film offre une bonne partie de rigolade, ça reste assez limité.

La suite ici.
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(500) Days of Summer (Marc Webb, 2009, USA)



Une histoire classique de "boy meets girl" où le "boy" tombe amoureux mais pas la "girl".

Tom a rencontré Summer pour la première fois dans son travail. C'est une sorte de coup de foudre qui le frappe. Cette fille est sublime, avec ses beaux yeux bleus et son sourire éclatant qui l'ont tout de suite conquis. Il en met du temps avant d'essayer de s'engager un peu plus avec elle, mais à sa surprise, elle veut qu'ils restent juste des "amis". Ceci ne les empêche pas de se comporter exactement comme se comporterait un couple normal.
La différence entre Tom et Summer et que cette dernière ne croit pas à l'amour, contrairement à Tom. Au début il s'est dit que ça n'allait pas poser de problèmes, mais les choses changent.

La suite ici.

The Taking of Pelham One Two Three (Joseph Sargent, 1974, USA)



Quatre hommes armés prennent le contrôle d'un wagon du métro souterrain de la ville de New York. Avec 17 otages sous leurs mains, ils demandent une rançon d'un million de dollars à livrer en l'espace d'une heure...

Comment est-ce que des hommes dans cette situation comptent s'en tirer ? C'est la question qu'on se pose depuis le début de l'opération, et d'ailleurs dans le film la police n'hésite pas à la leur poser aussi.
lls ont l'air d'être des profesionnels. Ils sont très organisés et ont tout planifié aux moindres détails. Ils sont vêtus de manteaux, portent des chapeaux, des lunettes de vue et des moustaches, et se font appeller par des noms de couleurs. Ils n'ont même pas l'air de se connaître et n'ont pas de "chef" qui décide de tout.

La suite ici.

The Taking of Pelham 1 2 3 (Tony Scott, 2009, USA/UK)



Quatre hommes armés prennent le contrôle d'un wagon du métro souterrain de la ville de New York. Avec 17 otages sous leurs mains, ils demandent une rançon de dix millions de dollars à livrer en l'espace d'une heure...

C'est un remake du film sorti en 1974 donc je passe tout de suite aux différences les plus importantes entre les deux.

La première chose est la transition assez brutale entre le début du film et le début de l'opération en elle-même. Même si c'est bien de passer directement à l'action, la tension ne monte pas progressivement, ou plutôt ne montre pas du tout de cette façon.

Il fallait bien adapter le film au contexte actuel, surtout au niveau de la technologie. Nous voilà donc en train d'assister à une conversation entre un jeune et sa copine à travers Internet. Je ne sais pas ce qu'il en est des signaux Wi-Fi dans un souterrain aux Etats Unis ni de la qualité de leur transmission, mais ça m'a semblé un peu poussé. Ceci n'est pas un problème en soi, mais c'est ce que ça implique par la suite qui l'est.

La suite ici.
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En quelque sorte, en même temps ça permet d'alléger un peu les pages du sujet.

Jack Says (Bob Phillips, 2008, UK)



Après une séance de torture, Jack perd conscience et devient amnésique. À son réveil, il se trouve à côté d'un cadavre. Il n'a comme seul indice qu'une photo avec une adresse dans le dos.

Le film s'ouvre sur une scène qui rappelle tout de suite celle de la torture du flic dans Reservoir Dogs. Puis un petit clin d'oeil à Memento avec la photo. On se dit alors que ça promet d'être bon...

Jack ne se souvient de rien, et il est clair qu'il se trouve au beau milieu d'un merdier qui le dépasse. Il trouve sur lui la photo d'une bonne paire de seins avec une petite note. Il se dirige sans tarder vers Paris où il espère rencontrer quelqu'un (peut-être la "propriétaire" de la paire de seins en question) qui pourrait l'aider.

La suite ici.

Jack Said (Lee Basannavar & Michael Tchoubouroff, 2009, UK)



Ce film retrace les évènements qui ont mené Jack à son état dans Jack Says.

J'aurais pu m'arrêter avec le premier film, mais je n'aime pas les choses inaccomplies. Je gardais tout de même un peu d'espoir avec cette suite (qui a lieu avant et juste après les évènements du premier film), mais c'est toujours de la même qualité médiocre.

Les dialogues sont mieux soignés, mais les personnages sont encore pire que ceux du premier volet. On n'y trouve que des clichés et rien d'autre à part des clichés. En commençant par le méchant boss qu'on n'est pas donné de voir jusqu'à arriver à la fille innocente qui se trouve mêlée malgré elle à des situations dangereuses.

La suite ici.

Crows Zero (Takashi Miike, 2007, Japon)



Genji est un nouvel élève à l'école de Suzuran, connue pour n'avoir jamais été sous le contrôle d'une seule personne. Il va essayer de son mieux pour briser ce mythe.

Une autre adaptation d'un manga de la part de Takashi Miike. Cette fois, la qualité est loin de celle qu'on a vu dans Ichi the Killer, mais ça reste tout de même un bon film d'action à voir.

On comprend tout à la nature du monde dans lequel se déroulent les évènements du film dès la première scène. C'est un monde où les écoles ne constituent pas un endroit consacré aux études mais plutôt aux combats. La loi du plus fort est la seule qui se fait respecter. La violence est le mot d'ordre.
On peut comparer cette école à une nation ancienne où les tribus se battent entre elles afin de savoir qui aura le droit de régner.

La suite ici.

Crows Zero II (Takashi Miike, 2009, Japon)



Après la transgression d'un pacte de non-agression, l'école de Suzuran est confrontée à la redoutable école de Housen.

Tout juste après les évènements du premier film, un nouveau défi s'annonce pour Genji. Il n'a pas encore accompli son rêve de rallier toute l'école sous les draps de son clan, et il continue parallèlement à se battre contre Rindoman, le garçon le plus fort de l'école, toujours sans résultat.

La suite ici.
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@Belial: Tu fais de la pub pour ton blog ou quoi ? 
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The Last House On The Left (1972, U.S.A.)



Deux jeunes décident d'acheter de l'herbe à un jeune homme rencontré dans les bas quartiers, histoire de fêter l'anniversaire de l'une d'elles. Le jeune homme en question s'avère faisant partie d'une bande de sadiques qui vont faire passer un sale quart d'heure aux 2 filles. Par le plus grand des hasards, notre bande de pervers va après se retrouver dans la maison des parents d'une des victimes, qui vont orchestrer leur vengeance.

1er film du fameux Wes Craven(la colline a des yeux, Les Griffes de la nuit,Scream...), ce film s'est très vite imposé comme une pièce maitresse du cinéma horrifique. Surement grâce à la grosse polémique que le film à engendré à sa sortie. Un film qui à été interdit dans nombreux pays et rares étaient ceux qui ont pu voir le film intégralement vu que ses scènes étaient pas mal censurées. C'était là l'un des premiers films d'horreur dit "d'exploitation" et il en a influencé plus d'un (par exemple, c'est le 1er film à utiliser la tronçonneuse comme arme)...

Et franchement, y'a de quoi...Quand on voit le film on se dit qu'à l'époque cela devait être affreusement choquant...puisque méme si on pourrait penser qu'il soit dépassé avec le temps, il ne reste pas moins un film excessivement pervers, outrageusement sadique et on ne peut pas dire qu'il passe vraiment inapérçu.

Cependant, le film se blesse un peu ou disons qu'il fait certaines infidélités à son orientation de base en insistant un peu trop sur certains détails qui salissent un peu le tableau à peindre. Surtout à travers la B.O un peu trop légère(même pour l'époque). Par exemple, certains passages où les filles sont poursuives à travers la forêt, font trop penser à La Petite Maison dans la prairie tellement ça parait niais. Aussi le coté humoristique est un peu trop superflu et nuit vachement à l'atmosphère du film...

7.5/10     


The Last House On The Left (2009, U.S.A.)



Pratiquement, le même scénar que l'original mais en plus cohérent. Ici, le nouvel réalisateur fait évoluer le film vers une orientation (encore) plus malsaine mais surtout réaliste...Et le fait que Wes Craven soit producteur à certainement aidé à conserver les grandes lignes de l'œuvre originale puisqu'il a surement orienter le travail du réalisateur pour que ça aboutisse à ce résultat là.

Comment dire, le début du film est beaucoup plus lent que celui de l'original, il est surtout plus morne, plus inquiétant alors que le 1er était plus 'joyeux'. Les acteurs eux méme sont beaucoup moins dynamiques dans leur gestuel, leurs répliques, peut être même un peu trop froids pour qualifier leur interprétation de bonne et certains acteurs ont un comportement exagérée, là je pense surtout à Justin.

Et le film est franchement le digne successeur de son ancêtre: terriblement choquant, encore plus choquant, encore plus violent, plus barbare, plus sadique, beaucoup plus gore, plus...abominable (cf la scène du four à Micro-onde)

Le plus grand plus par rapport à l'œuvre d'origine, c'est incontestablement son atmosphère qui contrairement au 1er est lourde et suffocante, une atmosphère avec beaucoup plus de suspense et de tension. Bref, c'est une vraie réussite de ce coté là.

En tout cas, c'est l'un des rares remakes que j'ai vu qui peut se vanter d'être aussi abouti que le film original, même si à l'évidence celui ci reste bien plus culte.

7.5/10
     


    




Edited by Sandman - 18 Janvier 2010 at 15:13
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Madeo (Mother) (Bong Joon-ho, 2009, Corée du Sud)



Un jeune légèrement attardé est accusé du meurtre d'une jeune fille. La mère de l'enfant cherche désespérément à l'innocenter, peu importe le prix...

Décidément Bong Joon-ho n'aime pas la police coréenne ! Tout comme dans Memories of Murder, la police n'est pas des plus compétentes ici. La seule différence c'est que les indices sont un peu trop directs, il ne leur a fallu pas trop de temps pour mettre la main sur le suspect principal, mais là encore au moment de la conduite du présumé coupable, les policiers commettent une petite gaffe...

La suite ici.

City Rats (Steve Kelly, 2009, UK)



Plusieurs habitants de Londres semblent perdus, à la recherche de quelque chose, ou de quelqu'un, qui pourrait les soulager...

Au début je croyais que j'avais affaire à un film "criminel" anglais. Un film de ce genre est toujours le bienvenu, mais bon ce n'était pas du tout le cas. Finalement j'étais plutôt déçu, c'est une idée qui avait tout pour bien marcher mais qui part tout simplement en c***lles à cause de plusieurs problèmes.

Le premier de ces problèmes est les acteurs. Il est clair qu'un film pareil demande des performances solides de leur part, et c'est ce qui manque cruellement ici. Danny Dyer et Tamer Hassan sont ceux qui en souffrent le plus. Leurs rôles respectifs sont bien au-dessus de leurs capacités. Quant à Ray Panthaki, il est tout simplement hors-sujet par rapport à son personnage.

La suite ici.

Polytechnique (Denis Villeneuve, 2009, Canada)



Montréal, 1989, un jeune étudiant a ouvert le feu sur plusieurs filles de l'école Polytechnique, en tuant 14 et blessant 14 autres personnes avant de se donner la mort.

Ces choses sont assez courantes en Amérique du Nord. On en entend parler de temps en temps, on s'y intéresse un peu puis on oublie toute l'histoire. Les enquêteurs cherchent souvent des indices futiles, du genre le tueur jouait à des jeux vidéos violents, écoutait de la musique agressive etc., mais c'est souvent loin des vrais raisons derrière ces massacres.

Ici on nous cite les motivations du tueur dès le début. Ca aurait mieux si on nous aurait gardé cette "surprise" à la fin afin de garder un peu de mystère. Les victimes et les enquêteurs dans ces situations ne comprennent pas tout de suite ce qui pousse ces malades à faire ce qu'ils font, et c'est pour cela qu'il vaut mieux mettre le spectateur dans le même bain.
Peut-être que les canadiens connaissaient déjà la réponse, mais probablement pas les autres.

La suite ici.


Edited by Belial - 17 Janvier 2010 at 13:03
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Terra Estrangeira (Foreign Land) (Walter Salles & Daniela Thomas, 1996, Brésil/Portugal)



Paco est un jeune brésilien qui vit seul avec sa mère. Un jour il est surpris par sa mort, et il se trouve totalement perdu. Il voyage au Portugal en vue d'aller visiter la ville natale de sa mère, et découvre là tout un autre monde.

La situation du Brésil que montre le film n'est pas des plus joyeuses. Non seulement les problèmes économiques au sein du pays étouffent la population, mais en plus lorsque les brésiliens décident d'immigrer au Portugal, ils sont traités comme des moins que rien. Le fait de parler la même langue ne change rien. On les paie peu, on les traite mal, et on leur fait savoir qu'ils ne sont pas les bienvenus en Europe.

La suite ici.

Turning Point (Herman Yau, 2009, Hong Kong)



Laughing travaille en tant qu'agent double pour la police. Lorsqu'une transaction tourne mal, il devient désormais la proie des membres du gang qu'il a infiltré et de la police pour laquelle il travaille.

C'est du déjà vu et revu à souhait, que ce soit dans les films hongkongais (City on Fire, Infernal Affairs) ou américains (Donnie Brasco, Reservoir Dogs). Mais le problème n'est pas là. L'histoire est assez terrible, et un peu plus loin ça devient carrément ridicule avec des taupes qui surgissent de partout et des moments de masturbation romantico-dramatiques totalement inutiles.

La suite ici.

Bad Lieutenant: Port of Call - New Orleans (Werner Herzog, 2009, USA)



Le Lieutenant Terence McDonagh est chargé de l'affaire du meurtre de cinq personnes. Abus de pouvoir, violence, utilisation fréquente de drogues dures et bien pire encore sont quelques unes des caractéristiques de ce lieutenant.

Finalement ce n'est pas un remake de Bad Lieutenant d'Abel Ferrara, mais ça reste tout de même basé sur le même personnage, interprêté par Harvey Keitel. On peut voir ce nouveau "Bad Lieutenant" comme étant une sorte de "prequel" à Bad Lieutenant l'original.

L'idée de voir Nicolas Cage jouer ce personnage m'a repoussé depuis que j'ai entendu parler du film. Pas seulement parce que c'est un mauvais acteur (et surtout lorsqu'il s'agit de "remplacer" Harvey Keitel), mais aussi à cause de son apparence trop "gentille" et trop "propre" pour un rôle pareil. Et en fin de compte, le Lieutenant ici n'est pas aussi pourri que l'original, même si on s'efforce à nous faire croire qu'il l'est vraiment.

La suite ici.

Kaminey (Vishal Bhardwaj, 2009, Inde)



Deux frères jumeaux ont choisi des chemins différents dans la vie : l'un est devenu un petit gangster, l'autre mène une vie normale. Ils ne ses ont pas vus depuis trois ans, mais vu leur ressemblance physique, quelques sérieux problèmes vont les rassembler de nouveau.

Voilà ce qu'aurait dû être Slumdog Millionnaire ! Ce n'est certainement pas le film de l'année (tout comme Slumdog Millionnaire), mais au moins il y a de quoi s'amuser en regardant Kaminey.

On voit ici deux frères jumeaux qui, après la mort de leur père, se sont disputés pour chacun aller de son côté. Tous les deux ot un problème de prononciation, ce qui apporte une légère touche de comédie au tout.

La suite ici.
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Ne Te Retourne Pas (Marina de Van, 2009, France/Italie/Luxembourg/Belgique)



Une femme voit sa perception de la réalité altérée. Tout son environnement change : son mari, ses enfants, sa maison, jusqu'à ce qu'elle change elle-même d'apparence...

Sophie Marceau qui se transforme en Monica Bellucci, que peut-on demander de mieux ?
Mais au-delà de cette merveilleuse transformation, le film nous offre un excellent voyage dans la tête d'une femme qui frôle la folie.

Les changements sont très bien faits. On se trouve petit à petit impliqué dans l'histoire, et on tout aussi confu que Jeanne, le personnage principal.

La suite ici.

Tetro (Francis Ford Coppola, 2009, USA/Argentine/Italie/Espagne)



Bennie se déplace à Buenos Aires en vue de trouver son frère, Angelo, qui a disparu plusieurs années plus tôt. À son départ, il n'a laissé qu'une lettre pour son frère où il lui a promis de revenir le voir.

Difficile à croire que c'est un film de Francis Ford Coppola. Ca ressemble plutôt à un film européen ou, pour rester dans le contexte, à un film sud-américain. Le style est totalement différent de ce qu'on a vu dans The Godfather, Apocalypse Now ou encore Dracula, mais en même temps c'est lui qui a écrit Tetro.

Il se détache de "Hollywood" à travers ce film. On sent que c'est un travail plus personnel que ses autres grandes productions, et c'est pour cela qu'on pourrait être un peu surpris par ce film. N'empêche, la qualité est au rendez-vous. C'est une histoire touchante, bien ficelée et qui n'est pas sans rappeler les oeuvres de Shakespeare (si l'ont met de côté la fin).

L'une des choses les plus marquantes est l'utilisation du noir et blanc en tant que couleur "principale", alors que les flashbacks sont en couleurs. C'est un contraste en ce qui concerne ce qu'on a l'habitude de voir, puisque normalement ce sont les "vieux" souvenirs qui sont en noir et blanc. C'est peut-être pour dire que, à travers ces couleurs, le passé était plus "vivant", qu'il y avait des choses plus importantes, des évènements plus marquants, alors que le présent est fade, sans couleurs et tout simplement sans vie.

La suite ici.
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Ajami (Scandar Copti & Yaron Shani, 2009, Israel/Allemagne)



Ajami est une petite ville aux alentours de Tel Aviv. Elle est caractérisée par le taux de criminalité très élevé et par la pauverté qui règne. Elle est principalement habitée par des arabes musulmans et chrétiens, d'origines israéliennes et palestiniennes.

Le film est découpé en cinq chapitres. Chacun de ces chapitres parle d'une histoire liée directement ou indirectement aux autres.
Le style est très similaire à celui d'Alejandro González Iñárritu.
 Les faits ne sont pas linéaires, la situation de départ n'est pas des meilleures, et ça ne fait qu'empirer tout au long du film, pour aboutir à une fin qui n'est pas là pour donner de l'espoir.

Le premier chapitre s'ouvre sur une scène plutôt bouleversante. Dès lors on comprend qu'on y est pour un voyage assez spécial dans les fonds de ce quartier plutôt agîté.
Une famille "normale" fait un clash avec l'une des familles les plus puissantes du sud du pays. Cette famille veut coûte que coûte exterminer l'autre, et il y a déjà une victime innocente qui n'a rien à voir du tout avec tous ces problèmes.
Omar, l'une des personnes visées par la famille puissante, décide de rester chez lui, contrairement au reste de sa famille. Il ne veut pas fuir, et espère trouver une solution sur place.

Le deuxième chapitre suit un jeune palestinien nommé Malek, entré de façon illégale dans le pays. Sa mère, en Palestine, est gravement malade. Il travaille dans le restaurant d'Abu Elias, une sorte de parrain qui n'hésite pas à aider les autres en cas de besoin. Il a déjà aidé Omar, et compte aider Malek aussi. Mais ces deux derniers vont être confrontés à une situation qui les dépasse...

La suite ici.
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The Maiden Heist (Peter Hewitt, 2009, USA)



Des agents de sécurité dans un musée sont très attachés à certaines oeuvres qui y sont présentes. En apprenant que le directeur du musée compte envoyer ces oeuvres au Danemark, ils organisent le hold-up de ces pièces.

Christopher Walken, Morgan Freeman et William H. Macy dans un seul film, ça ne peut qu'être alléchant. Il ne faut toutefois pas s'attendre à grand chose vu le contexte du film. C'est juste une petite comédie légère qui ne demande pas de réflexions ni rien du tout.

La suite ici.

Surrogates (Jonathan Mostow, 2009, USA)



Dans un futur où 98% de la population humaine utilise des robots qui les remplacent dans la vie de tous les jours, deux robots sont "tués", tuant ainsi avec eux ceux qui les contrôlaient. Les investigations commencent...

Surrogates est une sorte de mélange entre Blade Runner et The Matrix, où les robots sont utilisés quasiment par tout le monde.
Chacun utilise un robot qui manifeste ses envies les plus profondes sur le plan physique. Du coup, on ne sait plus qui se cache vraiment derrière chaque robot, puisque son "propriétaire", qui contrôle le robot assis de chez lui, peut le concevoir à sa manière.

L'idée est de permettre aux personnes incapables de profiter de certaines choses dans la vie, comme le simple fait de marcher. Ca a également contribué à éliminer le crime presque totalement, vu que les robots, lorsqu'ils ne sont plus opérationnels, n'affectent pas leurs propriétaires.
C'est justement là que se pose le probème. Un jeune homme possède une arme qui est capable de détruire le robot et son utilisateur, ce qui pourrait causer de sérieux problèmes...

La suite ici.

S&M Judge (SM Rechter) (Erik Lamens, 2009, Belgique)



Belgique, 1997, la condamnation d'un juge pour les pratiques sado-masochistes avec sa femme bouleverse le pays.
Basé sur une histoire vraie.

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il ne s'agit pas d'une comédie. C'est un drame qui a pour but de nous informer sur ces évènements qui ont eu lieu il y a plus de dix ans, vus du point de vue du juge.

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Accident (Cheang Pou-Soi, 2009, Hong Kong)



Un assassin et son équipe utilisent une méthode spéciale pour tuer leurs victimes : organiser des "accidents". Ayant échappé de peu à un accident, cet assassin suspecte quelqu'un d'autre de faire la même chose à son équipe.

L'intrigue est plutôt originale ici. On a déjà vu en oeuvre toutes sortes de tueurs professionnels, de ceux qui tuent en plein jour jusqu'à ce qui ne laissent aucune trace derrière eux. Là c'est différent, même si en fin de compte ça revient au même : ne laisser aucune trace derrière.

L'équipe en question, menée par son chef qui fait très attention aux détails, est efficace. Ils sont ensemble depuis un bon bout de temps, et ils n'ont jamais eu de problèmes.

La suite ici.

Casanegra (Nour Eddine Lakhmari, 2008, Maroc)



Karim est Adil sont deux jeunes marocains au chômage. Ils passent leur temps et gagnent leurs vies en jouant aux voyous, dans les rues de Casablanca.
Adil rêve d'aller à Malmö, Suède, alors que Karim cherche le monye de faire la connaissance d'une jeune femme plutôt aisée...

Je connais très peu le cinéma Marocain, et à chaque nouvelle découverte je suis de plus en plus surpris. C'est difficile à croire que c'est un film Arabe, et il semblerait qu'il a été entièrement produit au Maroc sans aides étrangères. L'influence du cinéma "étranger" est très directe ici, et contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est extrêmement bien exécuté.

Ce film parle de tout plein de choses à la fois, des choses qui pourraient très bien s'appliquer à pas mal d'autres pays Arabes, dont la Tunisie notamment. On y voit le rêve des jeunes de "partir hors du pays", la violence domestique, le chômage qui ravage les jeunes, le crime etc. En bref, on voit en quelque sorte les "dessous" du Maroc, de la vie dans la rue du Maroc... avec un certain côté 'léger' et même comique de temps en temps.

Le quotidien de Karim est Adil est parsemés de risques. Leurs activités leurs attirent quelques ennuis avec la police, de temps en temps. Mais ils n'y peuvent rien.

La suite ici.

Jennifer's Body (Karyn Kusama, 2009, USA)



Jennifer est accidentellement transformée en un démon qui se nourrit de la chair des mâles. Sa meilleure découvre son secret, et va essayer de la stopper.

Une fois de plus, les tags de l'imdb m'ont induit en erreur. J'ai un certain penchant pour les films (peu importe qu'ils soient bons ou mauvais) d'horreur/comédie où le sang gicle par dizaines de litres, et c'était vraiment à ça que je m'attendais.

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